antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

28/07/2006

un dys-cours qui en dit long

Classé dans : désintoxicant, liberté d'expression @ 13:58

En 1946, George Orwell écrivait* à propos de la langue anglaise: “Elle devient hideuse et imprécise parce que nos pensées sont insensées, mais la négligence de notre langue facilite nos pensées idiotes. Ce processus est cependant réversible. L’Anglais moderne, particulièrement l’Anglais écrit, est plein de vilaines habitudes qui se répandent par imitation et qui peuvent être évitées si l’on veut bien s’en donner la peine. S’en débarrasser équivaut à éclaircir sa pensée, et penser clairement est un premier pas nécessaire vers la régénération politique: de sorte que le combat contre le mauvais Anglais n’est point frivole et ne concerne pas seulement les écrivains. […] Les mots ‘démocratie’, ’socialisme’, ‘liberté’, ‘patriotique’, ‘réaliste’, ‘justice’ possèdent chacun différents sens irréconciables entre eux. Dans le cas d’un mot comme ‘démocratie’, non seulement il n’existe aucune définition consensuelle, mais à toute tentative d’en établir une s’opposent des résistances de toutes parts. C’est un sentiment presque universel qu’un pays dit ‘démocratique’ est encensé : par conséquent les défenseurs d’un quelconque régime politique l’appellent une démocratie, et craignent devoir en abandonner l’usage si ce mot devait être associé à un seul sens. Les mots de ce genre sont souvent utilisés de manière consciemment malhonnête.”**

Dans cet essai, que je vous invite à lire (je peux même en faire une traduction si vous en exprimez le besoin), Orwell dénonce la déshumanisation du langage par l’usage de métaphores insensées visant à briser les images mentales que des phrases correctement construites provoqueraient ; il insiste sur la séparation de la pensée et de son expression par le langage et évoque les conséquences désastreuses de ce procédé : la disparition ou l’empêchement de toute pensée.

Pour exemple de son actualité, j’aimerais vous faire part des quelques phrases prononcées récemment*** par notre cher Premier Ministre lors d’une allocution à Marly-le-Roi…

Elle commence en ces termes: “Nous sommes ici pour réparer une injustice, une injustice qui est souvent faîte à notre pays. L’image d’un pays, les deux pieds ancrés dans la tradition, l’image d’un pays souvent épris par (sic) des doutes, par des inquiétudes, par des peurs et qui ne se résignerait pas, finalement, à saisir le cours du temps.”

Dès le début du discours, Galouzeau invoque la sémantique de la peur et évoque les sables mouvants se dérobant sous nos pieds. Mais où veut-il en venir ?

“Nous sommes un pays à la pointe des hautes technologies, nous sommes un pays à la pointe de la société de l’information, parmi les premiers du monde à mettre à la disposition de chacun de nos habitants.”

Nous avons certainement affaire à un cancre, ou à une machine.

“Et c’est vrai en matière de haut débit, en matière de télévision numérique, c’est vrai en matière de couverture pour les téléphones portables.”

Nous comprenons donc que “c’est vrai”, sans savoir encore de quoi il est question. Mais si le Premier Ministre le dit, cela doit être vrai. En langage des banlieues, de la France-d’en-bas, on appelle cela “endormir son interlocuteur”.

“Dans tous ces domaines-là, nous sommes à la pointe parmi les premières nations du monde.”

Je répète pour les incrédules, les sceptiques, ainsi que pour l’effet comique: “Dans tous ces domaines-là, nous sommes à la pointe parmi les premières nations du monde.”

Nous n’en sommes qu’au premier paragraphe ! J’essaierai d’aller plus vite pour vous présenter le deuxième paragraphe qui rappelle élégamment au lecteur le pouvoir indiscutable du progrès technique :

“Cette réalité-là, elle comporte une face politique importante, c’est que l’Etat peut, grâce à de nouveaux outils, être plus proche des citoyens. […] grâce aux nouveaux moyens technologiques, c’est une proximité qui s’engage dans un pays où la tradition est celle, trop souvent, de la centralisation, de l’eloignement, de l’ignorance, de la méconnaissance.”

Je me demande encore sous quel contrat la proximité est engagée… Un contrat de proximité ? En revanche, Monsieur le Ministre connaît bien son domaine lorsqu’il parle d’ignorance.

