antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

06/06/2015

L’auto-stop est un sport de combat 1

Classé dans : culture @ 09:08

Sur le bord des routes, ils se font rares. Mais tous les auto-stoppeurs n’ont pas dit leur dernier mot. À l’image d’Alan Balevi, pratiquant convaincu. Quinze ans qu’il fait du stop. Et quinze ans que certains l’embarquent et que d’autres l’ignorent. Typologie.

Lire l’article de Alan Balevi sur Article11 : L’auto-stop est un sport de combat 1


16/02/2015

Pétition · Fleur Pellerin : Préservez et développez #Fip, la pépite éclectique de Radio France!

Classé dans : culture, désintoxicant @ 19:01

Notre monde est fou: face à un besoin fort et éclatant de développer la tolérance, la curiosité, de cultiver l’éclectisme, on répond par le rejet de la différence. Comment, à partir de là, reconstruire une société unie si chacun s’enferme dans ses propres références? La force de Fip est sa diversité et le mariage harmonieux des contraires. C’est évidemment cette manière de voir la société qu’il faut encourager…

La pépite Fip doit évidemment être préservée… et, bien plus que cela, elle mérite d’être développée pour illuminer des mille feux de la culture une société qui a tant besoin d’humanité.

Signer la pétition sur Change.org : Pétition · Fleur Pellerin : Préservez et développez #Fip, la pépite éclectique de Radio France!


22/07/2014

Leyndarmál – Ásgeir Trausti

Classé dans : culture @ 11:52

Ásgeir Trausti (né le 1er juillet 1992 à Laugarbakki, Islande) est un chanteur islandais.
Connu aussi sous le simple nom de Ásgeir, il sort son premier album, Dýrð í dauðaþögn, en septembre 2012.
Son deuxième album, In the Silence, est disponible depuis octobre 2013…

Ásgeir Trausti sur Wikipedia


Mogwai – The Lord Is Out Of Control

Classé dans : culture @ 11:00


Mogwai – The Lord Is Out Of Control (Official Video) on Vimeo

Mogwai est un groupe de musique écossais formé en 1995 à Glasgow et qui est devenu un des groupes les plus influents et les plus exposés de la scène post-rock…

Mogwai sur Wikipedia


27/06/2014

Désert numérique #5

Classé dans : culture, désintoxicant @ 08:49

desertnumerique5

Désert numérique, c’est le pari un peu fou d’emmener les cultures numériques dans un tout petit village de la Drôme, loin des hauts débits et des discours préformatés. Cette 5ème édition explore la notation, « ce temps suspendu entre une idée et sa réalisation ». Écriture, recette, partition, tracé, transmission…

JODI, collectif emblématique du Net Art, déconstruit la langue autant que le code.

Cécile Babiole transforme les villageoises en interprètes dont les instruments sont des machines à coudre.

Catherine Lenoble nous conduit sur la décontamination du langage. Le collectif Fossile lance les termites à l’assaut du texte…

A Désert, tout le monde est invité à participer, à travers des ateliers bien sûr, mais aussi à une télé-brouette locale, à un récit collectif sur affiches et à l’élaboration des repas. Vous pouvez visionner le reportage de l’année précédente ici. (article paru dans digital arti http://www.digitalarti.com/fr/blog/digitalarti_mag/agenda_l_ete_des_festivals_numeriques)

http://desertnumerique.net/


30/06/2013

Chers nayantsdroits, les meilleures choses n’ont pas de fin.

Madame la ministre de la culture et du téléchargement c’est du vol, tu aurais (tu permets que je te tutoie ? c’est plus sympa), tu aurais, ainsi que vous mesdames et messieurs les nayantsdroits, tout intérêt à aller lire les 800 commentaires postés sour le billet annonçant la fermeture du site Redlist. Plutôt que de cramer des millions d’euros du contribuable en financement d’Hadopi-qui-sert-a-rien ou en études diverses sur les attentes des usagers sur les pratiques culturelles à l’heure du numérique, ces 800 commentaires te diront TOUT sur lesdites attentes et te fourniront en outre un précieux, légal et gratuit cahier des charges pour ce que toi et tes prédécesseurs auraient dû mettre en place il y a déjà 10 ans. Et oui. Mais comme tu ne vas pas prendre le temps de le faire (je te connais un peu) et que je suis sympa, je vais le faire pour toi. J’ai donc lu (si, si) et analysé (si, si) les 800 premiers commentaires et voici ce qu’il en ressort…

Lire l’article sur affordance.info : Chers nayantsdroits, les meilleures choses n’ont pas de fin.


Le Festival de Cannes, en fait, on s’en fout

Classé dans : culture, désintoxicant, exclusions @ 10:33

C’est l’histoire d’une profession en pleine crise, le journalisme, qui se plaint toute l’année de manquer de moyens pour informer correctement le public et qui, chaque mois de mai, consacre une énergie et des moyens financiers considérables à couvrir un festival de cinéma dont tout le monde, ou presque, se fout.

L’enflure de la bulle médiatique qui se forme autour du Festival de Cannes ne connaît plus de limites. Cahiers spéciaux, émissions délocalisées et suppléments sur papier glacé saturent l’espace médiatique…

Lire la suite sur Rue89 : Le Festival de Cannes, en fait, on s’en fout


30/04/2013

Réseaux sociaux : plus belle la vie… partagée ?

Classé dans : culture, désintoxicant @ 22:47

82% des internautes français sont inscrits sur au moins un réseau social. Au quotidien, ils racontent plus ou moins leur vie, partagent les photos de ce qu’ils voient, ce qu’ils mangent, ce qu’ils font. Comment ces nouveaux comportements les ont-ils changés, individuellement et collectivement ? Pourquoi ce besoin de partager ? Quel impact sur le quotidien et les relations sociales ou affectives ? Que cela révèle-t-il de la société actuelle ?

A lire sur France Info : Réseaux sociaux : plus belle la vie… partagée ?


