antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

25/03/2011

Le présentéisme coûte plus cher que l’absentéisme au travail

Classé dans : désintoxicant, exclusions, santé @ 16:38


Voici une compilation d’études réalisée par le docteur Philippe Rodet dans Intelligence RH qui pourrait bien, à terme, être favorable à l’égalité salariale et professionnelle entre hommes et femmes. Démonstration.

Le présentéisme, c’est le fait d’être dans l’entreprise mais sans forcément être concentré sur son travail. Un niveau important de stress provoquerait ce type de comportement.

Philippe Rodet cite quatre études :

- Une étude canadienne de 2003, montre que 40 % des salariés présentent des signes de détresse psychologiques ayant des effets sur leur performance.

- Une étude américaine de 2004 signale que la productivité d’un employé peut être réduite de 33 % ou plus en raison du présentéisme.

- Une autre étude, conduite au Royaume-Uni en 2009, estime que les « jours perdus » attribués au présentéisme seraient 1,5 fois plus conséquents que ceux attribués à l’absentéisme. Le coût moyen quotidien par employé touché par ce phénomène serait de 145 £ (soit environ 170 €), alors que le coût engendré par une journée d’absence serait de l’ordre de 80 £ (soit environ 95 €).

- Enfin, une étude belge de 2010 montre que l’importance du présentéisme est bien supérieure à celle de l’absentéisme. « Le présentéisme atteint 61 % des coûts totaux relatifs à la santé dans une entreprise, suivi par les frais médicaux (28 %) et l’absentéisme (10 %) ».

Lire l’article sur Les nouvelles news : Le présentéisme coûte plus cher que l’absentéisme au travail


Pesticides partout, santé nulle part…

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie @ 16:34


Une étude inédite de l’Institut national de veille sanitaire (INVS) vient de révéler que les Français ont plus de pesticides agricoles dans le sang que les Américains et les Allemands. Dix jours plus tôt c’est une étude de l’Inserm qui soulignait l’impact de l’atrazine sur le développement du fœtus. « L’environnement, ça commence à bien faire… »

Les Français devancent les Allemands et les Américains au concours de celui qui a le plus de pesticides dans le sang.

Les concentrations biologiques de plusieurs substances chimiques ont été mesurées, entre 2006 et 2007, par l’Institut national de veille sanitaire (INVS), sur un échantillon représentatif de la population (2000 adultes pour les métaux, 365 pour le mercure, 400 pour les pesticides et les PCB) : les trois conclusions qui en découlent sont alarmantes.

Si les niveaux de plomb, cadmium, mercure, arsenic organique, sont stables ou en baisse, les pesticides, eux, sont présents dans notre sang à des niveaux au moins trois fois plus élevés que dans celui des Américains ou des Allemands.

Ces pesticides sont largement utilisés en agriculture, en horticulture et pour un usage domestique (pour se débarrasser des insectes à la maison, désherber les allées, protéger les plantes du jardin, en finir avec les tiques et les puces de nos animaux de compagnie, ou les poux chez l’enfant).

Par ailleurs, il va peut-être falloir apprendre à aimer les trous dans les vêtements ou changer la ventilation dans les toilettes.

En effet, les substances que l’on retrouve dans les produits antimites ou les désodorisants pour toilettes, véhiculent d’autres types de pesticides, dits « organochlorés ». Or le taux de ces produits chimiques dans notre sang est dix fois supérieur à celui trouvé dans le sang des Allemands !..

Lire la suite de l’article sur Les eaux glacées du calcul égoïste : Pesticides partout, santé nulle part…


23/03/2011

Les chiffres relatifs à la contamination de l’air existent mais ils sont confisqués par les Etats !

Classé dans : désintoxicant, exclusions, santé, écologie, énergies @ 18:38

Depuis plus de 10 jours, la centrale nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHI rejette des produits radioactifs dans l’atmosphère : ces rejets ne sont ni maîtrisés ni quantifiés. Dans le même temps des stations de mesures réparties sur l’ensemble de notre planète enregistrent les niveaux de radioactivité de l’air et suivent pas à pas l’évolution de la radioactivité dans l’espace et dans le temps… mais veillent jalousement à ce que ces données restent secrètes.

Cette situation est choquante en temps normal, totalement inacceptable en situation d’urgence radiologique. Et d’autant plus inacceptable que ce réseau de mesure est financé par l’argent public !

Les Etats cotisent en effet à hauteur de 55 700 000 € pour faire fonctionner les stations de mesure. Les citoyens américains respirent depuis le 17 mars dernier les particules radioactives rejetées par les réacteurs nucléaires et les piscines de stockage de combustible irradié de la centrale de FUKUSHIMA DAIICHI. Premiers contributeurs au budget du réseau, ils apprécieront de n’avoir strictement aucune donnée en contrepartie de leurs 12 millions d’euros. Un sacré marché de dupes. A noter qu’avec un versement de 3 600 000 €, les Français ne sont pas mieux lotis.

La CRIIRAD reçoit des centaines d’appels de personnes inquiètes de la contamination de l’air qu’elles respirent, inquiètes pour elles-mêmes et surtout pour leurs enfants. Elle aimerait informer correctement, et si possible rassurer, mais sur des bases solides, tous ses correspondants, qu’ils habitent le Finistère, la Martinique ou la Corée du Sud. Elle invite chaque citoyen, chaque association, chaque scientifique, chaque élus… à se mobiliser pour obtenir la levée du secret sur les niveaux de contamination de l’air. Une pétition sera prochainement mise en ligne pour collecter des signatures sur la France mais chacun peut d’ores-et déjà relayer la mobilisation à l’étranger et intervenir auprès des autorités de son pays pour dénoncer la situation.

COLERE ET INDIGNATION – VOLET N°2 : Radioactivité de l’air : la CRIIRAD dénonce les dissimulations du département américain de l’énergie


COLERE ET INDIGNATION – VOLET N°1
: Les chiffres relatifs à la contamination de l’air existent mais ils sont confisqués par les Etats !

Suivre l’actualité sur le site de la CRIIRAD : alerte nucléaire au Japon


La sortie du nucléaire est tout à fait possible

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, énergies @ 18:25

La sortie du nucléaire est tout à fait possible, sans le moindre « retour à la bougie ». Elle passe en particulier par les économies d’énergie (isolation des bâtiments, chasse au gaspi, développement d’équipements moins énergivores…) et par un recours important aux énergies renouvelables (éolien, solaire, bois, hydraulique, biomasse, cogénération…).

La sortie du nucléaire est une mesure sociale : elle entraînera la création de plusieurs centaines de milliers d’emplois, beaucoup moins dangereux que les métiers du nucléaire, non délocalisables et socialement utiles.

Elle permettra aussi une réelle indépendance énergétique du pays.

Consulter le dossier anti-langue de bois sur le site du Réseau Sortir du nucléaire : En savoir plus > Alternatives au nucléaire


Guérison défendue, mise en garde contre la pétition

Classé dans : désintoxicant, santé @ 16:17

Une fois n’est pas coutume, je vous écris pour vous mettre en garde contre la pétition qui circule actuellement pour la défense des plantes médicinales et que certain(e)s d’entre vous m’ont envoyée. Je veux parler de : http://www.defensemedecinenaturelle.eu/, mais cette information a aussi été envoyée du même site sous forme d’une vidéo à écouter puis à signer.
Voici quelques compléments afin de décider par vous même :

Francis Giot, président de Nature & Progrès Belgique explique son point de vue :

Plantes médicinales bientôt interdites dans l’UE : C’EST FAUX, ARCHI FAUX

Décryptage : Les plantes médicinales ne seront pas interdites en EU. L’information qui circule est en réalité de la propagande dans le combat qui oppose industrie pharmaceutique et industrie de la phytothérapie et des compléments alimentaires. Formulé par cette dernière, le message vise à créer de la pression sur les législateurs, avec appui de l’opinion public, pour un affaiblissement de la législation sur les plantes médicinales traditionnelles. Ce groupe d’industriels est en effet très mécontent de la législation européenne qui offre la possibilité d’enregistrer officiellement toute plante médicinale utilisée et reconnue depuis au moins 15 années dans l’Union comme plante autorisée à la commercialisation, et ferme donc la porte aux nouveaux produits de la phytothérapie (compléments alimentaires et autres remèdes miracles).
Il faut aussi signaler que cette législation permet l’enregistrement facilité de tout plante médicinale (en aucun cas ces plantes devront passer par les même canaux d’autorisation que les médicaments).

