antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

25/02/2009

Un conseil : tenez-vous à distance des voies ferrées et des cabines téléphoniques !

On ne dira jamais assez combien la vie de tout opposant au régime est devenue difficile.

Et combien il faut à celui qui prétend critiquer le règne sarkozyste redoubler de précautions.

  • S’interdire la lecture de certains livres, ouvrages malfaisants parus chez des éditeurs qui le sont tout autant.
  • Se tenir éloigné des voies ferrées, toute proximité avec des rails ou des catenaires pouvant valoir certificat de culpabilité au premier (lâche) attentat venu.
  • N’utiliser qu’un langage fleuri pour évoquer notre bien-aimé président, chaque injure à son encontre – même en son absence ! – étant susceptible d’entraîner comparution en justice pour offense au chef de l’Etat.
  • Eviter de croiser le chemin de ces sanguinaires membres de la « mouvance anarcho-autonome », puisque les approcher justifie l’incrimination de terrorisme.
  • Et même – désormais – se tenir à bonne distance des cabines téléphoniques, lesquelles présentent l’inconvénient de pouvoir être utilisées par n’importe qui pour menacer Nicolas Sarkozy.

Oui : pour vous comme pour moi, un vrai chemin de croix.

Et une nécessaire attention de tous les instants…

Sur Article11 : www.article11.info/spip/spip.php?article309


22/02/2009

Petit Cheminot – La Chanson du Dimanche

Classé dans : culture, désintoxicant, liberté d'expression, politics @ 19:40

Lalalalala Tchuf, Tchuf !

sur La Chanson du Dimanche : www.lachansondudimanche.com/2007/10/21/s02e05-petit-cheminot.html

Posté par Angie.


03/02/2009

Tarnac: la «mise au point» du Comité invisible

Alors que la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris vient de confirmer la prolongation de la détention de Julien Coupat, voilà qu’un tract signé… du Comité invisible surgit. Le dit Comité qui a signé le désormais fameux Insurrection qui vient. Titre du tract : « Mise au point ».  Jusqu’ici, personne n’en a parlé.
Si ce tract est authentifié — et ses formulations tendent sacrément à accréditer cette thèse — voilà qui pourrait apporter encore un peu de trouble à une affaire qui n’en manque pas.
 
Pour ceux qui n’auraient pas suivi les épisodes précédents, déjà nombreux, la police anti-terroriste puis la justice soupçonnent en effet Julien Coupat d’être l’auteur principal de l’Insurrection qui vient, donc le chef invisible du Comité invisible devenu, par extension, une… Cellule invisible, qui serait à l’origine des sabotages des caténaires de la SNCF à l’automne dernier. Mais cellule qui donc, tract oblige, existerait hors les murs de la prison…

A lire sur Mediapart : www.mediapart.fr/club/blog/david-dufresne/300109/tarnac-la-mise-au-point-du-comite-invisible


28/01/2009

A propos de l’antiterrorisme, éléments de contexte

Il y a Tarnac, neuf jeunes gens interpellés pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Ou le cas de cette avocate et de son petit ami qui auraient récemment tenté de mettre le feu à deux véhicules, eux aussi accusés « d’association de malfaiteur en relation avec une entreprise terroriste » parce que, explique benoîtement Le Figaro, « leur supposée sympathie avec la mouvance autonome et les personnes poursuivies pour les sabotages commis le 7 novembre contre les caténaires de la SNCF » le justifiait. Diantre, n’est-ce pas ?

Avant, il y en avait pourtant eu des centaines d’autres, supposés islamistes interpellés et placés en détention pour cette incrimination aussi vague que large, avec des preuves quelquefois inexistante. Ce fut l’opération Chrysanthème : 87 personnes placées d’un coup en garde à vue en 1993, mais trois d’entre elles seulement qui ont fait l’objet d’une instruction officielle. Ou encore, le coup de filet du pseudo réseau Chalabi : 138 personnes interpellées de 1994 à 1998 et 51 d’entre elles qui seront innocentées après une détention longue de trois ans. A chaque fois, cette même incrimination « d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Laquelle mérite qu’on revienne dessus, pour essayer de comprendre comment elle fonctionne et de quelle façon elle est instrumentalisée…

Lire la suite sur Article11 : www.article11.info/spip/spip.php?article269


Vague de filtrage sur l’Internet mondial

Quel point commun réunit la Roumanie, le Danemark, l’Allemagne, l’Australie, la Grande-Bretagne ? Tous ces pays s’apprêtent à filtrer l’accès du public à Internet au niveau des fournisseurs d’accès dans le but d’empêcher l’accès à des contenus illégaux. Ce faisant, ils rejoindront d’autres pays qui, comme la Chine, la Syrie, l’Arabie Saoudite ou la Tunisie, le font depuis longtemps.

A lire sur Homo Numericus : www.homo-numericus.net/spip.php?breve993


18/01/2009

Ecologie : pour sauver la planète, les petits gestes ne suffisent pas

Sortir du capitalisme pour sauver la planète, c’est dans l’air des deux côtés de l’Atlantique. Mais là où les Américains prennent des précautions de sioux pour ne pas être accusés de communisme, les Français n’ont pas ces pudeurs: ils osent volontiers les mots « utopie », « coopérative » et autres « rapports de classe ».

Deux auteurs, l’un français, l’autre états-unien, représentent ce courant qui a pris une ampleur inattendue avec l’emballement de la crise actuelle. Tous deux théorisent les fondations du nouveau monde nécessaire, qui ferait presque totalement table rase de l’actuel. Encore que l’Américain soit un peu moins radical, question de contexte historique sans doute.

James Gustav Speth, doyen à l’université Yale de la School of Forestry and Environmental Studies, a publié en 2008 « The Bridge at The Edge of The World: capitalism, the environment, and crossing from crisis to sustainability ». Traduction approximative: « Le Pont du bout du monde: le capitalisme, l’environnement, et le passage de la crise vers la durabilité. »

Gus Speth y pose notamment la question suivante:
« Comment expliquer ce paradoxe? La communauté de ceux qui se soucient de l’environnement -à laquelle j’ai appartenu toute ma vie- ne cesse de grandir, de se sophistiquer et d’accroître son influence, elle lève des fonds considérables, et pourtant, les choses vont de pire en pire. »

« Pour sauver la planète, il faut sortir du capitalisme »
Hervé Kempf, dont j’ai déjà évoqué l’ouvrage « Comment les riches détruisent la planète » (2007), publie cette semaine une suite à ce premier opus déjà traduit en quatre langues « Pour sauver la planète, sortez du capitalisme ».

Kempf y reprend des éléments de sa démonstration initiale, et expose sa méthode, analogue à celle de son confrère américain, mais en tournant moins autour du pot:

« Pour sauver la planète, il faut sortir du capitalisme, en reconstruisant une société où l’économie n’est pas reine mais outil, où la coopération l’emporte sur la compétition, où le bien commun prévaut sur le profit. »

A lire sur Rue89 : www.rue89.com/american-ecolo/2009/01/08/ecologie-pour-sauver-la-planete-les-petits-gestes-ne-suffisent-pas

Ecouter aussi l’entretien de Daniel Mermet avec le journaliste Hervé Kempf autour de son dernier ouvrage sur la-bas.org : www.la-bas.org/article.php3?id_article=1594

Keny Arkana : Ordre mondial


Gaza sous les bombes : La négation de l’holocauste et le silence de ceux qui savent.


Dans un article du New Statesman, John Pilger, fort de son expérience après les 40 années passées à faire des reportages au Moyen Orient, décrit le « pourquoi » de l’attaque sanglante perpétrée par Israël sur les populations assiégées de Gaza – une attaque qui a peu à voir avec le Hamas et le droit d’Israël à exister.

« Lorsque la vérité est remplacée par le silence » a déclaré le dissident soviétique Yevgeny Yevtushenko, « le silence devient un mensonge« .

Peut-être le silence est-il rompu sur Gaza. Les linges dans lesquels sont enveloppés les enfants assassinés, recouverts de vert, ainsi que les caisses contenant leurs parents disloqués et les cris de douleur et de rage de la population dans ce camp de la mort au bord de la mer, sont largement diffusés sur Al-Jazeera et YouTube, et peuvent même être entraperçus sur la BBC. Mais l’incorrigible poète russe ne parlait pas de ces événements éphémères que nous appelons « informations » ; il demandait pourquoi ceux qui connaissaient le pourquoi n’en ont jamais parlé et, de fait, l’ont nié. Parmi les intellectuels anglo-saxons, cette attitude est particulièrement frappante. Ce sont eux qui détiennent les clés de ces grands entrepôts de la connaissance : ces historiographies et ces archives qui nous amènent au pourquoi des choses…

Sur le grand soir : www.legrandsoir.info/spip.php?article7826


02/12/2008

« En conscience, je refuse d’obéir »

Classé dans : désintoxicant, liberté d'expression, politics @ 10:49

Alain Refalo est professeur des écoles à Colomiers. Il est l’auteur d’une lettre : « En conscience, je refuse d’obéir » adressée à son inspecteur et depuis largement médiatisée dans laquelle il annonce son refus d’appliquer les mesures mettant en place le « démantèlement pensé et organisé de l’Education Nationale ».

Son action provoque des réactions positives parmi les enseignants et les parents d’élèves. Des lettres de désobéissance pédagogique, individuelles et collectives, sont envoyées et rendues publiques par des enseignants dans toute la France.