12/04/2013

Pétition pour sauver la Maison des Artistes

Classé dans : culture, désintoxicant @ 15:42

Lettre du Président de La Maison des Artistes

- L’HEURE EST TRÈS GRAVE -
suite à la lettre des trois ministres – Touraine, Filippetti, Cahuzac.
MOBILISONS nous, artistes,
MOBILISONS toute la filière professionnelle,
(fabricants de matériel, galeries et diffuseurs, etc).
MOBILISONS tout autour de nous, nos amis et relations
SIGNEZ NOTRE APPEL A SIGNATURE ICI
Il ne reste que quelques semaines seulement, demain il sera trop tard pour REGRETTER et PLEURER, sur la disparition de la Maison des Artistes.
C’est l’outil central de la SOLIDARITÉ professionnelle et de l’entraide pour les plus démunis : aide financière et sociale, conseil juridique, conseil comptable, information et veille professionnelles – et cela, sans aucune subvention publique.
Mobilisons, mobilisons,mobilisons,
contre la collusion et l’entente nuisible et agressive:
I – des syndicats (sauf le SmdA-CFDT) qui sont bêtement ENVIEUX de la représentativité de l’association MdA (18 000 adhérents) ;
II – de la direction de la sécurité sociale qui veut mettre les cotisants dans des CAISSES FROIDES et administratives, au risque d’augmenter nos cotisations sociales ;
III – du service (DGCA) du Ministère de la culture qui veut BAILLONER et mettre au pas, la voix LIBRE des artistes dans toutes leurs diversités.
J’ai rencontré, Romane SARFATI, la conseillère de la Ministre de la Culture en charge des arts plastiques le 25 février dernier durant 1H30. Elle m’a assuré que la décision politique n’était pas prise!
Tout est possible !
En effet, aujourd’hui tout va dépendre de chacun d’entre nous et de nos actions ensemble, de nos actions collectives. Vous êtes parfaitement libre d’agir en votre nom et au nom de votre association auprès de vos amis et des élus du peuple sur tous les territoires de la République.

Montrons par la force tranquille de notre engagement, au Président de la République et à ses Ministres que les artistes sont présents et qu’il n’y a aucune raison de vouloir détruire leur Maison commune, la Maison des Artistes.
Ne touchez pas à la Maison des Artistes – Ne touchez pas aux artistes.
Je rappelle ici que nous avons un régime de couverture sociale excédentaire, que ce régime fonctionne bien, nous sommes, nous les artistes, des citoyens responsables!

Nous sommes bien entendu tout à fait disposés à des discussions franches pour améliorer notre régime de sécurité sociale des artistes-auteurs, mais pas au détriment des artistes, pas à n’importe quel prix !

Avec toute mon amitié confraternelle.

Rémy Aron,
Président de la Maison des Artistes

envoyé par Sylvie.


25/02/2013

Rémunérer les amateurs pour valoriser les externalités positives

Classé dans : culture, désintoxicant, open sources, revenu de base @ 23:28

Il y a quelques jours, Rue89 a publié un entretien avec Bernard Stiegler, directeur de l’IRI (Institut de Recherche et d’Innovation), intitulé « Nous entrons dans l’ère du travail contributif« . Ce texte est particulièrement intéressant dans la manière dont il jette des ponts entre les transformations du monde du travail, sous l’effet du développement des pratiques collaboratives ; le modèle de l’Open Source et des logiciels libres appliqués à d’autres secteurs de l’économie ; la place croissante des travailleurs indépendants et le rôle concomitant des espaces de co-working et d’innovation (FabLabs, HackerSpaces, etc) ou encore la mutation des simples consommateurs en contributeurs actifs.

L’interview contient un passage particulièrement intéressant concernant la place des amateurs dans cette nouvelle économie du travail contributif et l’idée qu’il conviendrait de les rémunérer…

Lire la suite sur :: S.I.Lex :: : Rémunérer les amateurs pour valoriser les externalités positives


13/12/2012

Internet, c’est un truc de hippies

Conçu en pleine période Flower Power par des barbus libertaires, Internet n’a jamais perdu – malgré les tentatives de récupération politiques et commerciales – son esprit profondément lié au partage. Cette prise de conscience doit perdurer et produire un acte de résistance face à la tentative forcenée de nivellement du monde par les inconscients qui nous gouvernent.


[...]
Je ne crois pas qu’on puisse comprendre Internet sans prendre en compte ces prémisses culturels. Même s’ils sont largement négligés de nos jours, ils ont imprégné toute la structure fondamentale du réseau et leurs conséquences sont toujours largement présentes aujourd’hui :

    - la sécurité des systèmes est un problème de plus en plus important à tous les niveaux de la société, mais si ce problème existe c’est aussi parce que la sécurité des données n’était pas un enjeu important pendant les premiers temps de l’Internet. Les datagrammes ne sont pas chiffrés, les serveurs et les tuyaux sont partagés entre tous, le DNS n’est pas sécurisé, le routage est fait d’annonces que chacun peut corrompre. Jusqu’à une période très récente, les notions de partage et de confiance sont bien plus importantes, sur le réseau, que celles de sécurité et de confidentialité.

  • TCP/IP est un langage de pair à pair : les notions de client et serveur sont applicatives, sur Internet, pas structurelles. Il n’y a pas de hiérarchie entre les ordinateurs qui sont reliés par le réseau : chacun peut, à tout instant, passer du récepteur au diffuseur sans avoir à obtenir d’autorisation préalable. Sur Internet, la prise de parole est possible partout, pour tous, tout le temps.
  • l’impératif d’intéropérabilité à une époque où le matériel informatique évolue sans cesse dans une hétérogénéité croissante a imposé – si même la question s’était posée – l’usage de standards ouverts et des logiciels libres. Le développement d’Internet et des logiciels libres sont intriqués au point qu’on aurait du mal à imaginer ce que serait le réseau sans eux. Et malgré la toute-puissance des géants du logiciel commercial, ils se sont développés à un point tel qu’au moins la moitié d’entre vous a un téléphone qui fonctionne sous Linux. Si on m’avait dit ça au début des années 90, je me serais moqué.
  • le choix de la transmission par paquet, du datagramme et d’un réseau maillé de pair à pair (en lieu et place des technologies de circuits virtuels et des réseaux en étoile) a créé un réseau qui ignore les frontières des États, qui met en relation des ordinateurs et des humains sans considération des législations locales, des tabous culturels et du contrôle policier. Couper totalement l’accès d’une population à Internet, aujourd’hui, implique non seulement la fermeture des accès locaux mais aussi celle de tout le réseau téléphonique cablé, gsm et satellite. C’est pratiquement impossible (et on a pu recevoir des images de Syrie la semaine dernière malgré toute la volonté du gouvernement local)….