Subsiste par contre un réel problème de la directive 2004/24/CE et qui est passé sous silence par la communication mensongère que l’on subit. Cette directive fait partie d’une politique partiale et réductrice qui favorise l’hégémonie des trois cultures actuellement dominantes au niveau mondial : occidentale (officielle), chinoise et indienne (ayurvédique). Tous les remèdes qui ne sont pas reconnu depuis minimum 30 ans (15 si provenant de l’Union européenne) devront passer par des procédures, certes allégées, mais longues d’agréments. Ce sont donc les défenseurs des médecines naturelles mineures et traditionnelles (créole, tibétain, nigérien, cévenol, etc) qui seront les plus touchés par la directive, à moins de prouver avec dilligence un passé d’utilisation conséquent. Le problème c’est que dans ces sociétés à la connaissance encore fortement ancrée dans la tradition orale, il sera plus difficile de récolter des preuves

Pour en savoir plus, lire la déconstruction point-par-point faite par Thierry Thévenin (directeur du très respectable Syndicat Inter-Massifs pour la Production et l’Economie des Simples Médecines) sur le site du Syndicat des simples : http://www.syndicat-simples.org/actualites/les-plantes-medicinales-bientot-interdites-dans-lue-propagande-desinformation-enjeux-de-pouvoirs-autour-de-herboristerie-en-europe

Merci à Michel.

Lire aussi l’article de Michèle Rivasi, députée européenne, sur son site : Mon plaidoyer pour les plantes médicinales traditionnelles

Les plantes médicinales traditionnelles vont-elles disparaître en Europe le 30 avril 2011 ? En théorie, non. Mais des produits utilisés pour la médecine traditionnelle chinoise ou indienne ayurvéda, certains compléments alimentaires, et plus largement la filière bio artisanale risquent de faire les frais de la nouvelle donne européenne.


17/03/2011

Catastrophe nucléaire japonaise : le Président Sarkozy privilégie la santé de l’industrie nucléaire à celle des Français

Classé dans : désintoxicant, libertés, politics, santé, écologie, énergies @ 15:04

En réaction à l’épouvantable catastrophe nucléaire japonaise, l’Allemagne ferme ses 7 réacteurs les plus âgés, la Suisse a suspendu son programme de renouvellement de centrales nucléaires mais la France est plus occupée à rassurer son industrie nucléaire que protéger ses concitoyens des risques nucléaires.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » condamne avec la plus grande fermeté la déclaration scandaleuse du Président Sarkozy aujourd’hui en Conseil des Ministres (1)

« Non, Monsieur le Président, la France n’a pas fait le choix de l’énergie nucléaire, ni les citoyens ni le Parlement n’ont été consultés au lancement du programme nucléaire. Ce sont les Français qui doivent aujourd’hui décider si la France doit ou non continuer de recourir à cette énergie hautement dangereuse qu’est le nucléaire, et pas un Président en fin de quinquennat et à bout de souffle dans les sondages » déclare François Mativet, porte-parole du Réseau « Sortir du nucléaire ».

Le Réseau « Sortir du nucléaire » exige la fermeture immédiate des 16 réacteurs nucléaires en service depuis plus de 30 ans en France et un plan de sortie du nucléaire (2). Il sollicite par ailleurs un référendum sur la sortie du nucléaire.

http://groupes.sortirdunucleaire.org/alerte-japon/

Notes :

(1) Déclaration du Président de la République au Conseil des Ministres le 16.03.11
Citation : « La France a fait le choix de l’énergie nucléaire, qui constitue un élément essentiel de son indépendance énergétique et de la lutte contre les gaz à effet de serre. »

(2) Voir notre communiqué du 15/03/11 : http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=772

Communiqué de presse du Réseau Sortir du nucléaire : Catastrophe nucléaire japonaise : le Président Sarkozy privilégie la santé de l’industrie nucléaire à celle des Français


Entre silence et mensonge. Le nucléaire, de la raison d’état au recyclage « écologique »

Classé dans : désintoxicant, libertés, politics, santé, écologie, énergies @ 12:45


Lorsqu’on parle du nucléaire, le problème est de savoir par quoi commencer. Dans le tissu de mensonges qui servent à justifier l’emploi de cette technologie, lequel dissiper en premier? Parmi tous les dangers extrêmes dont il est porteur risque d’accident, déchets dont on ne sait que faire, prolifération, par lequel commencer ? La question – à l’heure où une nouvelle stratégie se met en place, qui espère le faire apparaître comme un remède « écologique » au réchauffement climatique – est dès lors de comprendre comment il a pu nous être autoritairement imposé.

[...] Cette origine militaire, aussi bien des techniques que des organismes, a perpétué la culture du secret qui reste l’une des caractéristiques de l’industrie nucléaire civile.

[...] Parce que ces technologies ont été mises au point pour les besoins militaires, des considérations qui auraient dû être décisives ont été négligées: on ne s’est pas suffisamment soucié du risque que présentaient ces installations, ni surtout de la question des déchets.

[...] Il y a donc un risque d’accident grave qui concerne à la fois, dans des formes différentes, les centrales, les usines, les transports de matières radioactives et l’entreposage ou le stockage de déchets.

[...] On nous présente l’EPR comme un réacteur plus sûr, mais on pourrait rappeler sur ce point les doutes de certains experts sur cette affirmation: en cas d’accident majeur, le core catcher (le réceptacle destiné à recueillir et isoler le coeur fondu du réacteur) et ses bassins de refroidissement pourraient s’avérer incapables de remplir leur fonction et de permettre le refroidissement du coeur, et au contraire provoquer de violentes explosions de vapeur, susceptibles de détruire l’enceinte de confinement; de plus, les taux de combustion étant plus élevés et les combustibles irradiés plus radioactifs, l’impact d’un accident serait plus important qu’avec un autre type de réacteur; enfin, il a été reconnu que le réacteur ne résisterait pas au choc frontal d’un avion de ligne 4.

[...] Il faut d’ailleurs noter que l’AIEA (l’Agence internationale de l’énergie atomique) a toujours cherché à masquer l’ampleur de la catastrophe de Tchernobyl, allant jusqu’à soutenir, jusqu’à très récemment, que le nombre de victimes ne s’élevait qu’à400, et ne reconnaissant aujourd’hui que 4000victimes, alors que celles-ci se comptent probablement en centaines de milliers9. D’après le ministre ukrainien de la Santé, 2,4millions d’Ukrainiens, dont 400000enfants, souffrent toujours de problèmes de santé liés à l’accident de Tchernobyl.

[...] Mais ce qu’il est important de voir, c’est que le retraitement n’élimine absolument pas les déchets. On les sépare, on les trie, mais on ne s’en débarrasse pas. Pour l’instant, on n’a aucune solution.

Le retraitement n’est donc pas une solution? Avec ce terme – EDF utilise même celui de «recyclage»–, on a l’impression qu’il y a une réutilisation des combustibles irradiés, et que le problème des déchets est réglé.

[…] Le nucléaire représente assez peu dans la consommation d’énergie primaire mondiale. On dit que le nucléaire représente 6% et que l’hydraulique plus l’éolien, etc., représentent à peu près 3%. Ce qui déjà n’est pas beaucoup, mais, en plus, pour le nucléaire, on compte, dans l’énergie qu’on appelle l’énergie primaire, la chaleur produite dans le réacteur, et non la seule électricité.

Or il y a une importante déperdition de chaleur.

Une déperdition des deux tiers, si l’on considère l’énergie produite en amont, et non l’énergie utilisable. Si l’on tient compte de cette déperdition, on s’aperçoit que les renouvelables fournissent en fait plus d’électricité que le nucléaire.

Extraits de l’interview de Bernard Laponche par Charlotte Nordmann à lire sur La Revue des Livres, Numéro 14 : Entre silence et mensonge. Le nucléaire, de la raison d’état au recyclage « écologique »


13/03/2011

Nucléaire : le Japon a joué à l’apprenti sorcier. Et la France ?

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, énergies @ 23:51

Alors que nous nous apprêtions à célébrer le vingt-cinquième anniversaire de Tchernobyl, et que l’opinion publique mondiale semblait oublier peu à peu cette catastrophe, le séisme du Japon a remis sur le tapis le risque technologique majeur que représente l’énergie nucléaire.

Les écologistes militent depuis de nombreuses années pour une sortie progressive du nucléaire, non seulement pour des raisons de sécurité liées à l’exploitation des centrales : le risque terroriste est bien réel et les travailleurs précaires de cette industrie en subissent les conséquences sanitaires.

Mais surtout du fait de l’irrésoluble gestion des déchets radioactifs, tant par le problème du stockage définitif des déchets que par les risques liés à leur utilisation à des fins terroristes. Le drame japonais confirme aussi un risque trop souvent sous-estimé voire caché : la vulnérabilité des centrales aux risques naturels.

Lire l’article de Michèle Rivasi, députée européenne (Europe Écologie) de la région Grand-Sud-Est surRue89 : Nucléaire : le Japon a joué à l’apprenti sorcier. Et la France ?