Afin d’introduire la phrase suivante, et pour éviter l’incompréhension légitime qu’elle peut provoquer chez un francophone doué de la faculté de penser, je dois vous dire que ce qui précède fait office de démonstration.

“C’est-à-dire (sic) à quel point notre démocratie peut profondément changer du fait de ces nouvelles technologies.”

Il s’agit donc, pour éclaircir le discours, à défaut de pensée, que l’Etat, grâce aux nouvelles technologies, quelqu’elles soient, peut se rapprocher des citoyens. Pour ceux qui n’auraient pas tout suivi, la démocratie est le régime politique dans lequel le peuple, les citoyens, détiennent le pouvoir. L’Etat est donc leur serviteur. Lorsqu’un serviteur s’éloigne de son maître, il se rend inutile.

“Et cette proximité, elle comporte, bien évidemment, une exigence, c’est l’exigence d’égalité des chances.”

L’égalité des chances, pour paraphraser l’orateur, répond au risque permanent de voir “de nouveaux fossés s’établir avec le citoyen.” Risque auquel le progrès technologique est censé répondre, probablement pour éviter des hémorroïdes aux citoyens, si j’ai bien tout compris.

Ensuite, on apprend que pour se rapprocher de son maître, l’Etat lui tend la main –puisqu’au premier paragraphe, souvenez-vous, le pays avait les deux pieds ancrés dans la tradition-. La main tendue porte “l’outil technologique”: tel Prométhée apportant le feu aux humains abandonnés à eux-mêmes, l’Etat fait offrande d’une technique appliquée à la société et qui en plus présente une quelconque utilité. Par cette simple reformulation, on peut saisir immédiatement la figure du coq chantant les deux pieds dans la merde.

“C’est vrai qu’ici, à Marly-le-Roi, nous avons une bien belle vitrine et de bien beaux exemples.” (Jets de fleurs et savonnades à tout va…) “Quand on voit […] une entreprise […] fondée par de jeunes talents, qui ont voulu –et quand je dis ‘voulu’, ce n’est pas un petit mot ‘voulu’– désiré, cherché à créer une entreprise ici, en France, eh (sic) bien (sic) ne peut avoir que confiance…”

Vouloir, ordinairement, est un “petit mot”, comme ceux qu’on glisse à l’oreille de l’être aimé qui est revenu en 48 heures chrono grâce aux imprécations d’un marabout. Mais là, dans la bouche du Ministre, vouloir signifie désirer, chercher : lui peut employer des synonymes pour préciser le sens d’un mot autrement oublié. Notez l’insistance de l’orateur à préciser l’évidence même, alors que le reste du discours frôle la poésie.

Je ne garde à présent que les expressions marquantes : “les atouts”, “le travail essentiel”, “Je suis venu aujourd’hui vous rendre hommage […] C’est bien le signe que notre pays regarde vers l’avant”, “occuper toute sa place”, “secteurs de pointe”, “forte valeur ajoutée”, “améliorer leur compétitivité dans la compétition”, “faciliter la vie”, “marquer des points”, “rattrapé son retard”, “18 mois d’avance sur nos objectifs”, “battu tous les records”, “adhésion spectaculaire”, “Ces bons résultats”, “conjuguer les efforts”, “engager des moyens considérables”, “réduire la fracture numérique”, “en accélérant”, “plan de résorption”, “zones blanches”, “des initiatives originales qui intéressent beaucoup”…

“Cet effort, nous allons le poursuivre et l’amplifier.”

Mais l’amplification du bruit ne donne que plus de bruit…

“La première exigence”, “un axe fort”, “égalité des chances”, “Internet accompagné”, “un formidable gisement d’emplois”, “un micro-ordinateur adapté”, “exemplarité de l’Etat” –le même qui, trop éloigné des citoyens, gît les deux pieds dans la tradition–, “un levier essentiel”, “redoubler d’efforts”, “dématérialisation”, “une nouvelle dynamique”, “renforcer notre compétitivité”, “l’exemple pour nous”, “les meilleurs du monde”, “les emplois et la croissance”, “pôles de compétitivité”, “à dimension mondiale”, “télévision mobile et sans frontière”, “nous accentuerons aussi nos efforts”, “diffuser plus largement”, “l’horizon 2010″, “passeport pour l’économie numérique”…

“Grâce à ces technologies, nos entreprises seront plus performantes, plus productives et donc, elles seront mieux armées pour affronter la concurrence, pour gagner des parts de marché, et assurer leur croissance en créant des emplois.”