A lire sur OWNI : Internet, c’est un truc de hippies


J’ai cru bien faire en cachant qui je suis

J’ai cru comprendre un jour que si je travaillais bien à l’école j’aurai un bon travail. Alors j’ai étudié. J’ai cru comprendre un jour que si j’étais poli et discret je serais accepté. Alors j’ai été courtois et j’ai rasé les murs. J’ai étudié jusqu’à en être essoufflé par cinq années de thèse. J’ai été poli et presque silencieux. J’ai obéi et j’ai subi. Quelque part on m’a dupé et j’ai été victime mais je dois admettre qu’il s’agissait d’une soumission librement consentie. J’ai accepté de taire mon homosexualité à mon travail. J’en ai fait un secret de polichinelle et mon patron s’en est saisi comme d’une faiblesse. Combien de fois n’avais-je pas entendu que les homosexuel.le.s n’ont pas besoin de « s’afficher » et que ceux qui le font s’exposent à un opprobre bien mérité.

Lire l’article sur Minorités : J’ai cru bien faire en cachant qui je suis


Sur la piste de Notre-Dame-des-Landes

Régulièrement, le Petit Prince, personnage plein de charmes d’Antoine de Saint-Exupéry, visite de nouvelles contrées pour découvrir la beauté de leurs paysages et surtout les habitudes de leurs habitants qui lui réservent toujours d’immenses surprises. Nous publions ici sa dernière aventure[1] qui l’a conduit au pied d’un bocage ensoleillé et humide à la fois, propice à une bonne cohabitation des humains, de la faune et de la flore, jusqu’à ce que…


En bout de piste…

« Bonjour, dit le Petit Prince.

– Bonjour, dit le ministre le plus important.

– Que fais-tu ? demanda le Petit Prince.

– Je rase une forêt.

– Ah, vous avez trop d’arbres dans votre pays ?

– Nous n’avons pas trop d’arbres, mais ceux-là nous gênent. Nous avons un grand projet d’aéroport dont la réalisation est vitale pour l’aménagement du territoire…

Lire sur le blog de Jean-Marie Harribey : Sur la piste de Notre-Dame-des-Landes


29/09/2012

Du Sentiment de la nature dans les sociétés modernes

Classé dans : anarchisme, culture, désintoxicant @ 22:43

Il se manifeste depuis quelque temps une véritable ferveur dans les sentiments d’amour qui rattachent les hommes d’art et de science à la nature. Les voyageurs se répandent en essaims dans toutes les contrées d’un accès facile, remarquables par la beauté de leurs sites ou le charme de leur climat. Des légions de peintres, de dessinateurs, de photographes, parcourent le monde des bords du Yang-Tse Kiang à ceux du fleuve des Amazones ; ils étudient la terre, la mer, les forêts sous leurs aspects les plus variés ; ils nous révèlent toutes les magnificences de la planète que nous habitons, et grâce à leur fréquentation de plus en plus intime avec la nature, grâce aux œuvres d’art rapportées de ces innombrables voyages, tous les hommes cultivés peuvent maintenant se rendre compte des traits et de la physionomie des diverses contrées du globe.

Moins nombreux que les artistes, mais plus utiles encore dans leur travail d’exploration, les savants se sont aussi faits nomades, et la terre entière leur sert de cabinet d’étude : c’est en voyageant des Andes à l’Altaï que Humboldt a composé ses admirables Tableaux de la nature, dédiées, comme il le dit lui-même, à « ceux qui, par amour de la liberté, ont pu s’arracher aux vagues tempétueuses de la vie »…

Texte écrit en 1866 par Élisée Reclus (1830-1905) à lire sur La Revue des Ressources : Du Sentiment de la nature dans les sociétés modernes


Beautiful Street Crimes done by BANKSY

Classé dans : culture, désintoxicant @ 22:36

Banksy is a quasi-anonymous English graffiti artist. According to Tristan Manco, Banksy “was born in 1974 and raised in Bristol, England. The son of a photocopier technician, he trained as a butcher but became involved in graffiti during the great Bristol aerosol boom of the late 1980s.” His artworks are often satirical pieces of art on topics such as politics, culture, and ethics.

He’s gone from a teenage tagger to a well-known artist making multi-million dollar art. His style and message have, ironically, been wholeheartedly embraced by the very type of people he mocks.

A voir sur Bored Panda : 80+ Beautiful Street Crimes done by BANKSY |


Richard Stallman: « Nous n’avons pas de dette à l’égard des artistes »

Classé dans : culture, désintoxicant, open sources @ 22:08

Richard Stallman est l’un des “pères” du logiciel libre, programme dont le code source est public, traçable et modifiable. Ce barbu sans téléphone mobile prône une réforme radicale et générale du droit d’auteur. Rencontre avec un gourou du web des origines.

A lire sur Les Inrocks : Richard Stallman: « Nous n’avons pas de dette à l’égard des artistes »


20/09/2012

Les Roms : une nation sans territoire ?

Face à la récente relance de la politique anti-roms, quelques réalités doivent plus que jamais être rappelées, sur une population méconnue, invisibilisée ou stigmatisée, et soumise comme peu d’autres à des politiques d’État particulièrement violentes. C’est à ce rappel salutaire que participe le texte qui suit, initialement paru dans la revu anarchiste Réfractions, que nous remercions de nous autoriser cette republication.

En trois parties sur Les mots sont importants : Les Roms : une nation sans territoire ?


18/09/2012

LA GROSSE ENTREPRISE

Classé dans : culture, désintoxicant @ 11:24

Toi aussi participe à la propagande : envoi par mail la pièce jointe à tes amis journalistes (surtout de France bleue Béfort et Montbéyard), à tes amis, tes ennemis, tes cousins et tes voisins, Barack Obama et François Groland.

Quand même, pour faire venir le soleil mi-octobre ou se tenir chaud, faut qu’on soit très nombreux :)

Vous nous connaissez ? ça va être vachement bien….

Les Grosses organisatrices
J+C+M

Le site de La Grosse Entreprise : LA GROSSE ENTREPRISE


02/07/2012

Laurent Chemla : ils sont trop forts ces voleurs 2.0…

C’est long 16 ans. Au début tu peux te dire: « ok, c’est nouveau, les politiques n’y comprennent encore rien, on va leur expliquer et avancer  » . Au bout de 3 ou 4 ans et après un 1er changement de législature, tu recommences en te disant « ok eux on les a pas encore formés on recommence« . Mais 16 ans?

