antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

26/01/2010

Le risque nucléaire est avant tout climatique

La perspective d’un conflit nucléaire entre l’Inde et le Pakistan inquiète la commission internationale pour la non-prolifération et le désarmement nucléaires, créée en 2008 à l’initiative du premier ministre australien, Kevin Rudd. Un rapport conjoint australo-japonais, intitulé Conséquences climatiques catastrophiques des conflits nucléaires, souligne les risques climatiques qu’entraînerait un conflit régional, même considéré comme mineur.

« Un conflit nucléaire régional entre l’Inde et le Pakistan, au cours duquel cent armes nucléaires d’une puissance comparable à celle de Hiroshima exploseraient, (…) bouleverserait de façon significative le climat au niveau mondial pour au moins une décennie », explique Steven Starr, l’auteur du rapport. « Plus de cinq millions de tonnes de fumée s’élèveraient au-dessus des nuages pour former, en quelques jours, une couche de fumée stratosphérique autour de la Terre (…) qui réduirait la lumière du Soleil parvenant sur Terre de 7 à 10 % », poursuit-il.

« HIVER NUCLÉAIRE »

En conséquence de quoi, avertit M. Starr, « les températures moyennes sur Terre deviendraient plus froides qu’elles ne l’ont été au cours des mille dernières années », créant ce que l’auteur nomme « un hiver nucléaire ». La diminution des précipitations et la réduction des périodes de pousse entraîneraient un désastre agricole.

Pour prendre la mesure du bouleversement, le rapport compare cette projection avec « les arsenaux nucléaires déployés et opérationnels russes et américains », plus de cent fois plus importants. Si ces dernières armes étaient utilisées, ce sont plus de 150 millions de tonnes de fumée qui envahiraient la stratosphère, réduisant la luminosité solaire de 70 % dans l’hémisphère Nord et 35 % dans l’hémisphère Sud, « avec des températures plus froides que celles connues il y a dix-huit mille ans au cours de l’âge de glace » et des précipitations réduites de plus de 90 %. En clair : la mort pour la quasi-totalité des êtres vivants sur Terre.

Sur LeMonde.fr : www.lemonde.fr/planete/article/2010/01/26/le-risque-nucleaire-est-avant-tout-climatique_1296776_3244.html


03/01/2010

Les années 2000, ou la fin de l’avenir

Enfance, années 1960-1970. L’an 2000 est un horizon lointain, cités mirifiques parcourues de voitures volantes, les gens habillés comme dans Star Trek. Avenir technologique et radieux. La peur de la bombe s’est éloignée. Dans les films, l’ennemi n’est plus le communiste des vieux James Bond. Totalitarismes galactiques, aliens, robots. Ennemis lointains qui disent qu’ici, il n’y a plus rien à craindre. Bien avant la chute du Mur, depuis les premiers pas sur la Lune, le match est gagné. Malgré le choc pétrolier, l’économie est prospère. La démocratie fonctionne. Giscard est moderne. Alain Duhamel a l’œil qui pétille. Seule inquiétude: la démographie. Mais le club de Rome veille. L’Europe est un projet à construire, un espoir contre les égoismes nationaux. On parle déjà de pollution. Je me rejouis d’être au rendez-vous de l’an 2000. J’aurai une voiture électrique. Nous serons plus heureux.

Trente ans après les années 1970, dix ans après l’an 2000. Tous ces rêves, ruines fumantes. La peur est partout, l’espoir, nulle part. Mickey 3D chante: « Moi je ne vois l’avenir que dans mes souvenirs ».

Ca a mal commencé. Dès le 11 septembre 2001, on sait que plus rien ne sera comme avant. