antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

30/11/2011

Ondes électromagnétiques : vers un nouveau scandale sanitaire ?

Quel est l’impact des ondes électromagnétiques sur la santé ? Et quels sont les seuils à ne pas dépasser ? Malgré les alertes scientifiques, les pouvoirs publics français peinent à prendre des décisions en la matière. Alors que de nouvelles antennes sont installées un peu partout en France, avec l’arrivée du quatrième opérateur de téléphonie mobile, seules les mobilisations de citoyens, encouragées par des associations, semblent faire bouger les lignes…

A lire sur Basta ! : Ondes électromagnétiques : vers un nouveau scandale sanitaire ?


Opérateur de téléphonie mobile cherche population cobaye

Le plateau de Saclay, en région parisienne, pourrait accueillir prochainement un projet d’expérimentation de la 4G, quatrième génération de la téléphonie mobile. Une nouvelle technologie pour aller encore plus vite. Nouvelles antennes-relais, ondes électromagnétiques beaucoup plus puissantes, absence d’information aux riverains… Les habitants du secteur vont-ils devenir à leur insu les cobayes d’une nouvelle expérience technologique ?

Aussi sur Basta ! : Opérateur de téléphonie mobile cherche population cobaye


26/10/2011

Cancer et téléphones portables : une étude réfute le lien

« Il n’existe pas de relation entre l’utilisation du téléphone portable et le risque d’apparition de tumeurs cérébrales », rapportaient ce vendredi des médecins suisses, dans le British Medical Journal. S’agit-il d’une étude de plus sur les centaines réalisées sur le sujet ? Pas vraiment. Celle-ci, en effet, a porté sur plus de 350.000 Danois, suivis pendant dix-sept ans ! C’est dire son ampleur.

Réalisé au Danemark donc, ce travail a été piloté par une Helvète, Patrizia Frei du Swiss Tropical and Public Health Institute de Bâle. Avec son équipe, elle a prolongé un premier travail, réalisé par Danois entre 1982 et 1995 sur ce même sujet. À l’époque, celui-ci n’avait mis en évidence aucune relation entre l’utilisation du portable et le risque de cancer…

A lire sur Futura Sciences : Actualité > Cancer et téléphones portables : une étude réfute le lien


12/06/2011

Visualiser le “Ghost in the field” de l’urbanité numérique

Classé dans : culture, désintoxicant, électrosmog @ 21:50

Ce qui frappe dans “l’urbanité numérique”, c’est son invisibilité. Or cette couche informationnelle omniprésente existe bien. Comme le soulignait le géographe Boris Beaude dans un colloque sur ce thème, “il serait dangereux et anachronique de considérer les technologies de communication numériques comme irréelles“. On oublie souvent que l’utilisation de téléphones mobiles ou de services géolocalisés repose sur un socle constitué de toutes sortes d’ondes et de protocoles de communication “sans fils”. Le citadin moyen se retrouve ainsi entouré de flux par lesquels transitent “du numérique” : des informations sont véhiculées via des réseaux téléphoniques GSM, 3G, des normes de télécommunication aux noms parfois poétiques la dent bleue “bluetooth”, parfois old-school la fidélité sans fil WiFi, etc.

La diffusion de ces ondes interroge évidemment les scientifiques en raison de leur nocivité potentielle. En parallèle, artistes et designers empruntent des voies alternatives pour explorer les implications de cette présence. Ces perspectives créatives soulèvent peu de questions en termes scientifiques. Mais, par leur puissance visuelle, elles interpellent l’audience sur l’existence bien réelle du numérique dans notre environnement urbain, contribuant ainsi à l’un des débats majeurs de notre société…

Magnetic Movie du collectif anglais Semiconductor

sur OWNI : Visualiser le “Ghost in the field” de l’urbanité numérique


03/06/2011

Pour l’OMS, le téléphone portable est peut-être « cancérogène »

Classé dans : désintoxicant, santé, électrosmog @ 11:25

L’agence de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé OMS a indiqué, mardi 31 mai, que l’usage des téléphones portables devait être considéré comme « peut-être cancérogène pour l’homme ». »Les preuves, qui continuent à s’accumuler, sont assez fortes pour justifier une classification au niveau 2b » – un des cinq niveaux de la classification qui définit des produits « peut-être cancérogènes pour l’homme »–, a estimé Jonathan Samet, président du groupe de travail.Il s’exprimait à l’issue d’une réunion à laquelle ont participé pendant huit jours à Lyon une trentaine d’experts de quatorze pays sous l’égide du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC)…

A lire sur LeMonde.fr : Pour l’OMS, le téléphone portable est peut-être « cancérogène »


09/03/2010

Quand les ampoules auront des dents…

Classé dans : consommation, désintoxicant, santé, écologie, électrosmog @ 20:52

Bientôt, toutes les ampoules à filaments seront interdites et remplacées par des « lampes basse consommation » grenello-compatibles. Un progrès d’une évidence pas franchement aveuglante…

LES vendra-t-on sous le manteau ? Déjà, on ne trouve plus d’ampoules à filament incandescent de plus de 100 W : elles sont interdites depuis le 1er septembre dernier (on en trouve encore au quasi-marché noir). Cette année, ce sera au tour des 75 W de disparaître puis, l’année prochaine, des 60 W… et, le 31 décembre 2012, ce sera l’extinction des feux : toutes nos bonnes vieilles ampoules à filament seront remplacées par des LBC, lampes basse consommation. Et cela grâce à la directive européenne du 8 décembre 2008, prise dans le cadre du plan Climat-Energie, et que la France, très « volontariste » en la matière, est une des premières, avec l’Irlande et l’Autriche, à avoir transcrite dans son droit national, en mars dernier. Un grand pas en avant dans l’éclairage de l’humanité ! Car ces ampoules consomment cinq fois moins d’électricité, et durent (en théorie) huit fois plus longtemps. Certes, elles coûtent environ cinq fois plus cher, leur lumière est glauque et moche, et à partir de huit allumages par jour elles fatiguent vite (ce qui raccourcit leur durée de vie). Mais elles vont sauver la planète ! Enfin presque…

« On ne réfléchit plus dès qu’il s’agit d’économie d’énergie et de rejet de CO² », dit au « Canard » Rémy Prud’homme, professeur émérite d’économie et ancien directeur adjoint de l’environnement à l’OCDE, pour qui « le changement obligatoire d’ampoules est une fausse bonne idée ». Ses arguments : 95 % de l’électricité consommée par une lampe à filament servent à produire de la chaleur (5 % seulement de l’éclairage) ; pour une lampe à basse consommation, c’est l’inverse. Les LBC ne chauffent donc quasiment pas. « En période hivernale, on compensera ce manque de chaleur par du chauffage en plus… »
Même sans tenir compte de ce petit désagrément, attend-on des LBC (actuellement 30 millions sur les 250 millions d’ampoules vendues chaque année en France) une importante économie d’énergie ? Pas vraiment : l’éclairage ne représente qu’environ 10 % de la consommation nationale d’électricité, un chiffre bien loin de ceux du chauffage ou des appareils électroménagers. Pourquoi alors se focaliser sur la lumière ? « II y a un fort pouvoir éducatif avec les lampes, indique-t-on au Syndicat de l’éclairage. Et c’est plus facile d’agir sur l’éclairage que sur le chauffage. » Ah, c’est pour le «pouvoir éducatif»…

La prostate de l’ampoule ?