Au bout de 16 ans des mêmes combats, il faut encore que de simples citoyens soient forcés d’aller expliquer à leurs députés que ACTA c’est mal ? Ils ont besoin de nous pour le comprendre au bout de 16 ans de généralisation d’Internet dans toute la société ? Dans quel monde vivent-ils ?

Lire la transcription de la conférence de Laurent Chemla sur Reflets : ils sont trop forts ces voleurs 2.0…


31/05/2012

Alain Brossat : « La culture est devenue un moyen de gouvernement parmi d’autres »

Classé dans : culture, désintoxicant, politics @ 22:33

S’il y a une notion que se plaît à défendre – avec tambours et trompettes – l’ensemble des acteurs et décideurs de la démocratie française contemporaine, c’est bien celle de culture. À droite, à gauche, dans les colonnes des hebdomadaires de la gauche molle ou dans celles des quotidiens de la droite dure, le refrain est le même : la culture vaste entité molle jamais réellement définie est par définition positive, porteuse d’espoir, de changement, d’amélioration. Il en faudrait toujours plus, partout, tout le temps. Si bien qu’on n’interroge finalement très peu cette idée de « tout-culturel » et ses répercussions sociales ou politiques. Œillères. Comme l’écrit Alain Brossat : « Les préjugés qui nous portent à voir la culture comme un domaine élevé et une instance salvatrice sont si puissants qu’on conçoit difficilement que la culture est désormais bel et bien enraciné au cœur des dispositifs biopolitiques. »

Avec Le Grand dégoût culturel, publié en 2008 Le Seuil, le philosophe Alain Brossat jetait un pavé affuté dans le marigot culturel. Il y pointait les contradictions de nos démocraties contemporaines gavées de culture ainsi que la servitude béate de citoyens dépossédés de toute réelle implication dans le champ politique. Alors que pseudo-intellectuels, politiques, bureaucrates cultureux et médiacrates pompeux se rengorgent d’aise en clamant qu’ils sont au service de la Sainte Culture – jurisprudence Lang –, les processus de dépossession politique se généralisent et le sujet immunisé se replie sur un quotidien consensuel mais irréel. Longtemps posée comme instrument d’émancipation, la culture serait désormais largement au service du pouvoir. Rencontré dans un café de la porte des Lilas, Alain Brossat a accepté de revenir sur les éléments clé de son livre, avant d’élargir les problématiques soulevées.

Entretien sur Article11 : Alain Brossat : « La culture est devenue un moyen de gouvernement parmi d’autres »


26/05/2012

Le « Métronome » de Lorànt Deutsch, un livre idéologique ?

Classé dans : culture, désintoxicant @ 13:56

Passé par la télévision, le théâtre et le cinéma, Lorànt Deutsch est aujourd’hui associé au monde de la littérature depuis la sortie, en 2009, de « Métronome, l’histoire de France au rythme du métro parisien », son premier livre consacré à l’histoire de Paris.

Des historiens, blogueurs et passionnés ont réagi après l’adaptation coûteuse (1 million d’euros, par les deniers publics) de l’ouvrage par France 5. Ils s’interrogent quant à une certaine vision de l’histoire, notamment « pro-royaliste », « anti-républicaine » et « anti-révolutionnaire »…

Sur Rue89 : Le « Métronome » de Lorànt Deutsch, un livre idéologique ?


08/05/2012

La droite a quand même gagné (ou : it’s the hegemony, stupid)

Classé dans : culture, désintoxicant, politics @ 22:35

Le FN a marqué des points. A gauche comme à droite, on s’est empressé de comprendre et de consoler ses électeurs ; l’UMP s’est même permise d’aligner son programme sur leurs désirs supposés – puisqu’ils adhèrent à « tout et n’importe quoi » comme je l’écrivais ici – en mettant la frontière au cœur de son discours. Et cette campagne ultra réac n’apporte presque que des bénéfices ; les centristes et les (soi-disant) humanistes s’écrasent et Sarkozy, même probablement sorti, reste bien haut malgré son bilan déplorable.

Comme le note Raffaele Simone dans cet entretien passionnant, ce ne sont pas des phénomènes passagers, mais le produit d’un « air du temps » particulièrement favorable :

En ce sens, j’avance l’idée que cette droite nouvelle, consommatrice, people, médiatique, liftée, acoquinée aux chaînes de télévision, appelant à gagner plus d’argent, défendant les petits propriétaires, décrétant comme ringardes les idées d’égalité et de solidarité, méfiante envers les pauvres et les immigrés, est plus proche des intérêts immédiats des gens, plus adaptée à l’ambiance générale de l’époque, plus  » naturelle  » en quelque sorte. Et c’est pourquoi elle gagne.

Il a raison ; la droite va peut-être perdre cette élection, mais elle a gagné dans les têtes. Elle a gagné et elle pourtant elle continue à se présenter comme une idéologie de combat, victime, minoritaire, pour mieux s’affirmer insidieusement. Pour moi, elle est désormais en situation d’hégémonie culturelle, et notamment parce qu’elle se construit en permanence contre trois grandes figures, aux travers desquelles on peut lire tous ses discours : l’assisté, l’étranger et le bobo…

Lire la suite de l’article sur radical chic : La droite a quand même gagné (ou : it’s the hegemony, stupid)


08/01/2012

Lettre à monsieur Dukan d’une fille qui tirait sur ses pulls

Classé dans : culture, désintoxicant, exclusions, santé @ 00:03

J’avais prévu d’écrire une lettre ouverte à ce monsieur Dukan qui a réussi à se faire une pub d’enfer à pas cher en glissant une proposition bidon et dangereuse dans son livre à paraître. D’aucuns dénonceront l’instinct grégaire des médias qui ne mettent pas cinq minutes à se jeter comme la misère sur le bas clergé sur la première ineptie proférée par un homme dont on ne sait même pas vraiment d’où il tient son titre ronflant de nutritionniste. En même temps, difficile de se taire devant tant de bêtise et le panneau, je tombe dedans aussi, évidemment. Mais comme je ne souhaite même pas m’abaisser à expliquer pourquoi je trouve consternante cette proposition de donner des points supplémentaires au bac aux jeunes qui correspondraient aux canons de l’IMC politiquement correct, je vais plutôt vous raconter une histoire.