Nous avons rencontré Alain Refalo le 27 novembre 2008 lors de l’AG des personnels de l’education grévistes ce jour-là.

Pour en savoir plus et signer la pétition de soutien à Alain Refalo , l’adresse du site :
Résistance pédagogique pour l’avenir de l’école : resistancepedagogique.blog4ever.com/blog/index-252147.html

Entretien avec Alain REFALO, professeur des écoles sur TV BRUITS – La télé libre et indépendante en Midi-Pyrénées : tvbruits.org/spip.php?article1066


13/11/2008

Nouveau canular des Yes Men : 1 200 000 exemplaires d’une fausse édition du New-York Times distribués

Avant même la passassion des pouvoirs entre l’administration Bush et celle qui doit lui succéder, conduite par Obama, le New-York Times de ce jour annonce la fin de la guerre en Irak… dans une édition datée du 4 juillet 2009.

Ce matin dans la ville de New-York, une équipe de volontaires a distribué une fausse édition du New-York Times, datée du 4 juillet 2009, annonçant la fin de la guerre en Irak.

Les Yes Men, connus pour leurs canulars visant à démasquer les puissants de ce monde, avaient annoncé qu’ils préparaient « quelque chose » pour avant l’élection présidentielle américaine.

Canular dans le canular ou simple contrainte logistique, cela c’est passé cette nuit. Les volontaires pour la distribution ont été ralliés par l’intermédiaire du site http://becausewewantit.org/. Ils ont reçu le courriel suivant :

Ce soir et, particulièrement demain matin (mercredi) une année de travail : des douzaines de collaborateurs impliqués, voici le plan : http://gawker.com/5084164/fake-new-

Des lieux de rendez-vous suivent qui doivent être confirmés par une prochaine alerte.

Le NY Times a, semble t-il bien pris la chose. Il commence en disant que malheureusement la guerre en Irak n’est pas finie ; puis parle de la distribution autour des grandes stations de métro. Le faux journal de 14 pages était si bien fait que les gens n’y ont vu que du feu. Il a été tiré à 1,2 millions d’exemplaires sur 6 presses…

sur HNS-info : www.hns-info.net/spip.php?article16109


Darcos lance un nouvel appel d’offre gouvernemental pour surveiller le « risque d’opinion » sur Internet

Le gouvernement veille sur ses ministres et surveille l’opinion. Après l’appel d’offre du SIG, c’est maintenant le Ministère de l’Education qui piste sur Internet tout ce qui pourrait constituer un « risque opinion ». Objectif : détecter les « lanceurs d’alerte », anticiper les effets de « contagion », et limiter les crises « dans lesquelles les ministères se trouveraient impliqués ».

Le Ministère de l’Education Nationale de Xavier Darcos vient de publier un appel d’offre commun avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche de Valérie Pécresse, d’une valeur totale de 220 000 euros. L’objectif affiché est l’identification des sources d’information et des lieux de débats, sur Internet, qui peuvent constituer un « risque opinion » et provoquer des crises impliquant les ministères. « Clé de voûte » du dispositif, le passage en « mode alerte » qui permettra aux autorités de localiser les sources de troubles et d’identifier les crises potentielles avant même qu’elles surgissent. C’est le deuxième appel d’offre révélé en dix jours. Le premier émanait du Service d’Information du Gouvernement (SIG) qui souhaite surveiller tout ce qui se dit et s’écrit au sujet du gouvernement sur les sites en ligne…

A lire sur les mots ont un sens : www.lesmotsontunsens.com/darcos-appel-d-offre-surveillance-internet-gouvernement-blogs-syndicats-partis-politiques-2502


Posté par Cyrille et Fred.


05/11/2008

Que fait la police ?

Les policiers s’évertuent à nous convaincre qu’ils exercent un métier difficile. Une tâche pénible. Ils s’appliquent à nous émouvoir en faisant étalage de leurs états d’âme. A la limite, ils nous feraient verser des larmes en tentant de nous faire comprendre qu’ils ne sont pas aimés. Armés, et même surarmés en opération, nos policiers se plaignent d’être agressés, de tomber dans des guets-apens, et ne cessent de comptabiliser leurs collègues blessés en service commandé. Diable Si cette activité leur paraît à ce point dangereuse, qu’ils s’adressent à l’Anpe pour trouver un emploi plus paisible. Bien sûr, le policier nous explique que, par vocation, il a choisi d’assurer l’ordre public. Plus certainement, c’est la perspective du chômage qui a poussé cet homme ou cette femme vers la sécurité de l’emploi. Avec cette certitude de se trouver du bon côté de la barricade sociale, et même considéré comme un excellent serviteur de l’Etat. Etant noté au résultat, il a nécessairement tendance à multiplier les interpellations, à constater des délits, souvent imaginaires -et à se faire détester par ses concitoyens.
Peut-on dire que ce gardien de la paix -c’est toujours l’appellation en vigueur- exerce une profession ? Cela peut se discuter Un bon professionnel, au terme d’un apprentissage sérieux, doit être en mesure de faire état de son savoir-faire. Le policier quant à lui, ne peut se prévaloir que de la qualité de ses coups de matraque Tonfa ou de son habileté à tabasser un “individu”, bien plus que de se souvenir des rares notions de droit acquises au terme d’une année passée à l’école de police. Une certitude : policier, c’est une fonction répressive et, en tout cas, le dernier des métiers…

Bulletin d’information anti-autoritaire – Nouvelle série – numéro 24 – novembre 2008 sur le blog QUE FAIT LA POLICE ? Observatoire des Libertés Publiques : quefaitlapolice.samizdat.net/?p=254


30/10/2008

Riposte graduée: SENATUS BESTIA

Riposte graduée: Les élus s’apprêtent à voter sous la pression des lobbies un texte répressif et archaïque, marchandé dans l’ombre.
odebi

Odebi a constaté qu’à la veille de l’examen par le sénat du projet de loi Riposte Graduée, les emails envoyés par les internautes au sénat à partir du site Odebi subissaient des dénis d’accès:

Le fait est donc qu’aujourd’hui, le sénat ne laisse plus passer un pour cent de ce que les citoyens écrivaient à leurs sénateurs il y a quatre ans. Cette façon de faire fait écho aux appels au filtrage des mails envoyés par les citoyens à leurs eurodéputés que l’on a pu entendre il y a quelque semaines au parlement européen.

La Ligue Odebi condamne avec la plus grande fermeté toute tentative de filtrage ou de limitation des courriers que les citoyens envoient aux élus.

Les politiques qui pensent pouvoir s’abriter derrière de tels procédés pour continuer à fabriquer la loi dans l’ombre comme au siècle dernier confondent société de l’information, et société de la désinformation.

Depuis des mois, le gouvernement français marchande dans l’ombre ce projet de loi avec les industriels, sans jamais prendre en compte les citoyens. Ce même gouvernement va même jusqu’à tenter de profiter de la présidence française de l’Union Européenne pour tenter de faire supprimer un amendement fondamental voté à la quasi unanimité par le parlement européen: l’amendement 138, qui ne fait pourtant que rappeler que le juge est le gardien des libertés, et en particulier de la liberté d’expression.

En votant l’amendement 138, les députés élus par près d’un demi milliard de citoyens européens ont démontré qu’ils étaient capables de faire autre chose que de graver dans la loi la liste de souhaits des lobbies.

Odebi attend, sans trop d’illusion, que la majorité des sénateurs français démontrent la même considération pour les principes fondamentaux de la démocratie.

Pour l’heure, Odebi a modifié l’architecture d’envoi de mails au sénat, et appelle les internautes à reprendre leurs envois, et à rappeler aux sénateurs qui semblent l’avoir oublié que dans une démocratie, chacun a droit à un procès juste et équitable avant toute sanction, que le juge est le gardien des libertés, et en particulier de la liberté d’expression, et enfin qu’aucune démocratie ne peut accepter d’instaurer des punitions collectives comme la riposte graduée, qui vise en pratique, et quelles que soient les contorsions du gouvernement, à punir l’ensemble d’une famille.

Sur le site de Odebi : http://www.odebi.org/new2/?p=495


07/10/2008

Freedom not Fear! journée d’action internationale le 11 octobre 2008

freedom not fear

Constatant une dérive vers une société de surveillance où la liberté d’expression et d’information est menacée, les responsables de nombreuses organisations à travers le monde appellent à une journée d’action commune le 11 octobre 2008.

Manifestations, événements festifs, ateliers de travail… Chaque pays participera à sa façon à la journée d’action “Freedom not Fear 2008″.

En France, toujours plus d’organisations ( Odebi, Big Brother Awards, Marsnet, Globenet, le Réseau RAIDH, Artisnotdead, Propagande.org, Wireless Marseille, contre-conference.net ) préparent cette journée, et invitent les organisations attachées à la défense de la vie privée et de la liberté d’expression et d’information à participer à ce projet.