Certains ne l’entendent pas de cette oreille.
Comme tous ceux, écolos et médecins, qui dénoncent la présence de mercure, un vrai poison, dans les LBC. Réplique du Syndicat de l’éclairage : « En accord avec la réglementation européenne, les nouvelles ampoules ne contiennent en moyenne que 3 mg de mercure. Il n’y a clairement aucun danger ! » Pour « lever les angoisses », l’Asef, Association santé environnement France, qui regroupe 2 500 médecins, a mené une étude d’où il ressort que ces ampoules sont inoffensives… sauf lorsqu’elles se brisent. Ils conseillent alors d’aérer et de quitter la pièce pendant un quart d’heure, puis de procéder au nettoyage (attention : pas d’aspirateur car cela peut répandre le mercure à travers la pièce), de préférence avec des gants, de placer les débris dans un contenant hermétique, puis de continuer de ventiler pendant plusieurs heures. Sympa.

Autre critique : le champ magnétique émis par les « basse conso ». Dans un clip qui a fait sensation l’an dernier sur le Net, Annie Lobé, journaliste scientifique indépendante, a montré qu’en mesurant à l’aide d’un gaussmètre le champ magnétique à proximité d’une LBC on arrive à des résultats affolants. Et de déconseiller formellement l’usage de ces ampoules, lesquelles pourraient être liées, avance-t-elle, « au pic mondial de l’incidence du cancer de la prostate en Guadeloupe ». Hum… De son côté, Pierre Le Ruz, docteur en physiologie, expert en radioprotection et président du Criïrem (Centre de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques), a lui aussi sonné l’alarme sur ces «puissants champs électromagnétiques, susceptibles de gravement perturber les biens et les personnes ». Et de conseiller de se tenir à un mètre des ampoules et d’éviter de les utiliser comme lampes de chevet ou de bureau. Diantre !

Du côté du Syndicat de l’éclairage, appuyé par le laboratoire de l’Ecole supérieure d’électricité (Supelec), il est clair que ces critiques viennent de parfaits allumés : «A moins de 30 cm, il est impossible de mesurer les champs car ils ne sont pas formés. Les mesures du Criirem ne signifient rien. » Mais, Pierre Le Ruz n’en démordant pas, l’Ademe, Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, a tenté d’éclairer le débat en demandant à l’Afsset, Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail, d’étudier une méthode permettant de mesurer les champs magnétiques à proximité des « basse conso ». Etude qui a abouti en mars dernier à un protocole approuvé, entre autres, par le Criirem, partie prenante du débat. Une campagne de mesures devait suivre, à laquelle le Criirem devait être associé et dont les résultats devaient être communiqués fin décembre, mais toujours rien à l’horizon. Pour Pierre Le Ruz, ça sent le gaz : « Nous n’avons toujours pas été contactés par le bureau chargé de faire les mesures. Le Criirem a mis le doigt là où il ne fallait pas, et maintenant l’Ademe nous écarte… »

Pendant ce temps-là, les fabricants d’ampoules ne chôment pas : ils sont déjà en train de mettre au point le produit qui succédera à la lampe « basse conso ». La LED, diode électroluminescente, devrait être efficace en 2012, espère-t-on au Syndicat de l’éclairage. Ça tombe bien : notre vieille ampoule à filament aura alors disparu. Il sera donc temps de déclarer obsolète l’ampoule basse conso et de la remplacer par la LED, à 30 euros pièce. Brillant, non ?

Professeur Canardeau
dans le canard enchainé du mercredi 24 février 2010.

via le forum du site aquariophile KCF : www.killiclubdefrance.org/forum/index.php?topic=3321.0


22/05/2009

Grenelle des ondes : une première synthèse

Un document de travail diffusé tard dans la soirée du 18 mai par le ministère de la Santé aux participants du Grenelle des ondes fera l’objet d’ultimes discussions, mercredi 20 mai après-midi.

Ce document tente de restituer les échanges parfois rugueux ayant opposé associations et opérateurs depuis le 23 avril dernier, date du lancement de ce Grenelle des ondes et émet un certain nombre de propositions et pistes de réflexion.

Les associations regrettent que la précipitation avec laquelle a été organisée cette table ronde n’ait pas permis d’auditionner un certain nombre d’experts de renommé internationale. Un débat scientifique contradictoire reste donc à organiser.