Suivre l’actualité sur le blog du Réseau Sortir du nucléaire : Alerte nucléaire au Japon après un violent tremblement de terre.

Consulter aussi la carte de France des sites nucléaires sur le site du Réseau Sortir du nucléaire.


12/03/2011

La Taxe Robin des Bois contre la spéculation financière

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C’est quoi l’idée ?

En gros, l’idée de la taxe Robin des bois, c’est qu’une minuscule taxe sur la finance mondiale pourrait générer des revenus colossaux pour lutter contre la pauvreté, contre le changement climatique, contre des maladies qui tuent chaque année des millions de personnes alors qu’on sait comment les soigner. Des milliards d’euros pour financer l’éducation, l’accès à l’eau, à la nourriture et aux soins élémentaires. Une taxe toute petite mais qui servira aussi à décourager la spéculation en partie responsable de la crise financière.

Une taxe d’au moins 0,05% sur les transactions financières permettrait de lever environ 20 milliards d’euros chaque année en France, 220 milliards en Europe, et autant aux États-Unis.

Jusqu’à maintenant, la crise bancaire et la récession en France ont coûté 130 milliards d’euros. 130 milliards d’euros, c’est l’équivalent de 5000 euros par an et par famille. C’est aussi plus d’une année d’aide mondiale aux pays pauvres. Dans ces pays, le coût de la crise, ce ne sont pas quelques points en moins au CAC 40. C’est l’éducation, la santé, l’alimentation et la vie de dizaines de millions de personnes qui ont été précipitées dans l’indigence.

Aujourd’hui, les établissements financiers recommencent déjà à enregistrer des bénéfices record, alors qu’au Sud les plaies sont loin d’être pansées. Il est temps de faire justice aux victimes de ces abus.

La taxe Robin des Bois permet cette justice. Les financiers peuvent se le permettre. Le système pour la collecter est aisé à mettre en place. Cela n’affectera pas les citoyens, ni leurs comptes en banque ou leurs économies. C’est juste, ça tombe à point, et c’est possible.

Le site internet de la campagne www.taxerobindesbois.org, propose des photos, images, bannières et idées d’actions pour aider les citoyens à passer le mot.

Pour signer la pétition : La taxe Robin des Bois

La campagne Taxe Robin des bois est soutenue par les coalitions Réseau Action Climat, Action Mondiale contre la pauvreté, Action for global health et Avocats pour la santé dans le monde ; ainsi que par les organisations ATD Quart Monde, Care France, CCFD –Terre solidaire, Défi Michée, Eau Vive, Peuples solidaires (en association avec Action Aid), Réseau Foi et Justice Afrique Europe, Sidaction, Solidarité laïque et Vision du monde.


28/02/2011

La guerre du gaz de schiste aura-t-elle lieu ?

Classé dans : désintoxicant, politics, santé, écologie, énergies @ 11:40

Mise en place d’une mission d’évaluation, opérations de forage différées… Le gouvernement français semble avoir pris acte de l’opposition croissante à l’exploitation des gaz de schiste, menée par les associations environnementales et des élus. Une première victoire qui ne plaît pas aux entreprises concernées, qui commencent à perdre patience. Malgré ce moratoire, les mobilisations citoyennes se multiplient…

Lire l’article sur Basta ! : La guerre du gaz de schiste aura-t-elle lieu ?


Huiles de schiste: voyage au pays de l’or noir, à 60kms de Paris

Classé dans : désintoxicant, exclusions, santé, écologie, énergies @ 11:39

A Paris, on n’a pas de pétrole. En tout cas pas à moins de 60 kilomètres de Notre-Dame. Il faut partir à l’Est, dépasser Meaux et La-Ferté-sous-Jouarre, ignorer les hameaux emmitouflés de forêt le long de la D204, continuer après le chapelet de vieilles fermes de La Butheil en direction de Rebai et ralentir pour regarder attentivement à droite quatre talus entourés de piquets de bois.

C’est là que Toréador, société pétrolière propriété du fonds d’investissement du frère de Patrick Balkany, espère faire fortune en tirant du pétrole des couches de schiste sous le plateau de la Brie. Et, jusqu’ici, le ministère n’a rien fait pour freiner ses ambitions. Surtout pas prévenir les habitants du coin !

Pour qu’ils l’apprennent il aura fallu beaucoup de chance et un débat national lancé par la révélation de l’exploration massive dans le Sud de la France en vue de l’extraction de gaz de schiste. Depuis quelques jours cependant, les mouvements de camions se sont calmés en Seine-et-Marne : histoire de désamorcer une polémique explosive en période de campagne pour les élections cantonales, Nathalie Kosciusko-Morizet a demandé l’arrêt des opérations dans toute la France jusqu’au 15 avril. Une simple pause. A la mairie de Doue, sur le territoire de laquelle Toréador a installé une de ses trois plates-formes du département pour celles qui sont connues, une lettre de la préfecture est parvenue à la mi-février annonçant l’arrivée de véhicules et la reprise des travaux pour le lendemain de la fin du « moratoire » décrété par la ministre. Rien d’inhabituel dans ce petit coin de Seine-et-Marne où toutes les étapes de la procédure ont été soigneusement dissimulées aux habitants et aux élus…

A lire sur OWNI, Digital Journalism : Huiles de schiste: voyage au pays de l’or noir, à 60kms de Paris


24/02/2011

Les cultures d’OGM s’effondrent en Europe

Classé dans : consommation, désintoxicant, santé, écologie @ 20:18

Alors que l’industrie s’apprête à publier ses chiffres annuels, un nouveau rapport de la Fédération Internationale des Amis de la Terre révèle que la culture des plantes GM continue de baisser en Europe : le nombre d’interdictions augmente et la surface cultivée en OGM continue de diminuer.
[...]
Pour Christian Berdot référent OGM des Amis de la Terre France : « Les faits sont là : les OGM sont un échec sur toute la ligne. Leur coût est énorme : les petites communautés rurales perdent leurs terres et sont empoisonnées par les herbicides, l’environnement est sacrifié. Soutenir encore les plantes GM aujourd’hui, c’est faire passer les intérêts de quelques grandes firmes internationales avant l’intérêt de ses concitoyens, des agricultures nationales et de l’environnement. »

Lire l’article et consulter le rapport sur le site des Amis de la Terre : Les cultures d’OGM s’effondrent en Europe


10/02/2011

Le gaz de schiste va t’il mettre le feu au Larzac ?

Sur le site de José Bové : Le gaz de schiste va t’il mettre le feu au Larzac ?


07/02/2011

« Josh Fox, seul contre tous » ou « le terroriste anti-gaz de schiste »

Josh Fox, [...] plutôt que de se faire acheter son silence contre 100.000 dollars, a préféré dégainer sa caméra pour réaliser son documentaire. Le résultat, c’est Gasland (2010), réalisé par un type du monde du spectacle (théâtre), mais certainement pas du cinéma. Flairant l’enjeu et ne devinant pas qu’il courait le risque de devenir un terroriste contre son propre pays, il tourne, épaulé par sa caméra, afin de tuer le silence, l’omerta de l’industrie énergétique !

Son film aussi pourrait faire date au sujet du droit à l’information en matière d’environnement. Ce droit fut reconnu par la Déclaration de Rio en 1992 ; les États-Unis étaient pourtant bien là, mais il est vrai que le pays de la Liberté est connu pour bouder un peu son plaisir après les grands sommets internationaux (ainsi, le protocole de Kyoto n’a pas été ratifié aux États-Unis, in extremis). Alors, pourquoi donc respecter des propos qu’on a tenus à Rio ? Josh Fox a donc été « ajouté sur la Terror Watch List du Department of Homeland Security (ministère de l’Intérieur américain) ! »

A lire sur carfree : « Josh Fox, seul contre tous » ou « le terroriste anti-gaz de schiste »

Le film Gasland est visible en VOSTF sur internet, il devrait bientôt sortir dans les salles françaises :

http://www.dailymotion.com/video/xg7g0q_danger-gaz-de-schiste-1-7-doc-choc_webcam

http://www.dailymotion.com/video/xg7gbi_danger-gaz-de-schiste-2-7-doc-choc_webcam
http://www.dailymotion.com/video/xg7glp_danger-gaz-de-schiste-3-7-doc-choc_webcam
http://www.dailymotion.com/video/xg7gv3_danger-gaz-de-schiste-4-7-doc-choc_webcam
http://www.dailymotion.com/video/xg7h5z_danger-gaz-de-schiste-5-7-doc-choc_webcam
http://www.dailymotion.com/video/xg7him_danger-gaz-de-schiste-6-7-doc-choc_webcam
http://www.dailymotion.com/video/xg7ht8_danger-gaz-de-schiste-7-7-doc-choc_webcam


28/01/2011

Davos et la mesure du succès

Certains signes indiquent pourtant que les choses pourraient changer. Un expert des Nations unies a proposé des principes directeurs internationaux encourageant les États et les entreprises à adopter des politiques et des pratiques respectueuses des droits humains. On prend de plus en plus conscience qu’il est important de veiller à impliquer de manière active les personnes affectées par la croissance.