Seule une action à l’échelle mondiale peut désormais lutter contre le totalitarisme informationnel : De plus en plus de pays à travers le monde sont en train de rejoindre ce mouvement, qui doit encore se propager. Nous appelons tous ceux qui ont des contacts avec des militants de pays ne participant pas encore à les mettre en relation avec la coordination freedom not fear…

Lire les détails de l’appel commun sur humanrights21 : www.humanrights21.org/?p=26

Pour dire non à l’instauration de ce totalitarisme informationnel, nous vous invitons à participer à l’édition française de Freedom not Fear:

Freedom not Fear Edition France

Manifestation à Paris, à 14h. Trajet: République – Porte de la Villette.
Fnf Fiesta CIP, à 18h:
14 Quai de Charentes. M° Corentin Cariou.
Conférence/débat, ateliers surf anonyme et cryptage de ses mails, forum freedomnotfear
22h: concerts, vidéoprojections, DJ-VJ
Fnf Fiesta Lasuite, à 19h:
27 rue de la Glacière. M° Glacière
Conférence/débat, ateliers surf anonyme et cryptage de ses mails, forum freedomnotfear
dijing trip hop, vidéoprojections
Fiesta Online: Forum dédié, vidéoconférences, streams vidéos des actions, partage photos.

www.humanrights21.org/?page_id=57

Lire aussi l’article Droits de l’Homme et technologies sur humanrights21 : www.humanrights21.org/?page_id=8

Posté par Cyrille et Anne.


19/09/2008

Le “made in China” en crise, même en Chine

La colère provoquée par l’affaire du lait en poudre toxique continue chaque jour à gronder. Outre Sanlu , l’Administration Générale du Contrôle de la Qualité, de l’Inspection et de la Quarantaine de la République Populaire de Chine  a fait savoir le 16 septembre qu’un cinquième des fabricants de lait en poudre pour bébés du pays sont impliqués dans le scandale du lait à la mélamine. 22 entreprise laitières, y compris des marques nationales comme Yili et Meng Niu, sont impliquées dans la fabrication du lait en poudre frelaté. Jusqu’à présent, au moins 6 244 bébés ont été atteints de calculs rénaux.

[...]

William Iong est indigné par la la censure de l’Internet pratiquée dans cette crise et il a demandé instamment de ne pas acheter «made in China» si on aime vraiment ce pays…

A lire sur Global Voices : fr.globalvoicesonline.org/2008/09/18/837/

Et sur le scandale du lait en poudre contaminé en Chine lire l’article de Bob Chen sur le même site : fr.globalvoicesonline.org/2008/09/16/833/


04/09/2008

Menaces sur les usages de l’Internet

Un accès illimité, libre et sans contrôle au Réseau. Cette expérience de l’Internet que vivent des millions d’usagers est peut-être sur le point de disparaître. Elle est en tout cas fortement menacée.

Elle l’est d’abord par de nouvelles politiques commerciales qu’un certain nombre de fournisseurs d’accès promettent de mettre en oeuvre bientôt. Selon ABC news qui publie un reportage sur la question, de très importantes acteurs du secteur aux Etats-Unis, tel Comcast, promettent d’en revenir à une facturation liée à la quantité de données échangées par le titulaire d’un abonnement. Pour les fournisseurs d’accès, la mesure vise à empêcher la captation de bande passante par une infime minorité de très gros consommateurs au détriment de l’immense majorité des abonnés. Pour d’autres, l’argument n’est qu’un prétexte ; il s’agit surtout d’augmenter la rentabilité de l’activité. Les mêmes critiquent surtout des mesures qui risquent de porter un coup d’arrêt au développement de l’offre de vidéo à la demande sur le point d’éclore. De la même manière, les services qui ont fleuri à partir de l’idée d’une connexion permanente patiront nécessairement de ce qui apparaît au fond comme une régression.

L’autre régression qui se profile à l’horizon, est celle du filtrage des contenus. Les signaux se multiplient qui indiquent que ce qui apparaissait jusqu’à présent comme un tabou risque bien de tomber dans les prochaines années. Evoquons le plus caricatural : les récentes déclarations de Michèle Alliot-Marie, Ministre de l’Intérieur et de Nadine Morano, secrétaire d’Etat à la famille qui plaident toutes deux pour un filtrage des sites pédophiles. Il n’aura échappé à personne que ce qui compte dans ce genre de déclaration est moins les sites pédophiles – qui ne sont qu’un prétexte, que la notion de filtrage elle-même, susceptible d’être appliquée à bien d’autres choses plus intéressantes, comme les contenus piratés ou, éventuellement, les sites impertinents…

A lire sur Homo Numericus : www.homo-numericus.net/spip.php?breve980


Le mirage d’un Internet sous contrôle

Depuis quelques mois, le ton a changé. On entend de plus en plus souvent des mots tels que « modérer », « filtrer », « surveiller », « contrôler », « bloquer »…. Derrière on trouve pêle-mêle cités les sites de partage de vidéos en ligne, l’encyclopédie en ligne Wikipédia, les échanges sur les réseaux p2p, les sites d’enchères, les forums Usenet, accusés l’un par exemple de permettre le piratage de Bienvenue chez les ch’tis, l’autre de mettre à disposition des images à caractère pédo-pornographique. L’amalgame et la confusion sont de mise. Leur point commun : ils concourent à l’idée qu’il faut davantage de contrôle et de sécurité.

[...]

Attenter à ce principe de neutralité, ce serait remettre en cause les fondements même du réseau, ce pour quoi aujourd’hui il fonctionne, et il est devenu aussi important et vivant. Ce principe est fondamental pour l’innovation, la création et la liberté d’expression. C’est grâce à lui qu’il est possible de tenir un blog, contribuer à Wikipédia, utiliser Skype, ou même de développer un nouveau logiciel. On ne peut pas y faire n’importe quoi, et il n’échappe pas à la loi. Mais il ne peut pas exister dans un système qui privilégierait la surveillance, le contrôle et le filtrage

Lire l’article d’Astrid Girardeau sur Ecrans.fr : www.ecrans.fr/Le-mirage-d-un-Internet-sous,4888.html

posté par Cyrille


25/06/2008

Quelles sont les véritables raisons de l’effondrement des bâtiments du World Trade Center?

J’ai attiré l’attention sur les insuffisances scandaleuses des rapports « finals » financés par le gouvernement américain. J’ai aussi présenté des preuves multiples en faveur d’une hypothèse alternative. En particulier, la théorie officielle manque de reproductibilité en ceci qu’aucun modèle concret ou des bâtiments (avant ou depuis le 11/09/01) n’ont été observés s’effondrant complètement à cause des mécanismes proposés, fondé sur l’incendie. D’autre part, des centaines de bâtiments ont été complètement et symétriquement démolis par l’utilisation d’explosifs placés au préalable. Et les réactions chimiques à hautes températures peuvent expliquer les grandes flaques de métal fondu remarquées, sous les tours et le WTC 7, ainsi que le sulfitage de l’acier de construction.

L’hypothèse de démolition contrôlée ne peut pas être écartée comme une « science de pacotille » parce qu’elle satisfait mieux à la reproductibilité et à la parcimonie des essais. Elle doit être sérieusement (scientifiquement) examinée et débattue.

Un panel véritablement indépendant, interdisciplinaire, international, devrait être formé. Un tel panel considérerait toutes les hypothèses viables, y compris la théorie des explosifs placés avant, guidé non pas par des idées ou des contraintes politisées, mais plutôt par des observations et des calculs, pour arriver à une conclusion scientifique. Si possible, ils interrogeraient, sous serment, les fonctionnaires qui ont approuvé le rapide retrait et la destruction des poutres d’acier et des colonnes du WTC avant qu’elles puissent être correctement analysées.

Aucune des études financées par le gouvernement n’a fourni d’analyse sérieuse sur l’hypothèse de démolition explosive. Jusqu’à ce que les mesures ci-dessus soient prises, l’affaire d’accuser des Musulmans entraînés comme des malades, à l’origine de toutes les destructions du 11/09/2001, est loin d’être irréfutable. Cela ne rime précisément à rien.

Et ce fait devrait représenter une préoccupation considérable pour les Américains. (Ryan, 2004).
Nous devons manifestement découvrir ce qui a vraiment provoquer l’effondrement des gratte-ciel du WTC.

Les implications de ce qui est arrivé le 11/09/2001 dénoncent clairement des partisans politiques. La physique jette la lumière sur le problème que nous ignorons à nos périls quand nous contemplons les guerres qui ont eu lieu et qui peuvent encore être justifiées sur la base de la tragédie du 11/09/2001 et de son interprétation « officielle ».

A cette fin, le NIST (National Institute of Standards and Technology) doit diffuser les 6899 photos et les plus de 300 heures d’enregistrements vidéo acquis la plupart du temps par des partis privés qu’ils admettent détenir (NIST, 2005, p. 81). Les preuves concernant le WTC 7 et son effondrement mystérieux ne doivent pas être dissimulées. En particulier, les photos et les analyses du métal fondu observé dans les sous-sols des deux tours et du WTC7 qui doivent être données immédiatement à la communauté internationale des scientifiques et des ingénieurs. Par conséquent, avec d’autres, je réclame la diffusion de ces dernières et de toutes les données pertinentes pour un examen minutieux par une équipe interdisciplinaire et internationale de chercheurs.

L’hypothèse de démolition par explosifs sera considérée : toutes les options seront envisagées.

lire l’enquête détaillée sur mondialisation.ca : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=viewArticle&code=E.+20060921&articleId=3288

Posté par Cyrille.


Pendant la faillite du sarkozysme, la contre-révolution se poursuit.