Le document de synthèse exprime cependant assez fidèlement les avancées qui se sont manifestées au cours du débat. Les maîtres-mots sont ainsi : « incertitude » (scientifique), « risque émergent », « principe de précaution », « transparence », « concertation ». Il peut, à ce titre, constituer une base de travail, même si il demande encore à être enrichi, précisé, voire amendé…

lire le communiqué de presse sur Agir pour l’Environnement : www.agirpourlenvironnement.org/presse/29tchermobile29.htm


29/04/2009

Ondes électromagnétiques et téléphones portables : l’appel à pétition des médecins

Nous, soignants signataires, lançons un appel aux pouvoirs publics, pour un respect strict du principe de précaution, pour que soit établi un cadre strict législatif et réglementaire et pour une plus grande vigilance dans le suivi des effets sur la santé des ondes électromagnétiques.

L’Académie nationale de Médecine a rendu publique une « mise au point » le 3 mars 2009, qui est une « mise en garde contre une interprétation subjective du principe de précaution » et annonce qu’est « mis en place un groupe de travail pour examiner les questions que pose cette actualité ». La procédure parait inhabituelle, l’Académie s’est auto-saisie et a publié ce communiqué, avant même la constitution d’un groupe de travail, après une seule réunion d’un groupe informel. Le Pr Aurengo en faisait partie : nous apprenons qu’il est également membre du comité scientifique de Bouygues Télécom. Cette situation de conflit d’intérêts rend l’expertise douteuse. Nous demandons l’application stricte du principe de précaution…

Sur Pratiques, les cahiers de la médecine utopiquewww.pratiques.fr/Ondes-electromagnetiques-et.html


23/04/2009

Table ronde radiofréquences : organisation « floue » selon les associations


Les associations Agir pour l’environnement et Priartém ont dénoncé mardi le « flou » de l’organisation de la table ronde radiofréquences prévue jeudi au ministère de la santé et s’inquiétent de l’absence de scientifiques.

« Nous nous battrons pour que des scientifiques participent à cette table ronde » sur la téléphonie mobile et les antennes relais, a déclaré mardi devant la presse Janine Le Calvez, présidente de Priartém. « On nous a dit (au ministère de la santé, ndlr) qu’ils n’étaient pas indispensables », a-t-elle ajouté.

Au sein du collège « personnalités qualifiées », seuls un juriste et deux sociologues sont invités à faire part de leur expertise. Jean-François Girard, ancien directeur général de la Santé et directeur de l’Institut de recherche pour le développement, présidera les séances de travail.

Les associations n’ont « aucune intention de jouer les faire-valoir » : « si on a le sentiment que tout est verrouillé, il faudra le dénoncer et se retirer des discussions, a averti Janine Le Calvez.

« Nous espérons que l’incertitude scientifique soit reconnue » concernant les risques des ondes pour la santé, a de son côté indiqué Stephen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’environnement.

Cette table ronde rassemblera une cinquantaine de représentants des opérateurs, des usagers, des collectivités locales et de l’Etat autour de la ministre de la santé Roselyne Bachelot et des secrétaires d’Etat Nathalie Kosciusko-Morizet (Economie numérique) et Chantal Jouanno (Ecologie). Après le 23 avril, plusieurs réunions des groupes de travail sont prévues, « une journée sur les antennes-relais le 6 mai, une demi journée sur les portables le 14 et une journée le 15 sur tout ce qui n’aura pas été traité », selon la présidente de Priartém.

Les associations exigent au nom du principe de précaution, « une véritable loi encadrant le développement de la téléphonie mobile ».

Elles demandent notamment l’abaissement des seuils réglementaires d’exposition aux ondes à 0, 6 volt par mètre (contre 41 V/m actuellement), l’interdiction des téléphones portables pour enfants et le lancement d’une campagne d’information sur les risques potentiels d’une utilisation prolongée du portable.

Sur PRIARTEM : www.priartem.fr/Table-ronde-radiofrequences.html


04/04/2009

Déclaration du 23 mars 2009 : champs électromagnétiques et santé

Lors du colloque « Technologie sans fil, un nouvel enjeu sanitaire » organisé le 23 mars 2009 au Sénat, quatre professeurs les plus en pointe en Europe en matière de recherche sur les liens entre champs électromagnétiques et santé, ont lancé un appel solennel afin de mettre en garde les pouvoirs publics contre l’utilisation sans limitation des technologies sans fil.

[...] Nous, médecins, agissant en vertu du serment d’Hippocrate, nous, chercheurs, agissant au nom de la vérité scientifique, nous tous, médecins óu chercheurs de différents Etats membres de l’Union européenne, affirmons en toute indépendance de jugement, qu’existe un nombre croissant de malades devenus intolérants aux champs électromagnétiques, que cette intolérance leur créé un préjudice grave au plan de leur santé et de leur vie professionnelle et familiale, qu’on ne peut exclure chez eux l’évolution vers une maladie dégénérative du système nerveux, voire certains cancers, et par conséquent, que ce préjudice nécessite d’être reconnu et réparé par les systèmes de protection sociale des différents Etats membres de la communauté européenne.

Nous prévenons les pouvoirs publics qu’en l’état actuel de nos connaissances, on ne peut exclure qu’après une période d’exposition suffisante, cette intolérance puisse concerner aussi les enfants et donc être à l’origine d’un problème de santé publique majeur dans les années à venir dans tous les pays utilisant sans restriction les technologies modernes faisant appel aux champs électromagnétiques…

Sur le site de PRIARTEM : www.priartem.fr/Qeclaration-du-23-mars-2009-champs.html


11/03/2009

Une liberté d’esclaves ?

Nous sommes fiers d’appartenir à des sociétés démocratiques où la liberté est affichée au fronton de nos mairies.

Nous nous battons, à juste titre, contre les atteintes de plus en plus nombreuses à cette liberté politique. Mediapart fait partie de ce combat.

Mais nous en oublions la principale (parce que la première) remise en cause. La liberté que le “progrès” nous avait permis de gagner. La liberté par rapport à la nécessité vitale qui faisait espérer une société du “temps libre” (à ne pas confondre avec le loisir qui n’est que la consommation, autre face du travail).

Quelle est la liberté des employés ou inemployés que nous sommes devenus, citoyens des pays développés et émergeants ?

Une liberté d’esclaves qui ne se rendent même plus compte qu’ils ont aux chevilles des fers certes beaucoup plus doux mais beaucoup plus solides : ceux du tout travail et du tout consommation ! …

sur l’Actualité de Hannah Arendt : tto45.blog.lemonde.fr/2009/03/07/une-liberte-d%e2%80%99esclaves/


Allô, t’es où ?

Selon un rapport de l’ONU repris par “The Guardian”, plus de 60 % des Terriens possèdent désormais un portable. Un chiffre qui a notamment explosé durant les trente derniers mois… et modifié considérablement les modes de vie dans les pays émergents. On vous explique tout, ne quittez pas.

C’est sans doute, désormais, la phrase la plus prononcée au monde : « Allô, t’es où ? ». Un petit bout de phrase qui résonne dans toutes les langues, tous les dialectes de la planète, maintenant que le téléphone portable s’est élevé au rang incontesté d’outil de communication numéro un, absolument partout…

Sur Télérama : www.telerama.fr/techno/allo-t-es-ou,40233.php


06/02/2009

Le cauchemar publicitaire dans la quatrième dimension

L’installation dans le métro parisien d’écrans de publicité « intelligents » équipés d’un capteur de visage et d’un système de transmission de données sans fil à destination des usagers inquiètent les associations.