Car il s’agit bien de cela : avant les citoyens, les entreprises. La croissance par le haut, une doctrine purement idéologique qui consiste à dire que la redistribution des richesses vers les plus riches provoque un effet de douche et, dégoulinant, profite à tous. Donner aux riches pour enrichir les pauvres. Il fallait y penser, malheureusement, cette pensée-là fut largement critiquée par la plupart des économistes et seuls les idéologues osent encore l’invoquer en idolâtres hypocrites.

Et l’orateur de terminer son discours par ces mots :

“Et vous nous montrez que la clé de la réussite c’est bien la mobilisation de tous. C’est lorsque nous conjuguons nos efforts vers un même objectif, c’est lorsque chacun, à sa place, complète le travail de l’autre que nous marquons des points.”

Les faisceaux et les uniformes militaires troqués pour des logos et des métaphores sportives –Coupe du Monde oblige–, le facisme triomphant avance sans se couvrir, à la pointe du progrès. Si dans ce discours et particulièrement dans cette conclusion, vous ne décelez aucun fascisme, lisez et relisez encore, jusqu’à ce qu’au-delà des mots inertes se dessine la pensée en ombres chinoises : vous verrez qu’elle lève le bras et qu’elle marche au pas.

== hk

* Politics and the English Language, Horizon, 1946: http://www.netcharles.com/orwell/essays/politics-english-language1.htm ** traduction fidèle à l’original, incluant les erreurs mentionnées par Orwell: “Look back through this essay, and for certain you will find that I have again and again committed the very faults I am protesting against.” *** Lire l’allocution: http://lnk.in/3twp


11/07/2006

Quelle est la place du pingouin dans notre société?

L’informatique est un domaine en très forte expansion depuis quelques décennies. Les puissances de calcul des ordinateurs augmentent, il faut donc aussi créer des logiciels toujours plus performants pour utiliser cette nouvelle puissance. L’industrie du logiciel est vaste et très rentable. Tous les moyens sont bons pour s’imposer. Les juristes sont un peu perdus par toutes ces nouveautés, et les éditeurs de logiciels en profitent pour s’imposer au détriment de leurs concurrents, mais aussi au détriment des utilisateurs. Nous allons voir ensemble les abus engendrés par l’économie actuelle basée sur les logiciels propriétaires, avant de parler du logiciel libre, basé sur un modèle économique et des motivations radicalement différentes.

Commençons par les fondements commerciaux de l’industrie du logiciel, et sur ce qui en fait une activité dangereuse pour la liberté des utilisateurs.

[...]

une alternative subsiste, regroupée sous le terme “logiciels libres”

[...]

Le principe est simple : j’ai acheté mon ordinateur, je veux donc qu’il m’appartienne et qu’il n’obéisse qu’a moi. Je ne veux pas que les logiciels qui sont sur MON ordinateur en fassent un ordinateur contrôlé par quelqu’un d’autre ; il n’y a qu’en vérifiant soi-même le contenu des logiciels installés sur sa machine que l’on peut avoir ces certitudes. Si on ne le fait pas, on peut plus facilement faire confiance aux développeurs de logiciels qui laissent des moyens de vérification.

Pourquoi faire confiance à des gens qui :
1°) ne vous veulent pas du bien et l’ont prouvé en de nombreuses occasions
2°) : ne vous font pas confiance
3°): cachent leurs actions …

lire l’article de Cyrille en entier sur le loup voyou : http://khepra.free.fr/loup_voyou/index.php/quelle-est-la-place-du-pingouin-dans-notre-societe


my photography by Jeffrey Klassen

Classé dans : photographie @ 19:00




my photography by Jeffrey Klassen


09/07/2006

est-ce une bonne nouvelle

Classé dans : culture @ 11:38

le loup voyou a l’honneur de vous annoncer la sortie officielle du site web de l’association est-ce une bonne nouvelle : estceunebonnenouvelle.org

l’association est-ce une bonne nouvelle est née de la volonté de promouvoir une accessibilité à la création, à la diversité des formes de la vidéo contemporaine.