Que le président élu en 2007 se révèle un médiocre gouvernant, incapable d’assurer le fonctionnement de l’appareil d’État et de comprendre les subtilités des institutions européennes et des relations internationales, cela ne doit pas étonner non plus. Médiocre gestionnaire dans les années 1990, élu d’un « système » local lié aux intérêts financiers plus que d’une fraction représentative du peuple souverain, il ne doit sa fulgurante ascension qu’à sa capacité à incarner la schizophrénie d’une société post-industrielle écartelée entre le vertige de la réussite individuelle et celui de la chute collective. Comment nier que cette ascension s’est produite grâce à la complicité d’un appareil médiatique sans capacité réflexive et dans le contexte de vide politique de l’épuisement concomitant du gaullisme et de la social-démocratie ? Et comme, contrairement au modèle américain d’une contre-révolution néoconservatrice réussie malgré l’insignifiance de son héraut, les élites françaises ne disposent pas de structures de représentation qui soient autonomes de l’État centralisé – ni lobbies puissants ni laboratoires politiques sérieux –, elles se sont retrouvées avec une marionnette dont personne n’était capable de tirer les fils, sinon les opportunistes qui savent en flatter la vanité inquiète et en obtenir, au jour le jour, prébendes et privilèges. Dans un contexte économique défavorable, sans autre modèle idéologique que celui de la compétition libérale et de l’ajustement par la flexibilité et l’exclusion, il était impossible que l’illusion de l’omnipotence du président se maintienne.
[...]
Bien entendu, la contestation est aujourd’hui forte sur le « pouvoir d’achat » (qui n’a jamais été un « pouvoir », sinon pour ceux qui n’achètent pas mais « commandent ») et sur les tarifs de l’énergie, qui étranglent les ménages et les petites entreprises agricoles, industrielles et de transport, et privent les classes moyennes des consommations symboliques (loisirs, culture, voyages…) de leur statut. Sans doute doit-on voir là la meilleure occasion d’une remise en cause des illusions populistes vendues par le candidat Sarkozy lors de la campagne électorale de l’année 2007. Mais le venin de la délégitimation du partage social de la valeur continue de produire ses effets, notamment à travers la dénonciation obsessionnelle des « fraudeurs » à l’aide sociale, du « déclin » généré par la réduction du temps de travail à 35 heures hebdomadaires et bien sûr de l’« invasion » de la « misère du monde » et des menaces sur la « civilisation » que représenteraient les « fanatiques ». L’heure d’une réaction sociale de grande ampleur ne semble pas venue, comme l’illustre l’inefficacité de chacun des mouvements qui a battu le pavé des villes depuis l’automne 2007.

Lire l’article en entier sur La lampe-tempête : http://lampe-tempete.blog.lemonde.fr/


01/06/2008

Hacker Space Fest (french session)

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HACKER SPACE FEST du 16 au 22 Juin 2008 a Vitry sur Seine près de Paris.

A quoi ressemblerait l’Internet sans hackers ? Que serait l’informatique sans le logiciel libre ? Que serait une culture sans partage, enclose par des canaux médiatiques et restreinte par des techniques de DRM ? Gilbert Simondon serait-il content de vivre à notre époque ? Autant de questions qui seront débattues durant le premier Hacker Space Fest qui se déroulera du 16 au 22 juin près de Paris, France, dans la zone industrielle de Vitry-sur-Seine.

Le premier Hacker Space Fest (HSF) se déroulera au /tmp/lab près de Paris en juin 2008. L’objectif du festival est de rassembler des intervenants d’origines culturelles et technologiques diverses, en provenance des différents Hacker Spaces et Zones Autonomes de France et d’Europe (et d’ailleurs, s’ils peuvent nous rejoindre) pour partager leurs expériences et témoigner de leur actualité.

Le terme générique de « hacking » signifie dans ce contexte « l’usage créatif de la technologie » et non pas « la pénétration illégale de systèmes informatiques » (la propagande politico-médiatico-terroriste nous importe peu).

Ce festival est autonome, bénévole et collaboratif. Nous vous encourageons à y contribuer de quelque façon que ce soit en rejoignant notre équipe pour cet évènement, ou soumettant une conférence, en proposant un atelier ou en organisant un concert, une performance, une exposition ou un évènement associé à côté de chez vous.

http://www.hackerspace.net/

Ce festival traite de tous les détournements et hacks existants, tant au niveau technique, musical, artistiques que culturel.

Le pré-enregistrement est nécessaire car le nombre de place est limité:
http://www.tmplab.org/subscribe/

Regardez le programme sur:
http://www.hackerspace.net/schedule

http://www.tmplab.org/

L’entrée est sur donation libre (conseillée de 50 euros pour couvrir les frais), donnez plus si vous êtes salariés ou riches ;-) donnez moins si vous êtes étudiant, chômeur ou en difficulté.

Posté par Hellekin et Philippe.


16/05/2008

Appel à une mobilisation citoyenne pour l’art et la culture

Face au désengagement sans précédent de l’Etat, des artistes et des acteur(e)s du monde de l’art et de la culture, tous domaines confondus, se sont réunis pour affirmer le caractère essentiel de la création, le droit inaliénable pour tout être humain d’accéder à l’imaginaire et à la pensée, à l’éveil sensible et à l’esprit critique.

Tous les champs et toutes les disciplines de l’art et de la culture appellent à une mobilisation pour une politique culturelle ambitieuse, intelligente et généreuse, à la hauteur de l’enjeu démocratique.

Sauvons la culture !
Manifeste d’intérêt général pour l’art et la culture,
à lire, à signer et partager sur le site : http://www.sauvonslaculture.fr/

Posté par Cyrille.


09/04/2008

Tibet libre!

Classé dans : désintoxicant, liberté d'expression, libertés, paix @ 12:35

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Le drapeau d’un pays qui n’existe plus depuis bientôt 60 ans, le Tibet. Pour une plus grande visibilité de la cause des tibétains n’hésitez pas à télécharger la version haute définition disponible en un click sur l’image et à l’imprimer pour la partager.


20/03/2008

Anonymous, le mystérieux réseau des internautes qui veulent détruire la Scientologie

Classé dans : désintoxicant, liberté d'expression @ 22:05

Pour un peu, on se croirait dans le film Matrix. La superproduction mettait en scène une poignée de résistants, tentant de libérer leurs congénères de la réalité virtuelle dans laquelle les avaient plongés des machines cybernétiques. Sauf qu’ici, la machiavélique intelligence artificielle s’appelle l’Eglise de Scientologie. Et les résistants se sont baptisés « Anonymous », les anonymes. Un réseau international d’internautes qui a entrepris de détruire l’organisation fondée, voici un demi-siècle, par l’auteur de science-fiction américain Ron Hubbard.
Des cybermanifs planétaires

Ce samedi 15 mars, passant du virtuel au réel, ils manifesteront, un peu partout dans le monde, devant les sièges locaux de l’Eglise de Scientologie. Pour la deuxième fois. Le 10 février, déjà, une bonne dizaine de milliers d’anonymous se sont rassemblés pacifiquement à New York, Los Angeles, Boston,Washington, Toronto, Melbourne, Sydney, Oslo, Londres, Dublin, Bruxelles…

Une cybermanif planétaire. Du jamais vu dans l’histoire mouvementée de la secte. Car, jusqu’à présent, il n’y avait que les victimes et leurs familles, épaulées par des organisations anti-sectes, pour se mobiliser. Autrement dit, pas grand monde…

A lire sur Bakchich : http://www.bakchich.info/article2996.html


Déclaration des Anonymes :

Ce message est adressé à l’Eglise de Scientologie.

Nous sommes Anonymous.

Depuis des années, nous vous observons dans l’ombre. Vos campagnes de désinformation, la répression des dissidents ainsi que votre nature litigieuse, tout cela a attiré notre attention. Avec la diffusion de votre dernière vidéo de propagande sur Internet, l’extension de votre influence nefaste sur ceux qui vous font confiance, ceux-la meme qui vous appellent dirigeants, est devenue claire a nos yeux. Anonymous a donc décidé que votre organisation devrait être réduite a néant. Pour le bien de vos adeptes, pour le bien de l’humanité et pour notre propre amusement, nous nous devons de vous expulser d’Internet et de démanteler la Scientologie sous sa forme actuelle.

Nous vous reconnaissons comme un adversaire de taille, ainsi nous nous préparons pour une longue, très longue campagne. Vous ne pourrez lutter éternellement contre la conscience populaire. Vos méthodes, hypocrites et souvent frauduleuses, ont sonné le glas de votre organisation. Vous ne pouvez vous cacher car nous sommes partout, nous représentons toutes les classes de la societé actuelle : nous sommes vos facteurs, vos bouchers, vos cadres, vos médecins, vos voisins, vos amis. Anonymous ne peut etre éradiqué car nous sommes une volonté présente en chacun, pour chaque Anonymous qui tombe, dix prendront sa place. Anonymous est Légion car nous sommes Innombrables, dans chaque villes, de chaque pays.

Il ne fait aucun doute que vous utiliserez l’action d’Anonymous en tant qu’exemple de la persécution subie par vos membres. La Scientologie classifiant comme « SP » les personnes à traquer et à faire taire, nous acceptons cette étiquette. Vos croyants se reveilleront et verront que leur salut n’a pas de prix. Ils comprendront alors que le sentiment de frustration et d’injustice qu’ils ressentent n’est pas issu d’Anonymous mais bien de la manipulation à laquelle ils ont été soumis depuis des années.