Cependant, ce projet de lignes directrices de l’ONU repose largement sur la bonne volonté. Il compte trop sur les entreprises disposées à coopérer et ne se penche guère sur toutes celles qui sont obnubilées par les profits. Pour assister à un réel changement, il faut substituer aux normes librement consenties des normes contraignantes – c’est fondamental…

Sur le site de Amnesty International : Davos et la mesure du succès


16/01/2011

Les résistants d’hier sont aussi les résistants d’aujourd’hui.

La liberté de réunion, oui, mais, désormais, à géométrie variable, selon l’intime conviction d’un préfet de la république dont la stabilité sur le poste envié dépend de sa docilité et de son zèle envers le pouvoir politique en place.
On constate finalement qu’en France, aujourd’hui, la condamnation des propos ne s’applique pas à ceux qui appellent à la haine et à l’exclusion doctrinaire d’une partie de la population, mais à ceux qui défendent la paix et le respect des lois internationales…

A lire sur Des bassines et du zèle : Les résistants d’hier sont aussi les résistants d’aujourd’hui


02/10/2010

Faudra-t-il bientôt manger cinquante fruits et légumes par jour ?

Classé dans : consommation, désintoxicant, santé, écologie @ 22:34

Vitamines A, B ou C, Oméga 3, oligo-éléments, fer… Les nutriments sont indispensables à notre organisme et à sa longévité. Plusieurs études nous alertent sur la faiblesse des fruits et légumes « modernes » en nutriments. Alors qu’une pêche suffisait en 1950 pour absorber une bonne ration de vitamine A, il faudrait aujourd’hui en croquer une vingtaine ! Où sont passées ces vitamines ? Que disent les chercheurs ? L’industrie agro-alimentaire en profite-t-elle ? Basta ! a mené l’enquête.

Lire l’article sur Basta ! : www.bastamag.net/article1152.html


29/08/2010

38 variétés de maïs OGM discrètement autorisées par la France

Classé dans : désintoxicant, politics, santé, écologie @ 00:30

C’est Greenpeace et la Confédération paysanne qui donnent l’alerte : le ministère de l’agriculture a inscrit le mois dernier au catalogue officiel des semences 38 variétés de maïs transgéniques. Une décision prise au milieu de l’été, alors même que les cultures génétiquement modifiées sont suspendues dans le pays depuis 2 ans…

Sur France Info : www.france-info.com/sciences-environnement-2010-08-03-38-varietes-de-mais-ogm-discretement-autorisees-par-la-france-472364-29-31.htm


31/05/2010

Les Robins des bois de la finance

Taxer les transactions financières à hauteur de 0,05%. C’est la proposition d’une coalition internationale d’associations et de syndicats. Une telle taxe pourrait rapporter entre 500 et 1000 milliards par an ! De quoi commencer à régler les problèmes du monde, qu’ils soient alimentaires, sanitaires, sociaux ou climatiques. Angela Merkel est partante. Cette perspective intéressera-t-elle les autres gouvernements du G20 ? Réponse fin juin, à Toronto.

Entre 500 et 1000 milliards de dollars par an : c’est le magot que les Robins des bois de la finance proposent de récupérer sur les marchés financiers mondiaux pour les redistribuer. Qui sont ces nouveaux détrousseurs de spéculateurs ? C’est une coalition d’associations et de syndicats emmenés en France par Attac, en Allemagne, au Canada et au Royaume-Uni par les « Robin Hood Tax » (« Robin Hood Steuer » en Allemagne) ou la « zero zero cinque » en Italie. Nombre d’ONG et de syndicats en font partie, du Secours catholique à la CGT (Frère Tuck et Petit Jean en somme, les célèbres compagnons de Robin des Bois). Les sociaux-démocrates allemands du SPD ont également rejoint ce rassemblement hétéroclite. On attend des nouvelles de la gauche hexagonale…

Lire la suite sur Basta ! : www.bastamag.net/article1041.html

Pour signer la pétition en faveur d’une taxe sur les transactions financières : www.makefinancework.org/?lang=fr/


OGM: l’étude russe qui pourrait «déraciner» une industrie

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie @ 14:06

En 2009, près de 3% des terres agricoles étaient couvertes d’OGM avec 134 millions d’hectares, selon l’ISAAA qui chaque année fait état des cultures des plantes transgéniques dans le monde. Et le dossier des OGM alimentaires – dont de très nombreuses pages restent encore floues à ce jour – pourrait bien s’alourdir prochainement alors qu’une nouvelle pièce en provenance de Russie est sur le point d’y être ajoutée.

Celle-ci prend la forme d’une étude, dont les résultats les plus frappants viennent d’être présentés à la presse en Russie dans le cadre de l’ouverture dans ce pays des Journées de Défense contre les Risques Environnementaux. Elle est même évoquée par Jeffrey Smith, fondateur de l’Institute for Responsible Technology aux Etats-Unis et auteur de référence dans le monde des OGM avec notamment son ouvrage Seeds of Deception (littéralement « les semences de la tromperie ») publié en 2003. Menée conjointement par l’Association Nationale pour la Sécurité Génétique et l’Institut de l’Ecologie et de l’Evolution, cette étude russe a duré deux ans avec pour cobaye des hamsters de race Campbell, une race qui possède un taux de reproduction élevé. Ainsi, le Dr Alexey Surov et son équipe ont nourri pendant deux ans et d’une manière classique les petits mammifères, à l’exception près que certains d’entre eux ont été plus ou moins nourris avec du soja OGM (importé régulièrement en Europe) tolérant à un herbicide…

lire la suite de l’article sur Mediapart : www.mediapart.fr/club/blog/sebastien-portal/250410/ogm-l-etude-russe-qui-pourrait-deraciner-une-industrie


22/05/2010

Taser : la France flinguée par le Comité contre la torture des Nations Unies

Classé dans : culture de la peur, désintoxicant, santé @ 14:35

Le Comité contre la torture des Nations Unies, un organe composé d’experts indépendants qui surveille l’application de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants par les États, vient de rendre publiques ce jour ses observations finales vis-à-vis du Gouvernement français.

Dans ses conclusions, le Comité contre la torture des Nations Unies se dit « particulièrement préoccupé par l’annonce faite par l’Etat partie de sa volonté d’expérimenter l’usage du Pistolet à impulsion électrique (« PiE », parfois appelé « Taser ») au sein des lieux de détention ».

Rappelant l’arrêt du 22 septembre 2009 du Conseil d’Etat saisi par RAIDH qui avait interdit l’usage du Taser par la police municipale, « le Comité relève en outre un manque d’information précise quant aux modalités précises de son utilisation, sur le statut des personnes l’ayant déjà utilisée, ainsi que sur les précautions spécifiques, telles la formation et l’encadrement du personnel concerné »…

Sur RAIDH : www.raidh.org/TASER-LA-FRANCE-FLINGUEE-PAR-LE.html


16/05/2010

Du poison dans l’eau du robinet

Classé dans : désintoxicant, open sources, santé, écologie @ 22:56

FR3 va diffuser le lundi 17 mai 2010 à 20h35 un documentaire dont le titre fait frémir : « Du poison dans l’eau du robinet » (*). Tous les ingrédients d’un nouvel emballement médiatique totalement incontrôlé, façon « L’affaire Cristaline », sont réunis. Un documentaire choc, et de qualité, de 90 minutes, diffusé en « prime-time », ce qui est exceptionnel, et qui dévoile « des vérités qui dérangent » : les innombrables pollutions, de toute nature, qui affectent aujourd’hui toutes les ressources en eau françaises, souterraines et de surface, et par ricochet, peuvent aussi affecter la qualité de l’eau potable distribuée au robinet, qui contient parfois, malheureusement, des substances présumées dangereuses, à juste titre. Du coup la rumeur annonce un « plateau » exceptionnel qui suivra cette émission présentée par Marie Drucker, avec pas moins que les trois ministres directement concernés qui répondraient aux « accusations » du « docu-choc »… Au vu de l’agitation qui règne déjà en coulisses, sur fond de dénonciation de « l’imposture du Grenelle », dont le second volet, terriblement décevant, n’a pas été voté, et vient d’être dénoncé par le PS, le PC et les Verts, tous les ingrédients d’un épouvantable bastringue qui ne fera aucunement avancer le schmilblick sont réunis. Très modestes propositions pour ne pas aller dans le mur en klaxonnant…

Lire l’article sur Les eaux glacées du calcul égoïste : www.eauxglacees.com/Prolegomenes-pour-une-soiree

Du poison dans l’eau du robinet – Un film de Sophie Le Gall – Produit par Ligne de Mire avec la participation de France Télévisions – Durée : 90’ – Diffusion : Lundi 17 mai 2010 à 20h35 sur France 3


14/05/2010

Les agriculteurs ont perdu leurs repères

Ces six derniers mois, 40 000 agriculteurs français ont rempli des demandes d’inscription au RSA, principalement dans le secteur laitier, où les revenus ont baissé de 50 % en deux ans. Plus de 20 % des quelque 600 000 exploitants agricoles encore en activité – ils étaient 1 600 000 en 1970 – peuvent être assimilés à des travailleurs pauvres. Surendettés, lancés dans une course insensée au machinisme et à l’agrandissement, ils sont impuissants à remettre en cause le modèle hyperproductiviste qui leur a été imposé. [...] Pourtant, il y a urgence à repenser l’agriculture française : aperçu dans le splendide documentaire de Dominique Marchais, Le Temps des grâces, l’agronome Marc Dufumier, professeur et chercheur à l’AgroParisTech et acteur engagé du Grenelle de l’environnement, trace des voies stimulantes pour sortir de l’impasse. Une autre agriculture est possible !

Lire l’entretien sur télérama : www.telerama.fr/monde/les-agriculteurs-ont-perdu-leurs-reperes,54883.php

Envoyé par Xmx, via Le panier de l’aneth, une AMAP à Besançon


26/04/2010

Contrôles CAF : le harcèlement doit cesser

Est-ce l’acharnement du collectif ces derniers mois, toutes ces femmes qui se sont battues, qui ont tenu bon face au mur, au mépris, aux menaces, aux intimidations ?

Est-ce l’audace de ces allocataires poussées dans l’abîme et qui osent remonter, une à une les marches de l’escalier jusqu’aux Présidences de Conseil Général, responsables en dernier lieu des décisions de suppression du RSA, suite aux contrôles ?

Bref, les CAF commenceraient-elles à comprendre que certains précaires ne se laissent pas faire ?

En tout cas, l’histoire de Mlle D. est emblématique : mère d’un enfant, son époux est à l’étranger…depuis plusieurs années et n’a jamais contribué financièrement à l’entretien de son enfant…

Lire la suite sur le site du Collectif RTO : www.collectif-rto.org/spip.php?article849


Un Tchernobyl made in France ?


Probablement savez-vous que le réseau Sortir du nucléaire, qui regroupe des centaines d’associations, fait des siennes en révélant l’existence de documents internes à EDF. J’ai regardé, sans être le moins du monde capable de comprendre ce que je lisais. On y parle « éjection de grappe », « enthalpie déposée dans la pastille », «réduction de la limite droite du domaine de fonctionnement », « abandon du combustible HTP au profit de l’AFA3G ». Vous me suivez, j’espère.

Je l’espère d’autant plus que je suis définitivement perdu. D’après le réseau, ces documents démontreraient que le nouveau réacteur EPR, construit en ce moment même à Flamanville (Manche), pose de graves problèmes de sécurité, pour l’heure sans solution. La conception même de ce réacteur serait en cause, qui ferait planer le risque d’une destruction de l’enceinte de confinement de la centrale, ouvrant la voie à un scénario du type Tchernobyl. En France. EDF comme Areva, entreprises concernées au premier chef par cette publication, parlent de documents de travail, qui permettent d’aborder, dans le calme des bureaux, toutes les questions de sécurité. Je note donc pour commencer que ces documents sont authentiques.

La suite ? Une madame Caroline Muller, responsable de la communication chez EDF, commente ainsi l’affaire : « Il est tout à fait normal d’étudier le fonctionnement et les réactions possible du réacteur, y compris dans les circonstances les plus improbables. Nous nous devons de nous poser toutes les questions. Et bien sûr de trouver les réponses ». Derechef, je tire mes propres conclusions de ce qui sonne diablement comme un premier aveu. Il y a donc des questions. Et des réponses qu’on cherche. Et des « circonstances », aussi improbables qu’elles paraissent à nos si chers ingénieurs. Cela ne commence-t-il pas à faire un peu beaucoup ?

Pour le reste, je ne sais évidemment pas si l’EPR nous menace d’un Tchernobyl qui vitrifierait une partie de la France. Je sais que je ne le souhaite pas. Vous auriez envie de vivre sans le quart nord-ouest de notre vieux pays ? Ou son quart sud-est ? Vous aimeriez émigrer à tout jamais ? Moi non. Il est donc de la plus haute importance de tirer le bilan moral, politique, démocratique en somme, des révélations de Sortir du nucléaire. J’emploie le mot de révélation dans un sens bien particulier. Même si le risque d’un Tchernobyl à la française était voisin de zéro – mais qui oserait le garantir ? -, les textes internes d’EDF font surgir, devraient faire surgir dans n’importe quel esprit lucide un authentique effroi…

Lire la suite sur Planète sans visa, le blog de Fabrice Nicolino, l’auteur de cet article : fabrice-nicolino.com/index.php/?p=821


22/04/2010

Quand le lobby des pesticides empêche la commercialisation de produits naturels

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie @ 19:20

Insecticides naturels ou fertilisants bio s’échangent sans problème ailleurs en Europe. Pas en France. Se procurer un tel produit pour entretenir son potager ou protéger son champ y est puni par la loi. Le purin d’ortie ou l’huile de neem sont considérés comme des produits toxiques au même titre qu’un pesticide de synthèse. Qu’importe, particuliers et paysans pratiquent la désobéissance civile.

L’annonce avait fait sourciller les multinationales de l’agro-business comme Syngenta, Bayer ou BASF. En septembre 2008, Michel Barnier, alors ministre de l’Agriculture et de la Pêche, présente le plan « Ecophyto 2018 » en Conseil des ministres. S’inscrivant dans la suite du Grenelle de l’environnement, ce plan vise à réduire de 50 % l’usage des pesticides, en 10 ans « si possible ». « C’est un nouveau modèle agricole français qui se construit », s’enthousiasmait à l’époque Michel Barnier.

Un an et demi plus tard, les impasses réglementaires continuent de se dresser devant les agriculteurs, arboriculteurs et jardiniers en quête d’alternative aux pesticides. « Nous avons l’impression que les services de la protection des végétaux s’inquiètent beaucoup plus des préparations naturelles peu préoccupantes que des produits chimiques et toxiques qui peuvent être cancérigènes », s’indigne Jean Sabench, responsable de la commission pesticides à la Confédération paysanne…

Lire la suite sur Basta ! : www.bastamag.net/article987.html


21/04/2010

Grenelle 2 : feu vert pour la contamination nucléaire !

Classé dans : désintoxicant, santé, écologie, énergies @ 10:39

Un amendement gouvernemental dans le projet de loi Grenelle 2 propose de supprimer purement et simplement la procédure d’enquête publique pour toutes les demandes d’augmentation des rejets radioactifs et chimiques et des prélèvements d’eau des installations nucléaires.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » s’indigne d’un amendement délirant au projet de loi Grenelle 2 qui exonèrerait toutes les installations nucléaires de base d’une enquête publique sur « un accroissement significatif » de leurs rejets radioactifs et chimiques, ainsi que des prélèvements d’eau, ce qui accroîtrait encore les dangers pour la santé de toutes les populations riveraines.

Si cet amendement était voté, une simple autorisation administrative suffirait pour augmenter les rejets polluants et toxiques et les prélèvements sur la ressource aquatique au lieu d’une procédure contraignante et longue aujourd’hui : l’enquête publique.

La dispense d’enquête publique serait un déni de démocratie : les populations accéderaient très difficilement à l’information et ne pourraient plus donner leur avis sur ces augmentations.

Pour le Réseau « Sortir du nucléaire », cet amendement entraînerait la banalisation des pollutions nucléaires. Il constituerait un véritable blanc-seing donné à l’industrie nucléaire pour accroître discrètement les atteintes à l’environnement et aux êtres vivants, la pollution des milieux naturels et la mise en péril de la biodiversité des milieux aquatiques…

Lire la suite sur le site du Réseau Sortir du nucléaire : www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=684

Envoyé par Michel.