Les programmations/diffusions des vidéos d’artistes de la collection sont des propositions de Véronique Barani, Sabine Massenet, Christian Barani, avec l’aide de tous les artistes présentés.

est-ce une bonne nouvelle diffuse une centaine d’artistes, soit plusieurs centaines de videos.

Ours du site :
graphisme : Cécile Couetard
webmaster : Stéphane Mars
base de données : Véronique Barani


Le Parlement européen condamne les manquements éthiques des entreprises du secteur de l’Internet

Classé dans : liberté d'expression @ 11:37

Le Parlement européen a adopté, le 6 juillet 2006, une résolution sur la liberté d’expression sur Internet. Ce texte dénonce notamment la collaboration des entreprises du secteur de l’Internet avec les pays répressifs et mentionne plusieurs sociétés américaines (Yahoo !, Google, Microsoft, Cisco Systems) et europénnes (Telecom Italia et France Telecom). Il indique également « se satisfaire de l’introduction au Congrès américain (…) du Global Online Freedom Act [GOFA] »

Reporters sans frontières salue l’initiative des parlementaires européens et espère que la Commission et les Etats membres de l’UE suivront les recommandations développées dans la résolution. « Ce texte démontre une prise de conscience en Europe de l’enjeu majeur que représente la liberté d’expression sur Internet et qu’il est nécessaire de réguler l’activité des entreprises travaillant dans ce secteur. Elle vient par ailleurs soutenir le travail des législateurs américains qui ont introduit le GOFA en février 2006. Il est en effet important que l’Europe avance en même temps que les Etats-Unis dans ce domaine pour s’assurer que toutes les entreprises respectent les mêmes principes éthiques et qu’aucune ne puisse profiter d’une législation plus conciliante pour gagner des parts de marché », a déclaré l’organisation…

sur samizdat.net : http://infoblog.samizdat.net/

à l’occasion de cette résolution le loup voyou souhaiterait lancer un débat sur la question : l’internet est il un espace de liberté d’expression ?


LA COUPE DU MONDE VUE PAR DES ENFANTS INDIENS

Classé dans : consommation, désintoxicant, nord/sud, précarités @ 10:31

En dépit des assurances répétées de la FIFA, 10 000 enfants cousent des ballons de foot pour la Coupe du Monde en Inde, à Jalandhar et Meerut, et au Pakistan, à Sialkot.

La ferveur autour de l’événement planétaire a allongé le carnet de commande d’entrepreneurs, peu scrupuleux, qui utilisent les doigts de fée des enfants…

Loin des marchands de reve et de mensonge, 25 000 ballons en cuir y sont produits et vendus quotidiennement…

sur Indymedia Paris Île-de-France : http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=63810


08/07/2006

Dessins De Merde

Classé dans : désintoxicant, politics, précarités @ 12:29

le point
Il est hyper-drôle, ce dessin, non?
le point

Et çui-là? L’hôtel quatre étoiles avec « chambres, allocations sociales et petit déjeuner inclus »? Il est pas hilarant? Il est pas franchement à se tordre?

Non? Vous ne les trouvez pas marrants?

Ben moi non plus, pour tout vous dire. Je les trouve atroces. Dégueulasses. Obscènes.
Surtout ça.
Obscènes.

Ces répugnants crobards illustrent le grand dossier qui fait la couverture du « Point », cette semaine.
« Le Point »: l’hebdomadaire de la Droite Décomplexée Briseuse De Tabous
, dont le fondateur, Claude Imbert, se proclame volontiers « un peu islamophobe ».
Le dossier de couverture du « Point » de cette semaine: « Les tricheurs du chômage ». Sous-titre: « Comment l’aide à l’emploi tue l’emploi ». Une façon originale d’aborder le problème du chômage…

lire la suite de l’article sur Vive Le Feu! : http://vivelefeu.blog.20minutes.fr/archive/2006/07/01/dessins-de-merde.html


Baisse du chômage : l’intox gouvernementale !

Classé dans : désintoxicant, politics, précarités @ 12:18

48.900 demandeurs d’emploi en moins : le satisfécit du gouvernement sur ce recul « historique » du chômage et d’un soit-disant retour à un « cercle vertueux » devient insupportable !
Car voici ce qu’on ne vous dit pas : …

à lire sur Actu > Chomage : http://www.actuchomage.org/


06/07/2006

Rattraper le retard en énergie solaire

L’Institut national de l’énergie solaire (INES), créé le 3 juillet 2006, aura pour tâche de contribuer à réduire le retard français.

Le Monde rappelle que « la France part de très loin. Fin 2004, ses installations photovoltaïques, en site rural isolé ou raccordées au réseau électrique, ne représentaient qu’une puissance de 26 mégawatts (MW) : 40 fois moins qu’au Japon, numéro un mondial, 30 fois moins qu’en Allemagne, leader européen, 15 fois moins qu’aux Etats-Unis. » …

Pour le reste, c’est la raison du lancement de l’INES qui, à l’horizon 2009, devrait regrouper plus de 200 chercheurs et techniciens du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), de l’Université de Savoie et du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), qui disposeront d’un ensemble de laboratoires et de bureaux de 12 000 m2…

lire l’article sur Agoravox : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=11329


Pour une alimentation morale

Classé dans : consommation, désintoxicant, santé, écologie @ 13:22

Peu de monde se soucie que des animaux destinés à notre consommation soient conditionnés pour qu’ils aient un appétit féroce et grossissent aussi vite que possible. Et pourtant…

Selon les prévisions, la consommation mondiale de viande devrait doubler d’ici à 2020. Pourtant, en Europe et en Amérique du Nord, on s’interroge de plus en plus sur l’aspect moral des méthodes de production de la viande et des oeufs. La consommation de veau a chuté depuis qu’il est devenu notoire que pour produire la viande de veau dite «blanche» (en fait rose pâle), les veaux nouveau-nés sont séparés de leurs mères, anémiés volontairement, privés de fibres et entassés dans des stalles si petites qu’ils ne peuvent ni marcher, ni se retourner…

lire l’article de PETER SINGER, Professeur de bioéthique à l’Université de Princeton, sur La Libre : http://www.lalibre.be/article.phtml?id=11&subid=118&art_id=293935


04/07/2006

Agissez MAINTENANT pour un avenir sans toxiques

Classé dans : consommation, désintoxicant, santé, écologie @ 00:50

Vous l’ignorez peut-être, mais un décideur européen fait tout son possible pour permettre à l’industrie chimique de continuer d’incorporer des substances chimiques nocives dans les articles de consommation courante.

Le Commissaire européen chargé des entreprises et de l’industrie, Günter Verheugen, use, depuis sa nomination, de son influence sur la Commission européenne et le Conseil des ministres pour défendre les intérêts de l’industrie chimique aux dépens de la protection de la santé publique et de l’environnement dans la proposition de nouvelle réglementation européenne sur les substances chimiques (REACH). Günter Verheugen s’oppose à l’obligation de substitution des substances chimiques préoccupantes ; concrètement cela signifie que nous demeurerons exposés aux substances les plus dangereuses via les produits de consommation dans lesquels elles sont incorporées, sans considération de l’existence d’ alternatives plus sûres.

Il faut impérativement empêcher Günter Verheugen de poursuivre son travail de sape – sinon, REACH deviendra une coquille vide sans apporter les changements escomptés pour la protection de la santé publique et de l’environnement. Aidez-nous à interpeller le Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso et les autres commissaires européens pour que la protection des intérêts à court terme de la puissante industrie chimique ne prime plus sur celle de la santé et de l’environnement des Européens.

La Commission européenne compte un commissaire par Etat membre. Ensemble, ceux-ci dirigent la Commission européenne. Ecrivez d’abord au Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, puis au Commissaire européen nommé par la France, Jacques Barrot. :

sur le site anglais de Friends of the earth : http://www.foe.co.uk/campaigns/safer_chemicals/chemical_reaction/index_fr.html


02/07/2006

Le Parti Pirate

Après les Suèdois, en Septembre 2005, et les Américains, le 6 Juin 2006, voici que les Français viennent à leur tour de créer un parti « pirate », dont le but est de démocratiser l’internet, et de faciliter l’échange sur la Toile :

Le parti Pirate pose comme principes non négociables :

1. La libre circulation des informations sur Internet.
2. L’abolition du droit d’auteur *
3. Le droit complet à l’anonymat sur Internet.
4. Le droit au partage libre et sans contraintes de toutes les oeuvres numériques.
5. La suppression de la taxe sur les supports vierges.
6. La gratuité d’accés à Internet.

* Le parti pirate demande l’abolition du droit d’auteur et son remplacement par un systéme plus juste prenant en compte la spécifité d’internet. Actuellement nous sommes passés avec la DADVSI d’une protection du consommateur à une protection unique des ayants droits contre les consommateurs. Nous trouvons cette façon d’envisager le droit d’auteur comme parfaitement contraire aux interets des internautes : nous demandons donc l’abrogation pure et simple de l’ensemble des lois qui définissent la propriété intellectuelle en France.

Le Parti Pirate appelle ses membres à respecter la Loi Française et à ne pas se mettre inutilement en danger.

Nous avons besoin de gens ‘libres’ et non derriére les barreaux.

Notre démarche s’inscrit dans le cadre républicain c’est à dire que nous demandons l’évolution de la Loi actuelle tout en respectant le contrat social existant : c’est à dire que nous nous opposons à toute attitude visant à le rompre par la force.

Nous sommes contre toute utilisation de moyens informatiques à des fins destructrices.

Nous entendons avoir une démarche inverse à celle des lobbys qui ont imposé leur diktat à nos hommes politiques en usant d’une influence “que la morale réprouve.”

le site officiel du Parti Pirate français
: www.parti-pirate.org


CMU et discrimination médicale

Classé dans : désintoxicant, précarités, santé @ 12:16

Une enquête menée par le Fonds CMU, réalisée selon la méthode du « testing » et rendue publique jeudi 22 juin, montre que plus de quatre médecins spécialistes sur dix refusent de prendre en charge les patients les plus démunis, bénéficiaires de la Couverture maladie universelle…

sur Actu > Chomage : http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=1927


Non aux racketiciels

Classé dans : consommation, désintoxicant, libertés, open sources @ 12:12

Ces logiciels qu’on nous oblige à acheter
racketiciel

En général, quand vous achetez un ordinateur, vous n’avez pas le choix des logiciels préinstallés qui sont inclus dans le prix (typiquement entre 100 et 300 euros).

Cette pétition réclame que, en France, pour le système d’exploitation et pour chacun des logiciels installés, on ait le choix de ne pas acheter ceux que l’on ne souhaite pas utiliser.

lire le texte et signer la pétition sur : http://www.racketiciel.info/


L’agriculture biologique peut-elle nous nourrir tous ?

Classé dans : altermondialistes, désintoxicant, nord/sud, écologie @ 12:07

Les seules personnes qui pensent que l’agriculture biologique peut nourrir le monde sont des hippies à l’imagination délirante, des mères hystériques et des agriculteurs biologiques arrogants. Vrai ?

En réalité, non. Un bon nombre de dirigeants de l’industrie agricole, de scientifiques spécialisés dans l’environnement et dans l’agriculture et d’experts agricoles internationaux pensent qu’une transition à grande échelle vers l’agriculture biologique permettrait non seulement d’augmenter l’approvisionnement alimentaire mondial mais serait peut-être même la seule manière d’éradiquer la famine…
l'etat de la planete
..« L’agriculture biologique peut-elle nourrir la planète est en effet une fausse question » explique Gene Kahn, agriculteur biologique de longue date qui a fondé l’entreprise d’aliments biologiques Cascadian Farms et qui est maintenant vice-président du développement durable pour General Mills. « La vraie question est : pouvons-nous nourrir la planète ? Point. Pouvons-nous remédier aux disparités en matière de nutrition ? » Kahn fait remarquer que la faible différence aujourd’hui entre le rendement de l’agriculture biologique et celui de l’agriculture conventionnelle ne serait pas un problème si les excédents alimentaires étaient redistribués…

lire l’article par Brian Halweil traduit de World Watch sur le magazine L’état de la planète :
http://www.delaplanete.org/L-agriculture-biologique-peut-elle.html


cet article est un véritable desintoxicant! Les solutions sont là concrètes, il ne manque plus que la volonté. Le vrai problème apparait être celui de l’organisation du système alimentaire mondial. Mais comme à chaque fois on voit les alternatives et le monde entier attend mais rien n’évolue dans ce sens…
le loup voyou.


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