(un peu longue, je préviens ceux qui seraient pressés, ne cliquez pas sur lire la suite)

Celle d’une petite fille qui aux alentours de 13 ans s’est mise à grossir. Elle n’avait jamais été très mince, mais les hormones aidant et tout un autre tas de facteurs qu’elle a fini par identifier des années plus tard, les kilos se sont envolés à un âge où la dernière chose qu’on souhaite est de se faire appeler la grosse. A l’occasion d’une visite chez son pédiatre, ce dernier, très à cheval sur ces choses là – un précurseur probablement – l’a vertement sermonnée. Ça n’était pas possible, il fallait absolument prendre les choses en main, arrêter de manger autant, enfin madame, surveillez-la, et vous jeune fille, un peu de VOLONTE que diable…

Lire la suite sur Pensées de ronde, le blog de Caroline : Lettre à monsieur Dukan d’une fille qui tirait sur ses pulls


02/01/2012

Ebooks libres et gratuits

Classé dans : culture, désintoxicant, open sources @ 14:40

Nous aimons la lecture, la littérature, et nous avons un ordinateur et/ou une liseuse et/ou une tablette. Conséquence logique : nous aimons bien disposer de textes que nous lisons sur nos «engins»… C’est à partir de cette motivation, toute simple, que nous avons créé le groupe Yahoo Ebooks libres et gratuits.

Notre but est la création et la publication d’ebooks – ou livres électroniques – gratuits, à partir de textes libres de droit ; nous sommes un groupe francophone international, de nombreux pays étant représentés par nos membres. Ce groupe est un lieu d’échanges et de débats, et nous permet ainsi de mieux nous organiser pour l’édition et la publication des ebooks. Tous ceux qui sont intéressés par les ebooks sont invités à nous rejoindre.

Sur Ebooks libres et gratuits


09/12/2011

In girum imus nocte et consumimur igni (1978) Guy Debord

Sur la musique de Couperin et avec des photographies de Paris vues d’avion, Debord décide d’abandonner les spectateurs de cinéma pour passer à l’examen d’un sujet plus important : lui-même. La société du spectacle est abandonnée pour la description du Paris qui accueilli Debord en 1959.

« Voici par exemple un film où je ne dis que des vérités sur des images qui, toutes, sont insignifiantes ou fausses ; un film qui méprise cette poussière d’images qui le composent (…). Oui, je me flatte de faire un film avec n’importe quoi ; et je trouve plaisant que s’en plaignent ceux qui ont laissé faire de toute leur vie n’importe quoi. »
Réfutation de tous les jugements…, oeuvres cinématographiques complètes, p. 212).

« Ceux qui disent qu’ils aiment ce film ont aimé trop d’autres choses pour pouvoir l’aimer ; et ceux qui disent ne pas l’aimer ont, eux aussi, accepté trop d’autres choses pour que leur jugement ait le moindre poids », Ibid., p. 163-164.

« Ils cherchent à déguiser en un simple désaccord sur une conception du cinéma ce qui est, en vérité, un conflit sur une conception de la société ; et une guerre ouverte dans la société réelle », Ibid., p. 169.

A voir et à lire sur La RdR – La Revue des Ressources : In girum imus nocte et consumimur igni (1978)


02/11/2011

Grizzly Bear : Ready, Able

Classé dans : culture @ 16:50

Ready, Able- Grizzly Bear

Grizzly Bear est un groupe américain jouant un rock expérimental teinté de folk. Il fait partie des quelques groupes non électroniques signés sur le label Warp.
La suite sur Wikipédia : Grizzly Bear

Visiter aussi le site du groupe : grizzly-bear.net/


30/10/2011

Nous allons perdre la moitié du patrimoine culturel de l’humanité

Classé dans : culture, exclusions @ 23:28

Des 7 000 langues parlées dans le monde, la moitié vont disparaître d’ici une ou deux générations. Emportés par le paradigme de « développement », nous perdons une grande partie de notre patrimoine culturel, affirme Wade Davis, anthropologue canadien. Au nom de la modernité, des populations sont assujetties, les ressources pillées et les cultures anéanties. La diversité de notre patrimoine culturel est pourtant indispensable pour répondre aux défis auxquels nous serons confrontés, en tant qu’espèce, dans les siècles à venir.

[...]
Quand les gens me disent : « Ce serait plus simple si on avait tous la même culture et si on parlait tous la même langue », je réponds : « C’est une très bonne idée, à condition de choisir le yoruba, le lakota ou l’inuktitut ! » Une seule langue, c’est le fascisme. J’aime cette phrase d’Octavio Paz : « L’idéal d’une unique civilisation, qui sous-tend le culte du progrès et de la technique, nous mutile et nous appauvrit. Chaque vision du monde qui s’éteint, chaque culture qui disparaît réduit les possibilités de vie. » Quel problème cela me pose-t-il, ici à Paris, que certaines tribus en Amazonie disparaissent, par la violence ou par l’assimilation ? Sans doute aucun. Et quel problème cela pose-t-il à ces tribus amazoniennes que Paris disparaisse ? Probablement aucun. Mais le monde sera appauvri si l’un ou l’autre de ces événements arrive. La plupart des gens ne verront jamais une peinture de Monet ou n’entendront jamais une symphonie de Mozart, mais le monde serait affaibli si Monet ou Mozart n’avaient pas existé. Et nous ne parlons pas en ce moment de la perte d’une seule forme culturelle, mais d’une destruction en cascade sans précédent dans l’histoire de l’humanité…

Lire l’entretien sur Basta ! : « Nous allons perdre la moitié du patrimoine culturel de l’humanité »


30/09/2011

égrégore – chdh, 2011

Classé dans : culture, sciences et technologies @ 21:53

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« Égrégore » désigne une energie produite par les désirs de plusieurs individus dans un but commun. C’est le point de départ de cette performance audiovisuelle visant a exploiter des phénomènes de mouvement de groupes. Des comportements complexes et expressifs sont générés et contrôlés grâce a un ordinateur afin d’être retranscrits en son et en image. Une foule de particules se déploie, se réorganise, s’agence en des structures vivantes plus ou moins cohérentes, en évoluant d’un mouvement chaotique vers une cohésion de groupe. Ce projet s’inscrit dans la continuité du travail de chdh sur les instruments audiovisuels, mais vise a radicaliser la recherche.