Pour défendre notre cause, Anonymous demande à tous ceux qui défendent les mêmes idéaux de descendre dans les rues le 10 février, date anniversaire de Lisa McPherson décédée entre les mains de la Scientologie.

La connaissance n’est pas à vendre.

Nous sommes Anonymous. Nous sommes Légion. Nous ne pardonnons pas. Nous n’oublions pas.

sur Partyvan : http://partyvan.info/index.php/Project_Chanology/French


13/03/2008

Les Yes Men mettent le feu à Exxon !

Les Yes Men allument un nouveau feu canularesque à GO-EXPO, la plus grande importante conférence canadienne de l’industrie pétrolifère.

Devant une respectable assemblée de 300 professionnels du secteur, Mike et Andy – s’exprimant respectivement au nom d’Exxon Mobil et du National Petroleum Council (NPC) – ont tenu publiquement des propos pour le moins surprenants. Le faux représentant du NPC a en effet présenté les résultats très attendus d’une étude ordonnée par Samuel Bodman, actuel secrétaire américain en charge de l’énergie. Dans son intervention, il a alerté l’opinion sur les risques énormes de catastrophe que faisaient courir à l’échelle mondiale les politiques énergétiques conduites par les gouvernements canadiens et américains. Il a cependant tenu à rassurer le public en annonçant que, dans le pire des scénarios possibles, l’industrie du pétrole resterait en mesure « de continuer à faire couler le pétrole » et qu’elle transformerait en milliards de bénéfice le prix des malheureuses victimes. Établissant un parallèle subtil entre les ressources tirées de la chasse aux baleines et celles susceptibles d’être dégagées d’un recyclage industriel du volume de chair humaine rendu disponible par une catastrophe, Shepard Wolff a, au nom du NPC, présenté le Vivoleum, un produit énergétique révolutionnaire inventé par Exxon Mobil et permettant de tirer un profit de l’exploitation des résidus des futurs cadavres. « L’usage croissant des énergies fossiles multiplie les risques d’un désastre, mais cela signifie aussi un potentiel accru en termes de matières premières disponibles pour la fabrication de notre Vivoleum. Grâce à ce système, l’essence continuera à couler pour ceux d’entre nous qui survivrons » a déclaré Florian Osenberg, le faux porte-parole d’Exxon Mobil…
vivoleum

A lire sur HNS-info : http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=11488

Posté par Cyrille.


Créer, c’est résister. Résister, c’est créer.

Il y a 62 ans, le Conseil national de la Résistance, dans la clandestinité, a jeté les bases du système social français, que nous voyons, mois après mois, se faire démanteler par la droite. Voici ce qu’en disaient les acteurs de ce temps lointain, mais pourtant si moderne…

L’appel des résistants

Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection :  » Créer, c’est résister. Résister, c’est créer « .

sur Dailymotion : http://www.dailymotion.com/video/x1irg4_lappel-des-resistants_events

écouter sur ce sujet l’émission de Daniel Mermet, Là-bas si j’y suis du 14 mars 2008, sur labas.org : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1395


07/03/2008

Pierre Carles: «La critique des médias est aussi un business»

Documentariste radical, le réalisateur de «Pas vu pas pris» et «Attention danger travail» pose un regard critique sur les médias et le salariat.

voici des extraits de l’interview menée par Roderic Mounir pour le quotidien suisse le courrier:

Les pauvres, les prolétaires voient-ils vos films?

Non. Ils ont peu de chance de les voir tant qu’ils ne sont visibles que dans des salles de cinéma «art et essai». Nos films sont persona non grata à la télévision. Canal+, qui a censuré mon premier film, se complaît dans la gaudriole, la satire inoffensive. Cette chaîne n’est pas un modèle de liberté de la presse, elle sait très bien quelles sont les limites à ne pas dépasser et aussi ne pas déplaire à certains annonceurs. Même Arte refuse mes films. Pourtant, avec 92000 spectateurs en moyenne – 160000 pour Pas vu pas pris –, mes cinq documentaires ont plutôt bien marché en salles.

Internet et les chaînes du câble n’offrent-ils pas de débouché?
Pas vraiment. Ces chaînes fractionnent le public: comme Pink, la chaîne pour les homosexuels, ou Season, la chaîne des chasseurs/pêcheurs. Peut-être y aura-t-il un jour une chaîne des lecteurs du Monde diplomatique? Cela ne permet pas de toucher le grand public. Mais le passage à la télé n’est pas un but en soi, il est plus important de conserver son indépendance et un contrôle éditorial. A la télé, on peut montrer des grèves, des usines qui ferment, des ouvriers qui pleurent, tant qu’on reste dans le registre compassionnel. Remettre du sens politique, établir des parallèles dérangeant pour le pouvoir, dévoiler la véritable nature du petit écran qui est de maintenir passive la majorité de la population pour mieux lui faire gober n’importe quoi, ça on n’en veut pas.

Vos films doivent-ils susciter l’action?
Je dirais plutôt une prise de conscience. Ce qu’en font les gens, ce n’est plus mon problème. Je me méfie des films de propagande, qui donnent des consignes ou des mots d’ordre au spectateur. On peut militer sans être militaire, sans vouloir un public moutonnier que l’on met au pas. Pas vu pas pris était un film relativement manipulateur, difficile de ne pas adhérer au combat de ce Pierre Carles contre les méchants grands loups des médias. Mais, depuis dix ans, je suis de plus en plus attentif à ne pas forcer la main du spectateur comme le fait Michael Moore dans ses films.

En France, le site web Acrimed et le journal Le Plan B, entre autres, jouent un rôle d’observatoire critique des médias. Est-ce suffisant?
Ce qu’ils font est salutaire mais c’est une goutte d’eau dans l’océan de la désinformation. Il faut aussi se méfier du business de la critique des médias, très à la mode. L’ancien animateur Daniel Schneidermann a lancé son blog de critique des médias. Mais sa critique reste anecdotique ou opportuniste. Son indignation est à géométrie variable. La vraie question à poser est celle de l’hégémonie d’un discours: TF1, France2 et France3 disent tous la même chose dans leurs journaux télévisés. Une démarche radicale consisterait à exiger la suppression de certains de ces médias. Pour supprimer TF1, il suffit de se référer au programme du Conseil national de la Résistance (adopté en mars 1944, très influencé par les communistes, il prônait l’indépendance de la presse à l’égard des puissances d’argent, ndlr).

Pierre Bourdieu estimait impossible d’exposer ses idées à la télévision. Certains, à l’extrême gauche, tel Alain Krivine (LCR), croient en revanche à un compromis sans compromission.
En allant à la télévision, ils s’interdisent de critiquer les médias qui participent pourtant du système qu’il combattent. Il les légitiment comme s’ils n’étaient pas leurs ennemis! José Bové est allé menotté dans l’émission de Michel Drucker: se laisser «clownifier» ainsi est pathétique.

A lire en entier sur Le Courrier : http://www.lecourrier.ch/

La plupart des documentaires de Pierre Carles sont à voir sur Dailymotion: http://www.dailymotion.com/relevance/search/pierre%2Bcarles


06/03/2008

Un film à voir et à débattre : « José Bové : le cirque médiatique »


Produit par « La Sardonie libre », diffusé par Le Plan B , le film de Damien Doignot – « José Bové : le cirque médiatique » – analyse et met en débat le rapport que les contestataires entretiennent avec les médias, à travers l’exemple de la médiatisation de José Bové (et très secondairement d’Olivier Besancenot). L’occasion pour nous de poser quelques questions, et de les mettre, à notre tour, en débat.

Evidemment, ce n’est ni le militant, ni le porte-parole, et encore moins la personne de José Bové qui sont en cause dans ce film, mais les effets et les méfaits d’une médiatisation dont il fut à la fois l’acteur et la proie. Un symbole…

lire la suite Acrimed : http://www.acrimed.org/article2843.html

le film est visible sur Zalea : http://www.zalea.org/spip.php?article862


Poudre aux yeux

Pour Kubrick, dans Orange mécanique, le clochard symbolisait la vérité émise par la base du peuple, l’authenticité écorchée vive, à fleur de peau…

Gauche droite, tout le monde en prend pour son grade, et à dire vrai quand on les écoute arguer, c’est on ne peut plus légitime !!!

« Une société est jugée au regard qu’elle porte sur les blessés de la vie ». Jean-Paul II

Un documentaire inédit et en exclusivité sur Dailymotion signé des Enfants de Don Quichotte.
71 minutes de résistance au présent.
Le 26 octobre 2006, de simples citoyens se mobilisent pour fédérer les sans abris de Paris et défendre leurs droits.
Voici l’histoire de leur combat dont ce film se veut être un prolongement, une arme et un outil.
Véritable camp retranché, le canal saint martin fut pendant quelques mois l’expression d’une nouvelle forme de résistance.

sur http://www.dailymotion.com/

Posté et commenté par Dim.