Ca ressemble à un téléphone portable géant du type « iPhone » collé au mur. Dans les couloirs de la station de métro Charles de Gaulle-Etoile, à Paris, le long écran crache d’incessants spots publicitaires à un rythme endiablé. Voiture, montre de luxe, agence de voyage ou promo de films, tout y passe, sous le regard navré d’une trentaine de militants antipub allongés au pied de l’engin. Quatre de ces panneaux à « affichage à cristaux liquide » (ACL) ornent la station, préfigurant les 400 écrans qui doivent bientôt équiper le réseau de métros de la capitale.

Problème, l’innovation technologique dont Metrobus, la régie publicitaire de la RATP, est si fière, constitue une nouvelle « horreur publicitaire nocive pour la santé et la liberté », selon Résistance à l’agression publicitaire (RAP), Souriez vous êtes filmés, Big brothers awards et Robin des toits. Les associations mobilisées contre les ACL dénoncent en priorité l’atteinte aux libertés publiques et les risques liés à la santé…

A lire sur Politis : www.politis.fr/Le-cauchemar-publicitaire-dans-la,5494.html


Première : Bouygues condamné à démonter une antenne-relais

Démontage d’antennes-relais, une première en France
Après la fin de la vente en exclusivité de mobiles chez les opérateurs, c’est la cour d’appel de Versailles qui a condamné en appel Bouygues Telecom à démonter une antenne-relais située dans le Rhône. Une première sachant qu’aucune étude ne permet à ce jour de démontrer l’impact sur la santé des ondes GSM émises par les antennes-relais.

Le principe de précaution devra donc s’appliquer premièrement dans le Rhône et risque fort de faire jurisprudence pour permettre à d’autres riverains d’attaquer à leur tour les opérateurs mobiles pour leur demander de démonter certaines antennes-relais. « Aucun élément ne permet d’écarter péremptoirement l’impact sur la santé publique de l’exposition de personnes à des ondes ou des champs électromagnétiques » ont précisé les juges qui ont condamné Bouygtel à démonter l’antenne-relais incriminée sous peine de devoir débourser 500 euros par jour de retard.

De même, l’opérateur devra indemniser à hauteur de 7000 euros trois couples d’habitants de Tassin-la-Demi-Lune dans le Rhône pour « exposition à un risque sanitaire », a déclaré l’avocat des parties civiles. Bouygues Telecom évalue la possibilité de se pourvoir en Cassation…

A lire sur Clubic : www.clubic.com/actualite-255578-1ere-bouygues-condamne-demonter-antenne-relais.html

Posté par Cyrille.


08/12/2008

Veaux, vaches, cochons… et 400 000 volts

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, électrosmog, énergies @ 15:18

Chez les Marcouyoux, à Latronche, dans la partie orientale de la Corrèze, le téléphone sonne souvent en ce moment. Au bout du fil : des agriculteurs, des élus ruraux, des responsables associatifs, qui, tous, veulent savoir comment ils ont « fait ». Les appels viennent des « quatre coins de la France ! », n’en revient pas le père, Michel, 59 ans. « De partout où passent des lignes à très haute tension », enchaîne le fils, Serge, 34 ans.

Ce qu’ont « fait » les Marcouyoux et leur avocat, Philippe Caetano, n’est, il est vrai, pas banal. Saisie par eux, une juridiction civile a, pour la première fois, établi un lien de causalité entre une ligne électrique et des troubles sanitaires sur des animaux. C’était le 28 octobre dernier : le tribunal de grande instance de Tulle condamnait Réseau de transport d’électricité (RTE) – une filiale d’EDF chargée de gérer le transport d’électricité en France – à verser 390 648 euros pour le préjudice « direct, matériel et certain » subi par l’exploitation de la famille Marcouyoux. RTE ayant interjeté appel, l’affaire, certes, n’est pas terminée. Mais la décision fait date. Et grand bruit dans Landerneau…

sur le Monde : www.lemonde.fr/societe/article/2008/12/02/veaux-vaches-cochons-et-400-000-volts_1125833_3224.html

Posté par Cyrille.