coproduction : chdh, Césaré, iMAL

égrégore – chdh, 2011
http://www.chdh.net/egregore

Voici les prochaines dates de présentation de notre dernier projet: égrégore.
Essayez de venir si vous êtes dans les environs, et si vous ne pouvez pas, visitez le site (vidéos, images, txt, …)
Bien cordialement,
cyrille & nicolas

01 octobre :: 10 ans du cube :: Issy les Moulineaux
avec incite / addictive TV
http://www.lecube.com/

05 octobre :: Friszschelle festival :: Köln
avec radian / skif+
http://www.zeitkunst.eu/frischzelle/

15 octobre :: festival Serendip :: Bagnolet
avec VJ Meat / Christian Lebrat / Xavier Querel
http://www.serendip-arts.org/

29 novembre :: Cesaré :: Reims
http://cesare-cncm.com/

égrégore – chdh, 2011
http://www.chdh.net/egregore


09/07/2011

« Radioactivity » : requiem pour âge atomique

Classé dans : culture, désintoxicant, énergies @ 15:37

Quand le feu nucléaire nous léchera les pieds, que les survivants s’entretueront dans leur bunker pour le dernier cracker radioactif, ce sera à Kraftwerk que je penserai. Impossible de faire autrement. Je soupçonne d’ailleurs les quatre génies de Düsseldorf d’avoir eu cette vision en tête quand ils composèrent « Radioactivity » en 1975 : leur musique, la fin du monde. Baoum…

Sur Article11 : « Radioactivity » : requiem pour âge atomique –


05/07/2011

L’imaginaire numéraire du numérique

Classé dans : culture, désintoxicant, sciences et technologies @ 11:29
  • 90 millions d’utilisateurs mettent à jour leur statut chaque jour. Soit près de 33 milliards de mise à jour par an exactement 32 850 000 000
  • 132 millions d’utilisateurs déposent des commentaires sous d’autres statuts que les leurs chaque jour. Soit près 49 milliards de commentaires par an exactement 48 180 000 000
  • 120 millions d’utilisateurs commentent des photos chaque jour. Soit près de 44 milliards de commentaires de photos par an 43 800 000 000 exactement
  • 156 millions d’utilisateurs « aiment » like un contenu publié sur facebook statut, vidéo, image, etc …. Soit près de 57 milliards de « like » par an 56 940 000 000 exactement.
  • 60 millions d’utilisateurs envoient chaque jour, un message privé. Soit près de 22 milliards de messages privés chaque jour 21 900 000 000 exactement

Le vertige des grands nombres est constitutif de la statistique du web, formidable écosystème facilitateur et multiplicateur de la moindre interaction, de la moindre navigation, de la moindre publication, de la moindre attention portée. Les chiffres de Facebook sont donc pareillement vertigineux, comme sont vertigineux ceux de Google, de Youtube et de l’ensemble de ces mégalopoles virtuelles dans lesquelles se croisent, chaque jour, deux milliards d’internautes…

Sur affordance.info : L’imaginaire numéraire du numérique


30/06/2011

Pratiquer la ville, pour une technologie de la dérive

Classé dans : culture, désintoxicant, sciences et technologies @ 23:29

La ville événementielle gagne du terrain. Publicitaires et “designers d’ambiance” apposent leur signature sur de nombreux domaines de l’urbanité. L’urbanisme de situation oriente de plus en plus nos parcours urbains, jusqu’à transformer la ville en parc à thèmes. Oui, nous en témoignons régulièrement au long de ces chroniques : par bien des aspects, la ville occidentale a digéré la subversion des situationnistes des années 1950, la critique du capitalisme en moins, le mot d’ordre marketé en plus. Alors, bien sûr, on accueille d’abord avec scepticisme les annonces d’applications « subversives » qui feraient de nos prothèses numériques du type iPhone des outils libertaires. Certains usages de technologies mobiles revendiquent en effet l’esprit situationniste et promettent une “appropriation” de la ville par ses habitants. Ils se réfèrent parfois expressément à la notion de dérive, qui est selon Guy Debord (théorie de la dérive, 1954):

« Une technique du déplacement sans but. Elle se fonde sur l’influence du décor. »

Que sont ces technologies de la « dérive augmentée » ? En quoi peuvent-elles être davantage que des gadgets anecdotiques ?

Sur OWNI : Pratiquer la ville, pour une technologie de la dérive


12/06/2011

Visualiser le “Ghost in the field” de l’urbanité numérique

Classé dans : culture, désintoxicant, électrosmog @ 21:50

Ce qui frappe dans “l’urbanité numérique”, c’est son invisibilité. Or cette couche informationnelle omniprésente existe bien. Comme le soulignait le géographe Boris Beaude dans un colloque sur ce thème, “il serait dangereux et anachronique de considérer les technologies de communication numériques comme irréelles“. On oublie souvent que l’utilisation de téléphones mobiles ou de services géolocalisés repose sur un socle constitué de toutes sortes d’ondes et de protocoles de communication “sans fils”. Le citadin moyen se retrouve ainsi entouré de flux par lesquels transitent “du numérique” : des informations sont véhiculées via des réseaux téléphoniques GSM, 3G, des normes de télécommunication aux noms parfois poétiques la dent bleue “bluetooth”, parfois old-school la fidélité sans fil WiFi, etc.

La diffusion de ces ondes interroge évidemment les scientifiques en raison de leur nocivité potentielle. En parallèle, artistes et designers empruntent des voies alternatives pour explorer les implications de cette présence. Ces perspectives créatives soulèvent peu de questions en termes scientifiques. Mais, par leur puissance visuelle, elles interpellent l’audience sur l’existence bien réelle du numérique dans notre environnement urbain, contribuant ainsi à l’un des débats majeurs de notre société…

Magnetic Movie du collectif anglais Semiconductor

sur OWNI : Visualiser le “Ghost in the field” de l’urbanité numérique


24/05/2011

Pourquoi les mèmes ne sont pas des mèmes

Classé dans : culture @ 18:44

Qu’est ce qu’un “mème” Internet ? La question n’a pas de sens, tant la définition est mouvante en fonction des acteurs qui l’utilisent. Toujours est-il que pour des raisons universitaires, et dans un souci de pouvoir répondre à la question “C’est quoi le sujet de ton mémoire?”, je suis un peu obligé de me dépatouiller avec ce terme qui est au coeur de mon sujet de recherche.