15/02/2008

Sauvons Internet

Les artistes ont toujours su et pu tirer pleinement parti des bouleversements sociaux et techniques de leur époque. Marquant souvent ainsi le début d’une nouvelle ère dans l’histoire de l’art, et, en complicité avec le public, dans celle de leur société. Nous nous sommes vus à l’aube d’un tel renouveau avec l’émergence de l’outil absolu de la communication, le réseau Internet. Mais suite à la ruée des startups vers leurs fameuses stock-options, dans un engouement spéculatif aveugle, ne comprenant pas que l’Internet n’était pas qu’un grand magasin à tout et n’importe quoi, la bulle éclata. Emportant cruellement avec elle tous les espoirs qu’elle nous avait fait miroiter. Et c’est les épaules baissées que nous sombrons de nouveau dans la morosité, le désarroi et la conjoncture. L’histoire des Hommes et l’histoire de l’art restent en stand-by. Et c’est dans cette atmosphère d’incertitude, où l’on serait prêt à accepter n’importe quoi, que l’on constate un durcissement législatif et judiciaire inquiétant, appuyé par les ayants droit de l’industrie du divertissement visant à compromettre le rôle fondamental du réseau. Et c’est en toute mauvaise foi, au mépris du bon sens et de la liberté individuelle, que nous assistons à des tentatives de transpositions de concepts issus d’un autre monde et d’une autre époque, envers l’outil le plus moderne que nous n’ayons jamais connu ni même rêvé…

lire l’article de Camille Harang sur Témoignages – Framasoft : http://www.framasoft.net/article3642.html

Posté par Cyrille.


Alain Badiou: « Il y a une barbarie sarkozienne »

Auteur d’un pamphlet contre Sarkozy, le philosophe refuse de remiser l’utopie communiste et raille la « politique de civilisation ».

Son éditeur n’en revient pas: plus de 20 000 exemplaires écoulés, des libraires enthousiastes et des lecteurs qui d’habitude n’ouvrent jamais un livre de philo. Alain Badiou, vieux mao sur le retour, a tapé juste.

En 155 pages, son pamphlet, « De quoi Sarkozy est-il le nom? », aussi brutal que bien écrit, étrille sans concession celui qu’il surnomme « l’Homme aux rats » -allusion à la fable du « Joueur de flûte de Hamelin », et au titre de l’une des « Cinq psychanalyses » de Freud, qui présente un personnage obsessionnel.

Sarkozy et sa « rupture » sont le produit, dit-il, d’un « pétainisme » transcendental de la France, qui se nourrit de peurs. De même que la Restauration voulait effacer la Révolution française et Pétain, le Front populaire, Sarkozy, lui, veut « liquider » Mai 68.

Comme il l’avait fait dans « Circonstances 1″, Badiou fustige au passage la « démocratie électorale » (autrefois il aurait écrit « bourgeoise ») qu’il considère comme une imposture:

« Le suffrage universel serait la seule chose qu’on aurait à respecter indépendamment de ce qu’il produit? Et pourquoi donc? »

Le succès de son petit livre, et l’antiparlementarisme qu’il véhicule, a soulevé de nombreux haut-le-coeur, notamment chez les intellectuels « antitotalitaires ». Alain Finkielkraut, abasourdi par le retour à la mode de Badiou, a ainsi déploré ce « symptôme du retour de la radicalité et de l’effondrement de l’antitotalitarisme »…

voir les vidéos et lire l’interview sur Rue89 : http://rue89.com/2008/01/26/alain-badiou-il-y-a-une-barbarie-sarkozienne

Posté par frédéric.


12/02/2008

Les RG s’inquiètent du renouveau de l’extrême gauche « autonome »

On l’avait remarqué depuis les manifestations qui avaient immédiatement suivi l’entrée en fonction de Nicolas Sarkozy: il existe en France un renouveau de la mouvance « autonome » d’extrême gauche, qui avait aussi fait parler d’elle lors des mobilisations contre le CPE en 2006 et contre la loi LRU, en 2007.

Les Renseignements généraux, qui ont travaillé sur ces groupes, ont interpellé ces derniers mois, à Toulouse, à Bourges, en Bretagne et en région parisienne, plusieurs jeunes d’une vingtaine d’années, dont certains en possession d’explosifs artisanaux, et qualifiés un peu rapidement par les enquêteurs « d’anarcho-autonomes ».

Faut-il réellement ranger, comme de nombreux médias l’on fait en reprenant intégralement et sans recul des informations policières, cette « nouvelle autonomie » parmi les dangers terroristes? C’est aller un peu vite. Car, si dans une interview au Figaro du 1er février, la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot- Marie, met en garde contre la « résurgence violente de l’extrême gauche radicale » en invoquant le danger de voir resurgir des clônes d’ « Action directe, des Brigades rouges ou de la Fraction armée rouge », la situation est bien différente de celle de la fin des années 70, qui voyait s’écraser la queue de comète du mouvement maoïste…

A lire sur Rue89 : http://www.rue89.com/


Vote électronique : les boîtes noires de la démocratie

Le vote électronique a été imposé à un million et demi d’électeurs lors des scrutins de 2007, sans aucun débat, ni parlementaire ni avec la population.

Et sans tenir compte des expériences passées, comme celle d’Irlande où le vote électronique a été abandonné, après 52 millions d’euros de dépenses.Cette intrusion technologique qui « rend opaque ce qui était visible », selon la formule du Conseil constitutionnel, est lourde de risques : pannes, bugs, piratages, fraudes indétectables, sans oublier l’exclusion des citoyens du contrôle des urnes.

Ce livre souligne, en le remettant dans son contexte historique et international, que le vote électronique n’est pas l’amélioration démocratique qu’ont vendue des docteurs Folamour de l’administration et des marchands de machines de vote. Les auteurs contribuent ainsi au débat dont ont été privés les citoyens de France.

Le livre de Perline et Thierry Noisette, Vote électronique : les boîtes noires de la démocratie, est à acheter ou à télécharger sur le site de ILV-Edition : http://www.ilv-edition.com/librairie/vote_electronique__les_boites_noires_de_la_democratie.html

Avoir des idées, c’est dur. Avoir des voix, c’est facile! Grâce au ministère de l’intérieur et aux machines à voter Nedap ESF1, faites-vous élire en cinq étapes, avec ou sans programme…

Pour apprendre comment pirater une machine à voter lisez l’article sur rue 89 : http://www.rue89.com/2008/02/08/comment-pirater-une-machine-a-voter


06/02/2008

Culture multimédia : pétition contre le gel des subventions

Classé dans : culture, liberté d'expression, politics, précarités @ 11:54

Nouvelles coupes sombres dans le budget de la culture. Cette fois, c’est l’art multimédia qui subit le désengagement de l’Etat. Premières victimes : les ECM, espaces culture multimédia, un programme qui, depuis dix ans, sensibilise et initie le public aux technologies, prioritairement sous l’angle culturel, et soutient la création numérique. La rumeur bruissait depuis novembre : les ECM, convoqués au compte-gouttes par les directions régionales des affaires culturelles (Drac), se sont vus retirer leurs subventions. Des sommes qui peuvent paraître dérisoires (entre 10 et 30 000 euros), mais qui sont essentielles pour plusieurs de la centaine de structures concernées. Programmations annulées, postes menacés et plusieurs lieux voués à la disparition…

Alire sur Libération.fr : http://www.liberation.fr/culture/306002.FR.php

Le ministère de la Culture, sans concertation ni délai, sans fournir un quelconque argumentaire, a fait le choix de son désengagement de la culture multimédia remettant en cause son soutien à plus de 115 lieux en France, aux festivals d’arts numériques et à la création multimédia. Cet acte met devant le fait accompli autant les acteurs que les collectivités, qui elles aussi se sont engagées dans ces politiques.

signer la pétition sur le site culture-multimedia.org : http://www.culture-multimedia.org/

posté par Cyrille.


Je suis un marxiste en robe bouddhiste

dalai lama
Entre deux rencontres très politiques avec les autorités italiennes, entre deux « enseignements » très bouddhistes devant un stade milanais plein à craquer, le Dalaï Lama nous a accordé une interview en deux parties. C’est un homme chaleureux et jovial, qui ne manque pas une occasion de s’esclaffer. Rien de compassé dans son attitude. Pas de langue de bois, pas de sermon, pas de récrimination, pas même de plainte. Il parle du Tibet, de la Chine, de l’impermanence, des delphiniums, du besoin d’un « autre être humain », d’une « sérénité laïque ». Entretien avec le pape et leader politique le plus cool de la planète.

lire l’interview exclusive sur le nouvel obs : http://tempsreel.nouvelobs.com/


18/01/2008

Les « médiactivistes » : Internet et les fils RSS redistribuent la politique

Depuis le début des années 90, Olivier Blondeau et Laurence Allard étudient les usages de l’Internet. Plus précisément, les usages politiques et militants du réseau. Lui est docteur à l’Institut d’études politiques de Paris. Elle est sémiologue et maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université de Lille 3. Ensemble, ils viennent de publier l’histoire, mouvementée et internationale, de l’activisme sur Internet: «Devenir Media» (éditions Amsterdam, 2007). C’est un récit fouillé, où Internet n’est jamais réduit à un simple « outil technologique ou à un média qui viserait à ré-enchanter la démocratie », mais décrit comme un « laboratoire d’expérimentation » où tout serait à (ré)inventer, y compris la démocratie.

Ce qu’ils analysent n’est ni plus ni moins l’enjeu d’une parole nouvelle, où se fonderaient Internet, téléphone mobile, vidéo, cartographie, géo-localisation. Reconnus parmi les observateurs français les plus pointus des logiciels libres (1), Blondeau et Allard reprennent à leur compte le cri de ralliement des «hacktivistes» (contraction de «hacker», génie de l’informatique, et d’activiste): « L’information veut être libre », en y ajoutant un appendice de taille, « libre de circuler »…

A lire sur MediaPart : http://www.mediapart.fr/


03/01/2008

José Bové a entamé une grève de la faim pour un moratoire sur les OGM, par l’application de la “clause de sauvegarde »

« Depuis hier soir, j’ai cessé de m’alimenter, a-t-il déclaré sur France Inter. J’ai pris un bouillon clair hier et depuis ce matin je suis à l’eau. » Voici les mots de José Bové sur france Inter ce matin dans une interview que vous pouvez écouter ici : http://grevedelafaim-moratoire-ogm.org/. Il s’est installé avec 15 autres militants grévistes de la faim dans les locaux du DAL, 24 rue de la banque à Paris 2ème.

GREVE DE LA FAIM A DUREE INDETERMINEE :
OBJECTIF : Un réel moratoire sur les OGM pesticides avec l’application de la clause de sauvegarde européenne sur le maïs Monsanto 810, seul autorisé à la culture.
L’engagement de saisir l’Union Européenne avec la clause de sauvegarde est inscrit en toutes lettres comme conclusion du Grenelle de l’environnement et a été confirmé devant l’Assemblée Nationale par J. Louis Borloo.
Depuis le Gouvernement a reculé en trahissant sa parole et en ne mettant en place qu’un arrêt de la vente des semences jusqu’au 9 février 2008.
Notre action porte sur un objectif précis, réalisable et correspond à l’engagement donné par les Pouvoirs Publics.

La Confédération Paysanne a annoncé hier dans un communiqué de presse
:
Alors que le projet de loi OGM sera examiné les 15-16-17 janvier 2008 au Sénat, et les 5-6-7 février 2008 à l’Assemblée Nationale, avec de nombreuses ONG, la Confédération paysanne appelle tous les citoyens à interpeller leurs parlementaires afin que ceux-ci votent une loi qui garantisse la liberté et le droit à produire et consommer sans OGM.

Elle les appelle aussi à signer massivement la pétition « pour la liberté et le droit de produire et consommer sans OGM » disponible sur le site www.stop-ogm.org avant le 15 janvier.

Le mois de janvier sera décisif pour l’avenir de l’agriculture française, car le gouvernement soumet au Parlement son projet de loi sur les OGM. S’il devait être voté en l’état, ce projet de loi rendrait possible le développement des cultures d’OGM au mépris complet des engagements pris à l’issue du Grenelle de l’environnement.

Les OGM ne peuvent «coexister» avec d’autres formes d’agriculture sans les condamner inexorablement à une contamination croissante. La «coexistence» est un leurre qui nous privera définitivement de notre liberté de produire ou de consommer sans OGM.

Signer et faites circuler la « Pétition pour la liberté et le droit de produire et consommer sans OGM » : http://www.stop-ogm.org/

Soutenir les grévistes de la faim qui a débuté le 3 janvier (à Paris, Clermont-Ferrand), et les mobilisations en région lyonnaise et en Bretagne : http://grevedelafaim-moratoire-ogm.org/

Sur le site de la Confédération Paysanne : http://www.confederationpaysanne.fr/

Chaque jour la radio du Minsitère de la crise donne la parole au grévistes de la faim, ils font le point sur leur lutte, leurs motivations, réfléxions à écouter sur : http://radio-ministere.bellinux.net/
Radio ministère


17/12/2007

Des choses qui n’existent pas

Classé dans : anarchisme, désintoxicant, liberté d'expression @ 14:17

AVEZ-VOUS entendu parler de Pierre ? C’est un lycéen de Nantes. Il a 17 ans. Voilà deux semaines, le mardi 27 novembre, il est allé manifester contre la réforme sarkozyste de l’université. Il se trouvait sur les pelouses du rectorat, avec un bon millier de manifestants, quand les CRS et les flics sont arrivés, et ont chargé. Brutalement. En tirant au Flash-bail. Pierre a reçu une balle dans l’œil. Transporté en urgence à l’hôpital. Dès le lendemain, le préfet se sentait en mesure d’affirmer aux journalistes que le diagnostic était «plutôt rassurant ». Ce préfet est formidable. Il est plus rapide que les médecins du CHU. Lesquels, deux jours plus tard, estimaient le pronostic « incertain » et relevaient un «potentiel de risque de perte complète de la fonction visuelle » : « Des complications peuvent survenir (décollement de la rétine, glaucome post-traumatique). » A l’heure qu’il est, Pierre est sorti de l’hôpital. Il a 23 jours dTTT. Et le pronostic est toujours incertain.

Alors, aviez-vous entendu parler de Pierre ? Les médias ont été d’une discrétion de violette à son sujet. Après tout, un gamin qui risque de perdre un œil, ça n’est guère une information. Il n’avait qu’à pas. Il ne nous intéresse pas. Les seules victimes dignes d’attention sont celles auxquelles s’intéresse l’omniprésident Sarkozy.

Savez-vous qu’à Nantes, le jeudi 29, près de quatre mille jeunes ont manifesté pour protester contre les violences policières, et notamment celle-là ? Il semblerait que tout le monde ne trouve pas parfaitement normal le fait que le droit de manifester s’accompagne désormais du droit à avoir un œil en moins. Mais qu’est-ce que quatre mille personnes ? Dans les médias nationaux, rien ou presque.

Savez-vous qu’en fin de semaine dernière 30 universités françaises étaient encore bloquées ? 31 selon SUD-étudiants, entre 13 et 17 selon les anti-bloqueurs de « Libère ta fac »… Et que 41 lycées l’étaient aussi ? Là encore, les médias ont été d’une discrétion remarquable. Après tout, les principaux syndicats lycéens et étudiants Fidl, UNL et Unef ne soutiennent plus le mouvement, donc la ministre Pécresse a gagné, donc les blocages n’ont plus lieu d’être, donc c’est comme s’ils n’existaient pas, donc ils n’existent pas : pourquoi parler de choses qui n’existent pas ?

Pour être informé du fait que les facs françaises bougent, qu’elles bruissent encore de débats, d’assemblées générales, de manifs, de grèves, il n’y avait, ces derniers quinze jours, qu’un seul recours : les sites Internet du réseau Indymedia, à Paris, Lille, Nantes, Grenoble, Toulouse, Saint-Etienne, Clermont-Ferrand, ou Rebel-lyon à Lyon, Bellaciao à Paris, etc. Le tout formant une sorte de vaste place publique où claquent au vent les dazibaos, vivante, engagée, subjective, alimentée par des militants (donc pas forcément fiable : il faut recouper), avec tracts, vidéos, photos, appels à manifester, agit-prop, agendas, etc. Oui, c’est sur ce média alternatif, multiforme ouvert et bordélique qu’on pouvait (et qu’on peut toujours) s’en apercevoir, tellement il déborde de contributions ces jours-ci : la loi Pécresse, même assaisonnée de quelques milliards, ne fait tou­jours pas l’unanimité. Une info à transmettre à TF1…

Jean-Luc Porquet
Le Canard enchaîné – mercredi 12 décembre 2007

sur lucky : « http://lucky.blog.lemonde.fr


13/12/2007

sur portables d’écoutes

Nous sommes 49 millions en France à avoir cédé aux joies du téléphone portable. Une aubaine pour Orange, Bouygues, SFR et consorts. Mais aussi pour la police.

Avant, poser une écoute était compliqué. Avec le portable, plus besoin d’aller mettre une bretelle dans un hall d’immeuble. Grâce au tout-numérique, « brancher » un téléphone se fait en deux temps trois mouvements. D’abord, le policier doit convaincre le juge, qui, débordé par une bonne centaine de dossiers en cours, ne se fait généralement pas trop prier pour donner son feu vert. Une fois la commission rogatoire en poche, valable quatre mois, reste à la faxer à l’opérateur de téléphonie chez qui la « cible » est abonnée.
Dès lors, la manip’ est simplissime : le portable voit sa ligne automatiquement dérivée vers le central d’écoutes. Tous les services de PJ en ont un, qui fonctionne avec du matériel loué à l’année à des sociétés privées. En pianotant son code personnel sur son propre mobile, le policier va pouvoir écouter en « live » le portable branché. Et, comme sur son iPod, il peut faire des retours en arrière pour se repasser les meilleurs morceaux de l’enregistrement.
Coût d’une écoute sur un téléphone mobile : 700 euros par mois dans la poche de l’opérateur, réglés par le ministère de la justice.

Fini les planques
« Grâce aux portables, on a moins besoin de se lever à l’aube et de se coucher à pas d’heure pour faire des planques« , se réjouit un officier de police judiciaire.
Sans avoir besoin de mettre le juge au parfum, avec une simple réquisition téléphonique faxée à l’opérateur le policier reçoit sur son ordinateur, la « fadet », autrement dit la liste sur un an de tous ceux qui ont appelé ou été appelés par ledit portable.
Un clic de souris, et s’affichent sur sur l’écran toutes les relations de boulot, les amis , la famille, mais aussi le coiffeur, le médecin ou le banquier de l’heureux branché.
En faisant tourner un petit logiciel, l’OPJ peut même s’amuser à faire des statistiques sur la fréquence des appels, et découvrir ainsi qui sont les meilleurs copains ou copines.