05/12/2008

Des questions sur Robert Lion (et sur Greenpeace)

Classé dans : désintoxicant, écologie, électrosmog @ 10:35

Le désordre est grand. Le désordre est général. C’est de l’humour, je vous assure. Robert Lion vient d’être nommé président de Greenpeace-France. J’ai fait partie quelques années du Conseil statutaire de cette association, sans même savoir ce que cela voulait dire. Je participais une à deux fois par an à des sortes d’assemblées qui ne servaient pas à grand-chose. Mais c’était ma manière d’être au côté des activistes de Greenpeace. Les héritiers des charmants cinglés de 1971.
[...]
Robert Lion. Je vous le présente, car qui le fera sinon ? Cet homme de 74 ans a une carrière bien remplie. Dès 1966, cet énarque est conseiller technique au cabinet du ministre de l’Équipement d’alors, Edgard Pisani. L’Équipement, en 1966. C’est simplement inimaginable. Ce ministère et ses ingénieurs des Ponts et Chaussées sont au cœur, précisément au cœur du désastre où nous sommes.

Ces gens ont pensé une France ravagée par la bagnole, les autoroutes, les zones industrielles, les panneaux publicitaires…

A lire sur Planète sans visa : fabrice-nicolino.com/index.php/?p=454


01/12/2005

Pollution électromagnétique

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, électrosmog @ 00:28

L’opérateur de téléphonie mobile SFR a désactivé, à la demande de parents d’élèves, une antenne proche d’une école d’un village du Pas-de-Calais, où deux fillettes ont été atteintes d’une tumeur au cerveau. Après le décès, l’an dernier, d’une première élève du groupe scolaire, l ‘annonce, il y a quelques jours, de la maladie d’une deuxième petite fille, âgée de six ans, a fait vivement réagir les habitants de Ruitz, qui ont mis en cause la présence de l’antenne de téléphonie mobile.

Si cette décision de la filiale de Vivendi Universal a été prise « dans un souci d’apaisement », comme le souligne le maire socialiste de la commune, Jacques Brevart, SFR ne se reconnaît cependant aucune responsabilité dans ce qui arrive aux deux enfants. « Les autorités sanitaires écartent l’hypothèse de risques pour la santé des populations vivant à proximité des antennes relais », affirme la société dans un communiqué.

Un doute « raisonnable »
Malgré la parution de trois rapports d’expertise français, dont, en 2003, ceux de l’Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques et de l’Agence française de sécurité sanitaire environnementale (Afsse), la controverse scientifique sur les conséquences sanitaires de l’exposition des populations aux hyperfréquences de la téléphonie mobile n’a pourtant toujours pas été tranchée.

En janvier 2004, l’Afsse avait d’ailleurs été amenée à nuancer son discours, jusque-là plutôt rassurant, après la parution d’un livre intitulé Votre GSM, votre santé: on vous ment!. L’ouvrage, rédigé par quatre scientifiques, faisait état d’études épidémiologiques révélant de nombreux malaises ressentis par les utilisateurs de téléphones portables et les riverains d’antennes relais – insomnies, troubles cardiaques, hypertension, etc. – ainsi que l’existence possible d’un lien entre cette exposition et des pathologies lourdes, telles des maladies neurodégénératives et certaines formes de cancer. Un « doute raisonnable » subsiste, avait alors nuancé l’organisme.

En attendant, d’ici 2010, les réponses d’une étude internationale en cours, le principe de précaution reste donc de mise. Celui-ci préconise en particulier de modifier l’orientation des antennes relais situées près des établissements sensibles (hôpitaux, écoles, maisons de retraite) et d’établir des règles de mesure des champs électromagnétiques dans leur voisinage. Une charte de bonne conduite a par ailleurs été signée entre l’association des maires de France et les opérateurs pour mieux encadrer l’implantation des antennes.

sur l’express : http//www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp3Fid3D1414


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