Le terme est abondamment utilisé dans les médias web français depuis 2008. Dans l’acception médiatique française, le “mème” Internet est un objet culturel (photo, vidéo, phrase…) qui circule sur le web et qui est remixé par les internautes. Il s’oppose ainsi au “buzz” pour lequel la participation des internautes est moins décisive, se contentant de faire circuler l’objet sans y apporter une touche créatrice. Aux Etats-Unis, “mème” et “buzz” ont tendance à se confondre: “An Internet meme is an idea that is propagated through the World Wide Web”, comme le dit Wikipedia.

Ça, c’est pour le sens médiatique du mot. Mais qu’en est-il du sens scientifique, si tant est qu’il y en ait un?

A lire sur Les Internets : Pourquoi les mèmes ne sont pas des mèmes

lolcats


31/01/2011

Appel au blocage du forum Culture Pour Chacun

Classé dans : culture, désintoxicant, liberté d'expression, politics @ 23:52

Le programme d’action intitulé Culture Pour Chacun CPC publié en novembre par le ministère de la Culture et de la communication propose des dispositifs « dont la portée structurante restera inscrite dans la longue durée, bien au delà de 2013 ». C’est dire son ambition.

Sa publication a suscité une volée de réactions indignées – plus ou moins pertinentes ou lucides – de la part des acteurs de la culture. Devant le tollé provoqué par ce programme d’action et de perspective le ministre a publié un second document démentant piteusement et le constat, et les solutions proposés par M. Lacloche, auteur de la Culture Pour Chacun, devenu donc « Culture pour tous, culture pour chacun, culture partagée ».

Le but de ce tête à queue est de faire en sorte qu’une grande messe médiatique prévue pour présenter ce programme le 4 février prochain à la Villette se déroule devant un parterre apaisé.

La Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile-de-France souhaite qu’il n’en soit rien et appelle chacun à agir pour que cette réunion sonnant le glas de la culture ne puisse pas avoir lieu comme prévu par ses organisateurs…

A lire sur le site de CIP-IDF : Appel au blocage du forum Culture Pour Chacun


26/01/2011

HADOPI: Point d’étape

Contrairement à ce que prétendent ses promoteurs, l’HADOPI n’a eu aucun effet sur le marché de la copie numérique, qui est pourtant le critère retenu pour évaluer son efficacité. Début mai 2010, avant même l’application de la loi HADOPI, le SNEP indiquait que le marché des ventes numériques décollait enfin et en attribuait la cause à l’effet dissuasif du dispositif HADOPI. Or, comme le montre l’UFC-Que Choisir dans une note 1, les chiffres pour les neuf premiers mois de 2010 montrent même une progression du marché plus faible que les années précédentes (34,4% contre 46% l’année précédente). Quant aux effets d’HADOPI depuis l’envoi des premiers mails, début octobre, il est à parier qu’ils sont également nuls ou en tous cas non pérennes, compte tenu de la popularité croissante des moyens de contournement du dispositif. Tout porte donc à croire qu’il n’y a aucun « effet HADOPI » sur l’économie de la culture.

Il y a par contre un effet de la guerre répétée conduite depuis 10 ans contre le partage entre individus sans but de profit des œuvres numériques. La dizaine de dispositifs législatifs, politiques ou contractuels mis en place contre le partage ont dans une certaine mesure réussi à influer sur les modalités d’accès, en encourageant les plus nuisibles. En effet, les échanges pair à pair ont été la cible principale de la guerre au partage, alors que leurs effets positifs sur la diversité culturelle, l’économie de la culture et les capacités des individus sont pourtant démontrés2. Ils ont été remplacés par des dispositifs de streaming et de téléchargement sur des sites centralisés le plus souvent localisés hors de l’Union européenne. Ces sites maintiennent leurs usagers dans des situations de réception passive ou de pur accès. Ils ne sont producteurs de pratiquement aucun revenu pour les créateurs mais ont néanmoins un caractère commercial et multiplient la pollution publicitaire. En outre, la centralisation des sites crée des tensions dans le fonctionnement des réseaux alors que les réseaux peer-to-peer s’adaptent naturellement à leur conception…

Sur La Quadrature du Net : HADOPI: Point d’étape


12/05/2010

L’éducation est ignorance

Pour reprendre l’expression d’Adam Smith, de gros efforts sont nécessaires pour arriver à rendre les gens « aussi stupide et ignorant qu’il est possible de l’être pour un humain ». Une grande partie du système éducatif est conçu pour ça. Si vous y réfléchissez, il est conçu pour la passivité et l’obéissance. Dès l’enfance, une grande partie est conçue pour empêcher les gens d’être indépendants et créatifs. Si vous êtes de tempérament indépendant à l’école, vous rencontrerez certainement des problèmes très tôt. Ce n’est pas le trait préféré ou encouragé. Quand les gens survivent à tout ça, plus la propagande économique, plus la presse et la masse toute entière, le déluge de distorsion idéologique permanent, ils posent des questions qui d’un autre point de vue sont complètement raisonnables…

L’éducation est ignorance (Extrait du livre Class Warfare -1995) par Noam CHOMSKY sur Le grand soir : www.legrandsoir.info/Chomsky-L-education-est-ignorance-Extrait-du-livre-Class-Warfare.html


24/04/2010

Pixels by Patrick Jean

Classé dans : culture @ 12:38

Sur Dailymotion : www.dailymotion.com/video/xcv6dv_pixels-by-patrick-jean_creation

New York invasion by 8-bits creatures !
PIXELS is Patrick Jean’ latest short film, shot on location in New York.
Written, directed by : Patrick Jean
Director of Photograhy : Matias Boucard


09/04/2010

Réseaux sociaux: les outils suprêmes de la révolte générale ?

Selon Dedefensa, site d’analyse consacré aux questions de défense et de géopolitique, la civilisation occidentale arrive en bout de course, signant l’échec d’un système basé sur le “technologisme” et la communication. La porte de sortie se trouve dans les réseaux alternatifs qui ont atteint une force et une maturité inédite grâce à Internet.

[...] La seule chose qui manque aux réseaux, en Europe et surtout en France, c’est la prise de conscience de leur puissance générale, constante, organisée, et non pas seulement comme un moyen où l’on peut faire parfois des coups. Aux USA, c’est déjà fait. Ils savent bien que le seul moyen de démolir le système, la seule véritable dissidence, ce sont les réseaux alternatifs. C’est l’équivalent des barricades et de l’émeute devenant révolution au XIXè et au XXè siècles, de cette émeute et de cette révolution qu’on ne peut plus faire dans les rues aujourd’hui. C’est l’outil suprême et le seul outil de la révolte générale.La seule chose qui manque aux réseaux, en Europe et surtout en France, c’est la prise de conscience de leur puissance générale, constante, organisée, et non pas seulement comme un moyen où l’on peut faire parfois des coups. Aux USA, c’est déjà fait. Ils savent bien que le seul moyen de démolir le système, la seule véritable dissidence, ce sont les réseaux alternatifs. C’est l’équivalent des barricades et de l’émeute devenant révolution au XIXè et au XXè siècles, de cette émeute et de cette révolution qu’on ne peut plus faire dans les rues aujourd’hui. C’est l’outil suprême et le seul outil de la révolte générale.

Lire l’article sur Owni.fr : http://owni.fr/2010/04/06/reseaux-sociaux-les-outils-supremes-de-la-revolte-generale/


A propos de voiture propre, de defriending et de décroissance de l’espérance de vie

Nous allons voir que, contrairement à ce qu’affirment les chiffres officiels, l’espérance de vie a commencé à décroître, à cause de la pollution et des produits toxiques qui garnissent nos assiettes depuis tant d’années. Concrètement, ça veut dire que nous vivrons moins longtemps que nos parents, mais plus longtemps que nos enfants. C’est une inversion de tendance historique, l’espérance de vie ne cessait d’augmenter depuis une centaine d’années. De nombreux chercheurs en Europe et aux Etats-Unis tirent la sonnette d’alarme, mais personne ne les écoute. C’est le remix contemporain de Cassandre…

Plus léger, nous allons évoquer la nouvelle attitude qui fait fureur sur le web, le defriending. Vous êtes souvent pris de vertige devant l’insignifiance des réseaux sociaux, Facebook et compagnie, devant toutes ces photos nazes, ces messages creux, parfaitement inutiles, ce néant insondable. La solution est simple : retrouvez la paix et gagnez du temps… en supprimant vos amis ! Un clic suffit. Des chercheurs se sont penchés sur cette nouvelle tendance, leurs analyses sont surprenantes…

Nous allons évoquer la voiture électrique : est-elle vraiment une solution d’avenir ? Le concept de « voiture propre » tient-il la route ? On a tellement envie d’y croire. Quand on parle de véhicule zéro émission… en sortie de pot d’échappement, certes : il n’y en a pas ! Mais où et comment est produite l’énergie qui alimente les voitures électriques ? Le problème n’est-il pas simplement déplacé en amont ? A un endroit moins visible ? La soi-disant voiture verte ne serait-elle qu’une supercherie soigneusement mise au point par une industrie moribonde, qui compte sur la crédulité de sa clientèle pour se refaire une santé ? Nous allons répondre à toutes ces questions…

La chronique La Nostalgie du Futur, qui vous raconte ici même, chaque semaine, la véritable histoire des musiques nouvelles, va vous présenter l’une des extrémités inviolées de la culture rock : en 1980 à New York, les Talking Heads enregistrent avec Brian Eno et Jon Hassell ce qui va très vite devenir l’un des sommets du rock. L’album Remain In Light scelle l’union du groupe cinglant et glacé de la mégalopole américaine avec les rythmes noirs — africains et funk : le chef d’œuvre absolu…

Ecouter la 650e édition de La planète bleue de Yves Blanc sur Couleur 3 : http://www.rsr.ch/podcast/couleur3/planetebleue


30/03/2010

Le documentaire « Le jeu de la mort » : une critique de la télévision ?


Le 17 mars 2010, France 2 a diffusé un documentaire – « Le Jeu de la mort » – au cours duquel 81% des candidats (qui ignorent qu’il s’agit d’ une expérimentation et d’une fiction) participent à un jeu (« La Zone Xtrême ») et acceptent d’actionner des manettes susceptibles d’administrer des chocs électriques potentiellement mortels. Cette transposition de l’expérience de Stanley Milgram (correctement résumée sur Wikipedia) devait permettre de vérifier si la télévision pouvait produire une soumission à l’autorité équivalente à celle de la science, telle que Milgram l’avait expérimentée.

Mais une critique inspirée par de nobles motifs n’est pas forcément une critique pertinente.

Que montre un tel documentaire ? Que placés dans une situation qui favorise la soumission à une autorité, les participants à un jeu télévisé sans enjeu financier (et, en l’occurrence, fictif) peuvent se comporter en quasi-tortionnaires et infliger à un partenaire (dans ce cas imaginaire) des souffrances extrêmes. Redoutable…

Que prétend-il démontrer d’autre ? Si l’on en croit les commentaires souvent hésitants du réalisateur (le journaliste Christophe Nick) et du concepteur de l’expérience (le psychosociologue Jean-Léon Beauvois), la nocivité des émissions de télé-réalité et, plus généralement, le pouvoir de la télévision. Vraiment ? Rien n’est moins sûr.

Même si on laisse de côté les problèmes éthiques que soulève une telle « expérimentation », force est de dire que ses objectifs étaient équivoques et ses conclusions peu concluantes…

Lire la suite sur Acrimed : www.acrimed.org/article3334.html


Sur ce sujet écouter aussi le là-bas si j’y suis de Daniel Mermet où il propose un retour sur le « Petit cours d’auto-défense intellectuelle » de Normand Baillargeon, professeur en sciences de l’éducation à Québec

« La première chose qu’il faut faire, c’est prendre soin de votre cerveau. La deuxième est de vous extraire de tout système d’endoctrinement. Il vient alors un moment ou ça devient un réflexe de lire la première page de votre journal en y recensant les mensonges et les distorsions, un réflexe de replacer tout cela dans un cadre rationnel. Pour y arriver, vous devez encore reconnaitre que l’Etat, les corporations, les medias et ainsi de suite, vous considère comme un ennemi ; vous devez donc apprendre à vous défendre. Si nous avions un vrai système d’éducation, on y donnerait des cours d’autodéfense intellectuelle. »
Noam Chomsky

A écouter ou télécharger le podcast sur la-bas.org : www.la-bas.org/article.php3?id_article=1888


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