09/04/2010

A propos de voiture propre, de defriending et de décroissance de l’espérance de vie

Nous allons voir que, contrairement à ce qu’affirment les chiffres officiels, l’espérance de vie a commencé à décroître, à cause de la pollution et des produits toxiques qui garnissent nos assiettes depuis tant d’années. Concrètement, ça veut dire que nous vivrons moins longtemps que nos parents, mais plus longtemps que nos enfants. C’est une inversion de tendance historique, l’espérance de vie ne cessait d’augmenter depuis une centaine d’années. De nombreux chercheurs en Europe et aux Etats-Unis tirent la sonnette d’alarme, mais personne ne les écoute. C’est le remix contemporain de Cassandre…

Plus léger, nous allons évoquer la nouvelle attitude qui fait fureur sur le web, le defriending. Vous êtes souvent pris de vertige devant l’insignifiance des réseaux sociaux, Facebook et compagnie, devant toutes ces photos nazes, ces messages creux, parfaitement inutiles, ce néant insondable. La solution est simple : retrouvez la paix et gagnez du temps… en supprimant vos amis ! Un clic suffit. Des chercheurs se sont penchés sur cette nouvelle tendance, leurs analyses sont surprenantes…

Nous allons évoquer la voiture électrique : est-elle vraiment une solution d’avenir ? Le concept de « voiture propre » tient-il la route ? On a tellement envie d’y croire. Quand on parle de véhicule zéro émission… en sortie de pot d’échappement, certes : il n’y en a pas ! Mais où et comment est produite l’énergie qui alimente les voitures électriques ? Le problème n’est-il pas simplement déplacé en amont ? A un endroit moins visible ? La soi-disant voiture verte ne serait-elle qu’une supercherie soigneusement mise au point par une industrie moribonde, qui compte sur la crédulité de sa clientèle pour se refaire une santé ? Nous allons répondre à toutes ces questions…

La chronique La Nostalgie du Futur, qui vous raconte ici même, chaque semaine, la véritable histoire des musiques nouvelles, va vous présenter l’une des extrémités inviolées de la culture rock : en 1980 à New York, les Talking Heads enregistrent avec Brian Eno et Jon Hassell ce qui va très vite devenir l’un des sommets du rock. L’album Remain In Light scelle l’union du groupe cinglant et glacé de la mégalopole américaine avec les rythmes noirs — africains et funk : le chef d’œuvre absolu…

Ecouter la 650e édition de La planète bleue de Yves Blanc sur Couleur 3 : http://www.rsr.ch/podcast/couleur3/planetebleue


07/04/2010

Face aux nanotechnologies, l’Afsset appelle à « agir sans attendre »


L’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail vient de publier une évaluation des risques liés aux nanomatériaux. Chaussettes sans odeur, ciments, aliments… Les nanotechnologies commencent à se diffuser dans les produits de grande consommation. Sans réglementation, ni études.

Les autorités publiques se doivent d’« agir sans attendre au nom du principe de précaution » pour réduire les risques liés aux nanomatériaux. C’est ce que recommande une étude de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) publiée ce 24 mars. Le constat est peu rassurant : « De grandes difficultés ont été rencontrées pour identifier des produits contenant des nanomatériaux manufacturés. » Et même lorsqu’un produit utilisant des nanotechnologies est clairement référencé, « l’accès aux données qui le caractérisent est très limité ». Bref, l’Afsset ne sait pas grand chose concernant l’ampleur de la diffusion de nanoparticules et leurs éventuelles conséquences sur la santé et l’environnement.

Surtout, « le manque de données épidémiologiques, toxicologiques et écotoxicologiques ne permet pas de mener actuellement une évaluation complète des risques potentiels liés aux nanomatériaux manufacturés contenus dans tous les produits de consommation courante ». L’Afsset souligne l’urgence de faire progresser les connaissances sur ce sujet. Seules 2% des études publiées sur les nanomatériaux concernent les risques pour la santé et l’environnement…

A lire sur Basta ! : www.bastamag.net/article958.html


OGM: établissons d’abord les faits

La Commission Européenne vient d’autoriser la culture d’organismes génétiquement modifiés (OGM) pour la première fois depuis 12 ans, plaçant les profits du lobby OGM avant les préoccupations sanitaires des citoyens. Pourtant 60% des Européens estiment que nous avons besoin de plus d’informations avant de cultiver des plantes qui pourraient menacer notre santé et l’environnement.

Une nouvelle initiative donne à 1 million de citoyens européens une chance unique de déposer officiellement des propositions de lois à la Commission Européenne. Rassemblons un million de voix pour obtenir une interdiction des cultures OGM tant que la recherche n’a pas abouti.

Signez la pétition sur le site de : www.avaaz.org/fr/eu_health_and_biodiversity/98.php?cl_taf_sign=6Nt1ffsv


06/04/2010

Entre bidonvilles et brimades policières, la vie des Bulgares de la N3

Lassés de ces courses poursuites [avec la police], les Bulgares rentrent « chez eux ». Un bien grand mot pour désigner les bidonvilles qui leur font office de logement : trois campements installés le long du canal de l’Ourcq. D’un côté le RER, de l’autre le train, en dessous le métro. Les baraques de fortune ont été construites avec des planches de bois et des bâches en plastiques récupérés dans les poubelles. A l’intérieur, souvent une moquette a été posée sur le sol en terre. Il n’y a souvent la place que pour un lit. Sans accès à l’eau, les femmes lavent les assiettes sales dans le canal de l’Ourcq.

bidonville

Ces campements, situés sur une zone qui appartient au Syctom, syndicat intercommunal de traitement des déchets, sont menacés de démolition par de futurs travaux. Des négociations sont en cours entre Urbaser, le sous traitant, et la LDH et la CGT. « C’est une première que nous ayons à négocier avec une entreprise pour ce type de problème, relève Jean-Albert Duigou de l’UL CGT de Bobigny qui espère élargir la négociations aux autres acteurs comme la ville de Paris et de Bobigny, le conseil général du 93. Sans travail, ni logement, les Bulgares se disent désespérés mais n’ont pas le choix : ils resteront ici.

A lire sur Laissez-passer : www.laissezpasser.info/post/Entre-bidonvilles-et-brimades-polici%C3%A8res%2C-la-vie-des-Bulgares-de-la-N3


Vie de merde, bouffe de merde, corps de pauvres

Classé dans : consommation, désintoxicant, exclusions, précarités, santé @ 13:05

Le premier mensonge est celui de la composition des produits vendus: gras de très mauvaise qualité, graisses trans désormais interdites dans certains États ou villes, bas morceaux, additifs en tous genre. Le plus frappant est celui de l’odeur et du goût: pour cacher que nous bouffons littéralement de la merde, la viande est dotée d’un parfum « viande bien saisie sur le barbeque», les frites pré-cuites sont parfumées aux bonnes-frites-qui-n’existent-plus, la mayonnaise est parfumée au fromage et la bouillie de restes de poulets passés à la centrifugeuse pour augmenter la quantité d’eau est, elle aussi, parfumée au poulet.
Quand à l’umami, ce cinquième goût découvert par les Japonais, celui qui nous fait adorer le poulet frit ou la viande bien saisie, il ne doit rien aux ingrédients ou à la cuisson: il vient d’additifs chimiques destinés à tromper votre palais.Non seulement on nous vend de la merde dans des jolis emballages, mais on trompe notre instinct et notre odorat.

Une histoire qui traîne beaucoup sur le net et dans les journaux est celle de cette américaine qui a laissé traîner dehors un Happy Meal™, ce menu concocté avec amour par McDonald pour les enfants, juste pour voir. Ignoré par les champignons, les bactéries et les insectes, il n’avait pas bougé un an après. Si même les bactéries et les champignons n’en viennent pas à bout, et que les mouches qui ne sont pas connues pour être de fines bouches s’en désintéressent, comment peut-on imaginer que notre corps puisse le dégrader pour y trouver les éléments dont il a besoin? Je sais que ça a refroidi beaucoup de parents autour de moi qui ont lu cette histoire…

Lire l’article de Laurent Chambon sur Minorités : www.minorites.org/index.php/2-la-revue/716-vie-de-merde-bouffe-de-merde-corps-de-pauvres.html


03/04/2010

Sarkozy détruit en France ce qu’Obama essaie de construire aux USA

Classé dans : désintoxicant, exclusions, politics, précarités, santé @ 15:37

Pour « soutenir » la réforme Obama sur la couverture santé, le président français a choisi la posture du donneur de leçons : s’étonnant qu’’un « débat d’une telle violence » sur la gratuité des soins ait lieu aux USA, il assène que « ça ne fait jamais que 50 ans qu’on a résolu le problème » – celui de l’accès aux soins pour tous.

Ce que Sarkozy oublie de dire, c’est que depuis 8 ans qu’il exerce un mandat ministériel ou présidentiel en France, il n’a eu de cesse de démanteler l’accès aux soins si durement acquis il y a « 50 ans » :

- Démantèlement de la Sécurité sociale avec l’instauration du forfait à un euro et des franchises médicales, l’augmentation constante du forfait hospitalier, le déremboursement systématique des médicaments et des soins ;

- Démantèlement du système de soins : fermeture de lits d’hôpitaux, de services VIH, d’hôpitaux de proximité, de maternités, de centres IVG, etc. ;

- Répression accrue contre les prostituéEs, les étrangErEs, les usagErEs de drogues, les détenuEs – qui détournent des populations entières de leurs droits et des dispositifs de dépistage, de prévention et d’accès aux soins.

Sarkozy dénonce la « violence » des débats américains sur les questions de santé. Nous dénonçons la violence que Sarkozy exerce à notre égard, lorsqu’il estime que nous coûtons trop cher, et qu’il met en place les mesures d’économies sur nos vies – alors même qu’il accorde 15 milliards d’euro par an de cadeaux fiscaux aux foyers les plus riches.

Sans idéaliser la réforme Obama, nous affirmons que Sarkozy détruit en France ce que le président américain cherche à construire.

Act Up-Paris rappelle par ailleurs qu’Obama et Sarkozy ont trahi leurs promesses d’assurer l’accès universels aux traitements contre le sida, le paludisme et la tuberculose, et laissent mourir les malades des pays pauvres.

Sur le site de Act Up-Paris : www.actupparis.org/spip.php?article3939


01/04/2010

Les brevets sur les gènes jugés invalides. Bientôt les brevets logiciels ?

Classé dans : désintoxicant, libertés, open sources, santé @ 20:47

Lundi 29 mars 2010, une brève sur Slashdot annonçait la décision de justice contre la compagnie américaine Myriad Genetics : les brevets qu’elle possède sur deux gènes impliqués dans les cancers du sein sont invalides. Ceci est une nouvelle assez extraordinaire : en dehors des considérations philosophiques et éthiques sur la brevetabilité du vivant, la conclusion du procès est très encourageante. Cette dernière annonce le fait que breveter est un obstacle à l’innovation et la diffusion des connaissances.
L’invalidation des brevets logiciels suivra-t-elle ? Et quand ?

A lire sur Linuxfr.org : linuxfr.org/2010/03/31/26674.html

Envoyé par Cyrille.


31/03/2010

Il faut réinventer le contraire du monde dans lequel nous sommes

La première chose à dire est qu’il ne faut surtout pas utiliser le terme « OGM » ou « Organisme génétiquement modifié ». Pour une bonne raison : ce terme a été inventé par Monsanto, à l’époque des premières manipulations génétiques. En 1973, en Californie, deux chercheurs, Cohen et Boyer, ont créé la première « chimère fonctionnelle ». Puis le premier brevet a été déposé en 1980. À ce moment-là, on pensait pouvoir industrialiser la vie, en faire à peu près ce qu’on voulait. Pour un biologiste de cette époque, la vie n’était qu’un vaste meccano dans lequel il suffisait de transférer des gènes d’une espèce à l’autre pour avoir la fonction correspondante. A l’époque, donc, les chercheurs pensaient détenir avec les « chimères fonctionnelles » l’explication ultime de la vie : séquencer tous les génomes du monde allait permettre de comprendre ce que c’est qu’être vivant. Et partant, comprendre aussi ce que c’est qu’être humain : j’en veux pour preuve le fait qu’un type comme Walter Gilbert, prix Nobel de physiologie et de médecine, ait pu déclarer que le jour où on aurait séquencé le génome des humains, on saurait enfin ce que c’est qu’ « être humain ». C’est dire les illusions dans lesquelles on se berçait, et la propagande qui régnait à cette époque…

Le terme « chimère » vient de là, de cette véritable explosion autour d’un vivant qu’on croyait pouvoir maitriser et industrialiser à volonté. Sauf que parler de « chimère génétique » n’était guère appétant pour les entreprises qui se lançaient dans l’aventure, comme Monsanto. Leurs services de relations publiques – c’est-à-dire de désinformation – ont donc décidé, en accord avec les scientifiques eux-mêmes, qu’il valait mieux utiliser un terme beaucoup plus neutre et permettant de tenir un discours mensonger. C’est à cette période qu’on a commencé à parler d’ « organismes génétiquement modifiés ».

À partir de là, tout se suit, puisque le discours retrouve une certaine (fausse) cohérence. Parce que l’humanité a toujours « modifié » la nature. Depuis dix mille ans et la révolution néolithique, depuis qu’on a inventé l’agriculture, la domestication des plantes et des animaux, on a toujours modifié génétiquement le vivant. Mais on oublie de dire qu’il a fallu attendre 1973 pour que la première « trans »-genèse ait lieu, et que cela représente une différence essentielle, spectaculaire, une véritable révolution.

Cette révolution pourrait faire peur à beaucoup de gens ; il faut donc la taire, imposer sur elle une espèce de black-out, afin que les populations ne se rendent compte de rien. D’où un discours mensonger, du genre : « Avec les Organismes génétiquement modifiés, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles, ce n’est que la continuation de ce qu’on a toujours fait. En plus on le fait avec des méthodes beaucoup plus scientifiques, beaucoup plus fiables, on sait exactement ce qu’on fait… ». Ça fonctionne même avec certains de mes collègues. Particulièrement abrutis, ceux-ci pratiquent une désinformation totale, avec des discours du type : « La nature manipule plusieurs dizaines de milliers de gènes chaque fois qu’elle fait un croisement, alors que nous nous n’en manipulons que quatre ou cinq, une dizaine à tout casser. Nous sommes donc beaucoup plus précis, nous faisons les choses de façon beaucoup plus intelligente que cette nature odieuse. » C’est un discours de pure propagande, avec une apparence logique au départ mais qui ne correspond absolument pas à la réalité des faits.

En réalité, donc, les gens qui réalisent ces manipulations génétiques ne savent tout simplement pas ce qu’ils font. Et le terme d’«organisme génétiquement modifié » ne veut rien dire, il n’est destiné qu’à endormir la vigilance du public…

Jean-Pierre Berlan, ancien chercheur à l’INRA (aujourd’hui à la retraite) a accepté de développer ici les raisons pour lesquelles les « clones pesticides brevetés » (les OGM) sont inacceptables, et en quoi ils ne sont en fait que la partie émergée d’un projet de société mortifère. L’entretien étant aussi long que passionnant, est divisé en deux parties, sur Article11 :

Derrière les OGM, c’est un projet de mort qui s’impose : www.article11.info/spip/spip.php?article745
et Il faut réinventer le contraire du monde dans lequel nous sommes : www.article11.info/spip/spip.php?article748


26/03/2010

Traité secret sur l’immatériel

La propriété intellectuelle est-elle le pétrole du XXIe siècle ? Le renforcement continu des marques et brevets se révèle à l’occasion hostile aux libertés individuelles ou aux besoins sanitaires du Sud. Après trois ans de négociations secrètes, un projet de traité anticontrefaçon, l’ACTA, vise à consacrer mondialement un régime commercial tyrannique.

Par Florent Latrive, sur Le Monde diplomatique : www.monde-diplomatique.fr/2010/03/LATRIVE/18881


ACTA : chapitre deux

Le Monde diplomatique vient d’obtenir une copie de la section 2 du projet de traité ACTA, intitulée « Mesures aux frontières » (Border Measures). Soit une dizaine de pages qui exposent, dans un grand luxe de détails pratiques, le futur fonctionnement des douanes au regard de tous les « biens contrefaisant des droits de propriétés intellectuelle ».

Après trois ans de négociations si secrètes qu’on ignorait jusqu’au nom des négociateurs, le public commence enfin à pouvoir prendre connaissance, « fuite » après « fuite », du contenu de l’Accord commercial anti-contrefaçon (ACAC — plus connu sous l’acronyme anglais ACTA : Anti-Counterfeiting Trade Agreement).

Sur une cinquantaine de pages, cet accord — discuté par l’Australie, le Canada, les Etats-Unis, l’Union européenne (UE), le Japon, la Corée, le Mexique, le Maroc, la Nouvelle-Zélande, Singapour et la Suisse — établit une liste de dispositions légales que les futurs pays signataires s’engageront à adopter dans leur droit national (et communautaire, pour ce qui concerne l’UE)…

Sur Information 2.0 : blog.mondediplo.net/2010-03-20-ACTA-chapitre-deux


18/03/2010

Monsanto reconnaît l’inutilité de son coton OGM

Classé dans : désintoxicant, précarités, santé, écologie @ 12:23

Suite à une étude menée dans l’Etat du Gujarat, à l’ouest de l’Inde, la firme Monsanto feint aujourd’hui de découvrir que son coton transgénique (le « coton Bt ») se révèle… inefficace. Les insectes contre lesquels est censé lutter ce coton OGM ont développé des résistances aux pesticides inoculés dans les plantes. Annoncé depuis longtemps par diverses ONG, ce risque d’apparition de résistance est documenté scientifiquement depuis plusieurs années déjà. Monsanto et ses chercheurs sont, en fait, en retard de dix ans. Ça c’est de l’innovation !