Plus besoin de « filoches »
Sans sortir de son bureau, un policier peut suivre les déplacements du portable qui sert de mouchard. Quelle rue – à quelques metres près – son »client » a empruntée et à quelle heure, dans quel café il est allé prendre son petit noir, ou encore qui il a croisé et à quel moment, etc.
Une mine d’infos que l’opérateur garde au chaud pendant un an (tout comme le fadet), au cas où la police en aurait besoin.
Le tout mis sur DVD et mouliné avec un petit logiciel maison. « Si je veux savoir si untel ou untel a croisé mon client, pas de problème : j’entre les noms, et l’ordinateur me donne la réponse, en précisant quand, où, combien de fois et combien de temps« , détaille le même poulet.

En plus ça fait micro
La loi dite « Perben II » (qui modifie la loi sur les écoutes téléphoniques de 1991) a autorisé la sonorisation.
En clair, la pose de micros, que les services de PJ pratiquaient jusqu’alors en catimini et à la barbe des juges. Ça tombe drolement bien puisque tous les portables sortis récemment peuvent etre transformés en micro. Il suffit que l’opérateur envoie un code informatique pour déclencher à distance le mode « écoute discrète » (à condition que le portable reste en veille). Le policier peut alors entendre tout ce qui se dit dans la salle à manger, le bureau… Magique, non?

On n’en saura rien
Sur les 27 000 écoutes autorisées chaque année par les juges et les 4 millions de réquisitions téléphoniques, un grand nombre d’écoutés n’en sauront jamais rien. Le policier dira au juge que la ligne « n’a rien donné ». Pour la plupart citoyens lambda, le seul fait de posséder un mobile les aura rendus facilement « espionnables ». Car un juge peut signer une commission rogatoire autorisant une écoute sur n’importe quel quidam s’il pense qu’elle peut concourir à la manifestation de la vérité. Autant dire que ça fait potentiellement du monde. Quant aux voyous, même s’ils en connaissent les risques sur le bout des doigts, il leur arrive encore de se faire pincer à cause d’un portable. Encore heureux…

Jérôme Canard
le canard enchaîné du mercredi 5 décembre 2007


26/11/2007

Images sans paroles: les nouvelles oeuvres du web

Classé dans : culture, liberté d'expression @ 23:21

Selon l’actuel président de la république, s’exprimant à l’occasion de la divulgation de l’accord Olivennes, internet est “une chance pour la diffusion de la culture”. Comme le note Versac, cette description réduit le web au rôle de tuyau pour une production culturelle qui s’effectue ailleurs. Pourtant, comme s’en sont aperçus ceux qui savent se servir d’un ordinateur, internet est beaucoup plus qu’un simple véhicule. Il compose déjà, pour ses usagers les plus assidus, une culture propre, vivante et riche, parallèle aux canaux d’expression traditionnels. Plus encore, le web est devenu un lieu de création d’oeuvres qui n’auraient pu exister sans lui.

image Qu’est-ce qui fait une oeuvre? Ni l’artiste, ni la cimaise, ni le nombre de zéros sur le chèque. Ce qui créé une oeuvre est le désir qu’on a pour elle. Un désir qui, à la différence de celui qu’on peut éprouver pour un bien de consommation, ne s’assouvit pas avec l’appropriation, mais grandit avec son commerce. L’oeuvre construit une érotique de la durée, qui en est simultanément le signe et la condition. C’est pourquoi il faut laisser passer un peu de temps avant de reconnaître cette qualité à des formes nouvelles. Internet en produit sans l’ombre d’un doute. Je me bornerai ici à l’examen de trois exemples de nouvelles oeuvres visuelles…

A lire sur le site du Laboratoire d’histoire visuelle contemporaine, Ecole des hautes études en sciences sociales : http://www.arhv.lhivic.org/index.php/2007/11/25/564-les-nouvelles-oeuvres-du-web


22/10/2007

Les incertitudes du cipM

Classé dans : culture, désintoxicant, liberté d'expression @ 17:58

Ce jeudi 25 octobre, 11 h 30, à l’Opéra de Marseille va être présenté le projet de candidature de Marseille Provence, capitale européenne de la culture en 2013.

À l’heure où cette présentation va avoir lieu, et après les incertitudes qui ont pesé ou qui pèsent encore sur le comptoir Toussaint / Victorine et sur le théâtre de la Minoterie, des incertitudes pèsent aussi depuis quelque temps sur le cipM (centre international de poésie Marseille).

La convention d’occupation triennale entre le cipM – créé en 1990 à la demande de la Ville de Marseille – et cette dernière arrive légalement à terme le 6 mai 2008.
La DGAC (Direction Générale des Affaires Culturelles) ne souhaite pas renouveler cette convention, aux prétextes de sécurité et de circulations différenciées pour des publics non muséaux.

Cette situation n’est pas nouvelle puisqu’elle dure depuis plus de trois ans, mais finit par nous lasser et par nous empêcher de travailler sereinement.

Pour mémoire, la même demande, quitter la Vieille Charité, nous avait été faite il y a quelques années, nous avons alors prospecté plusieurs locaux, et proposé à la DGAC d’occuper sur la Canebière l’ancienne librairie Flammarion. Après visite et chiffrage, la DGAC nous demande de trouver avec ses autres partenaires environ 50 % du financement de l’ensemble des travaux d’aménagements.
Le cipM les trouve, la DGAC nous fait alors part de notre incompréhension, nous signifiant que les 50 % s’appliquent à l’ensemble de l’opération ! Nous ne nous décourageons pas et quelques mois plus tard (assez fiers, il faut le dire), nous annonçons que nous avons trouvé auprès de nos autres partenaires (État, Région, Département) 950 000 euro.
C’est alors que se fait un assourdissant silence : nous n’aurons jamais de réponse écrite à propos de ce projet de la part de la DGAC.

À l’heure de la candidature de Marseille Provence, capitale européenne de la culture en 2013, hors l’injonction de la DGAC de nous faire quitter la Vieille Charité, nous ne savons pas quelles seraient les conditions, notamment financières, d’un relogement. Conditions que nous avons pourtant demandées à plusieurs reprises.

À l’heure de la candidature de Marseille Provence, capitale européenne de la culture en 2013, hors l’injonction de la DGAC de nous faire quitter la Vieille Charité aux prétextes de sécurité et de circulations différenciées pour des publics non muséaux (mais comment donc différencier un public muséal d’un public non muséal ? Ne vont-ils pas, publics confondus, visiter un bâtiment, regarder une exposition, travailler dans une bibliothèque ou un centre de documentation, se restaurer dans un café, acheter des livres dans une librairie ?), nous ne savons pas quelles seraient les conditions de sécurité à respecter afin de pouvoir rester à moindres frais pour la Ville de Marseille sur ce lieu.

À l’heure de la candidature de Marseille Provence, capitale européenne de la culture en 2013, nous nous demandons tout simplement si la DGAC a le désir de soutenir le cipM, de lui laisser la possibilité de continuer son travail entamé il y a bientôt dix-huit ans.

Travail, action, ténacité, rayonnement que nous avons su donner à ce lieu, cohérence et originalité de notre démarche, mais aussi compréhension, écoute et soutien de nos partenaires, des poètes et écrivains, qui nous ont valu une reconnaissance nationale et internationale.

À l’heure de la candidature de Marseille Provence, capitale européenne de la culture en 2013, nous ne voudrions pas commencer une nouvelle année en ne sachant pas dans quel lieu nous pourrons assurer notre programmation, dans quel lieu se trouveront les quelques 40 000 documents de notre bibliothèque unique en France, dans quel lieu nous pourrons accueillir nos résidents, dans quel lieu nous pourrons montrer nos expositions, dans quel lieu nous pourrons organiser nos lectures et performances, dans quel lieu nous pourrons tout simplement continuer à faire rayonner la poésie.

Pour nous exprimer votre soutien, signez cette pétition via internet, à cette adresse : Les Incertitudes du cipM : http://www.confettis.org/phpPETITION/

le site web du cipM : http://www.cipmarseille.com/actu.php

posté par frédéric.


20/10/2007

Zalea TV a décidé de se dissoudre

Classé dans : désintoxicant, liberté d'expression, libertés @ 18:11

Réunie en Assemblée Générale le 23 septembre 2007, l’association Zalea TV, éditrice de la télévision libre nationale du même nom, a décidé de se dissoudre parce qu’elle n’était plus du tout adaptée au contexte politique et technologique actuel.

Les coups de barre à droite successifs depuis l’alternance de 2002 ont anéanti tout espoir de création d’une grande chaîne nationale de télévision alternative, non-marchande et citoyenne, dans un avenir proche. Depuis la légalisation des chaînes associatives au printemps 2000, Zalea TV a tout tenté pour se faire autoriser par le CSA en diffusion hertzienne permanente et pour être reprise sur le câble et le satellite. Mais pour des raisons qui mèlent des intérêts politiques, financiers et idéologiques, aucune véritable télévision associative diffusant les programmes du Tiers Secteur Audiovisuel n’a finalement pu voir le jour en France. Le CSA a mis le point d’orgue à ce verrouillage en rejetant pour la troisième fois la candidature de Zalea TV à la TNT juste après les élections présidentielles de 2007. Au point où en est arrivé le PAF, c’est maintenant à une véritable refondation du système télévisuel français dans son ensemble qu’il faut oeuvrer. Ce système quasi-totalitaire, à la fois anesthésiant socio-culturel et démobilisateur civique, nuit gravement à la vie démocratique du pays et au véritable débat d’idées…

Zalea TV : http://www.zalea.org/spip.php?article1557


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