Lire la suite de l’article sur Basta ! : www.bastamag.net/article943.html

Combien aura-t-il fallu de suicides de paysans pour que Monsanto reconnaisse ses torts? Certains n’hésitent pas à parler de génocide OGM. Lire à ce sujet l’article sur le site Les Amis de la Terre : www.amisdelaterre.org/Le-genocide-OGM.html


09/03/2010

Quand les ampoules auront des dents…

Classé dans : consommation, désintoxicant, santé, écologie, électrosmog @ 20:52

Bientôt, toutes les ampoules à filaments seront interdites et remplacées par des « lampes basse consommation » grenello-compatibles. Un progrès d’une évidence pas franchement aveuglante…

LES vendra-t-on sous le manteau ? Déjà, on ne trouve plus d’ampoules à filament incandescent de plus de 100 W : elles sont interdites depuis le 1er septembre dernier (on en trouve encore au quasi-marché noir). Cette année, ce sera au tour des 75 W de disparaître puis, l’année prochaine, des 60 W… et, le 31 décembre 2012, ce sera l’extinction des feux : toutes nos bonnes vieilles ampoules à filament seront remplacées par des LBC, lampes basse consommation. Et cela grâce à la directive européenne du 8 décembre 2008, prise dans le cadre du plan Climat-Energie, et que la France, très « volontariste » en la matière, est une des premières, avec l’Irlande et l’Autriche, à avoir transcrite dans son droit national, en mars dernier. Un grand pas en avant dans l’éclairage de l’humanité ! Car ces ampoules consomment cinq fois moins d’électricité, et durent (en théorie) huit fois plus longtemps. Certes, elles coûtent environ cinq fois plus cher, leur lumière est glauque et moche, et à partir de huit allumages par jour elles fatiguent vite (ce qui raccourcit leur durée de vie). Mais elles vont sauver la planète ! Enfin presque…

« On ne réfléchit plus dès qu’il s’agit d’économie d’énergie et de rejet de CO² », dit au « Canard » Rémy Prud’homme, professeur émérite d’économie et ancien directeur adjoint de l’environnement à l’OCDE, pour qui « le changement obligatoire d’ampoules est une fausse bonne idée ». Ses arguments : 95 % de l’électricité consommée par une lampe à filament servent à produire de la chaleur (5 % seulement de l’éclairage) ; pour une lampe à basse consommation, c’est l’inverse. Les LBC ne chauffent donc quasiment pas. « En période hivernale, on compensera ce manque de chaleur par du chauffage en plus… »
Même sans tenir compte de ce petit désagrément, attend-on des LBC (actuellement 30 millions sur les 250 millions d’ampoules vendues chaque année en France) une importante économie d’énergie ? Pas vraiment : l’éclairage ne représente qu’environ 10 % de la consommation nationale d’électricité, un chiffre bien loin de ceux du chauffage ou des appareils électroménagers. Pourquoi alors se focaliser sur la lumière ? « II y a un fort pouvoir éducatif avec les lampes, indique-t-on au Syndicat de l’éclairage. Et c’est plus facile d’agir sur l’éclairage que sur le chauffage. » Ah, c’est pour le «pouvoir éducatif»…

La prostate de l’ampoule ?

Certains ne l’entendent pas de cette oreille.
Comme tous ceux, écolos et médecins, qui dénoncent la présence de mercure, un vrai poison, dans les LBC. Réplique du Syndicat de l’éclairage : « En accord avec la réglementation européenne, les nouvelles ampoules ne contiennent en moyenne que 3 mg de mercure. Il n’y a clairement aucun danger ! » Pour « lever les angoisses », l’Asef, Association santé environnement France, qui regroupe 2 500 médecins, a mené une étude d’où il ressort que ces ampoules sont inoffensives… sauf lorsqu’elles se brisent. Ils conseillent alors d’aérer et de quitter la pièce pendant un quart d’heure, puis de procéder au nettoyage (attention : pas d’aspirateur car cela peut répandre le mercure à travers la pièce), de préférence avec des gants, de placer les débris dans un contenant hermétique, puis de continuer de ventiler pendant plusieurs heures. Sympa.

Autre critique : le champ magnétique émis par les « basse conso ». Dans un clip qui a fait sensation l’an dernier sur le Net, Annie Lobé, journaliste scientifique indépendante, a montré qu’en mesurant à l’aide d’un gaussmètre le champ magnétique à proximité d’une LBC on arrive à des résultats affolants. Et de déconseiller formellement l’usage de ces ampoules, lesquelles pourraient être liées, avance-t-elle, « au pic mondial de l’incidence du cancer de la prostate en Guadeloupe ». Hum… De son côté, Pierre Le Ruz, docteur en physiologie, expert en radioprotection et président du Criïrem (Centre de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques), a lui aussi sonné l’alarme sur ces «puissants champs électromagnétiques, susceptibles de gravement perturber les biens et les personnes ». Et de conseiller de se tenir à un mètre des ampoules et d’éviter de les utiliser comme lampes de chevet ou de bureau. Diantre !

Du côté du Syndicat de l’éclairage, appuyé par le laboratoire de l’Ecole supérieure d’électricité (Supelec), il est clair que ces critiques viennent de parfaits allumés : «A moins de 30 cm, il est impossible de mesurer les champs car ils ne sont pas formés. Les mesures du Criirem ne signifient rien. » Mais, Pierre Le Ruz n’en démordant pas, l’Ademe, Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, a tenté d’éclairer le débat en demandant à l’Afsset, Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail, d’étudier une méthode permettant de mesurer les champs magnétiques à proximité des « basse conso ». Etude qui a abouti en mars dernier à un protocole approuvé, entre autres, par le Criirem, partie prenante du débat. Une campagne de mesures devait suivre, à laquelle le Criirem devait être associé et dont les résultats devaient être communiqués fin décembre, mais toujours rien à l’horizon. Pour Pierre Le Ruz, ça sent le gaz : « Nous n’avons toujours pas été contactés par le bureau chargé de faire les mesures. Le Criirem a mis le doigt là où il ne fallait pas, et maintenant l’Ademe nous écarte… »

Pendant ce temps-là, les fabricants d’ampoules ne chôment pas : ils sont déjà en train de mettre au point le produit qui succédera à la lampe « basse conso ». La LED, diode électroluminescente, devrait être efficace en 2012, espère-t-on au Syndicat de l’éclairage. Ça tombe bien : notre vieille ampoule à filament aura alors disparu. Il sera donc temps de déclarer obsolète l’ampoule basse conso et de la remplacer par la LED, à 30 euros pièce. Brillant, non ?

Professeur Canardeau
dans le canard enchainé du mercredi 24 février 2010.

via le forum du site aquariophile KCF : www.killiclubdefrance.org/forum/index.php?topic=3321.0


08/03/2010

Révélations d’une source interne à EDF : la conception de l’EPR implique un sérieux risque d’accident majeur

Le Réseau « Sortir du nucléaire » révèle des documents confidentiels, divulgués par une source anonyme interne à EDF. Ces documents démontrent que la conception de l’EPR implique un sérieux risque d’accident majeur – risque pris en conscience par EDF pour des raisons de calcul économique. Potentiellement sujet à un emballement dont les conséquences seraient incontrôlables, l’EPR s’avère donc extrêmement dangereux.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » a constitué un groupe d’experts pour analyser de façon approfondie ces documents, qui nous ont été envoyés très récemment. Voici les premiers enseignements que l’on peut en tirer, ils sont de première importance.

Certains modes de pilotage du réacteur EPR peuvent provoquer l’explosion du réacteur à cause d’un accident d’éjection de grappes (qui permettent de modérer, d’étouffer la réaction nucléaire). Ces modes de pilotage sont essentiellement liés à un objectif de rentabilité économique, qui implique que la puissance du réacteur puisse être adaptée à la demande électrique. Ainsi, dans le but de trouver une hypothétique justification économique à l’EPR, ses concepteurs ont fait le choix de prendre le risque très réel d’un accident nucléaire. De plus, l’essentiel des arguments en faveur de l’EPR (puissance, rendement, diminution des déchets, sûreté accrue) s’avèrent faux.

EDF et Areva ont tenté de modifier le pilotage du réacteur : ces efforts n’ont pas abouti à des parades éliminant cette classe d’accidents. L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a semble-t-il été tenue à l’écart de ces questions.

Il semble donc bien que la conception de l’EPR accroisse le risque d’un accident de type Tchernobyl, qui entraînerait la destruction de l’enceinte de confinement et la dispersion massive de radionucléides dans l’atmosphère…

Lire la suite et télécharger les documents confidentiels sur le site du Réseau Sortir du nucléaire : www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=actualites&sousmenu=dossiers&soussousmenu=EPRrevelations&page=index

Envoyé par Michel.


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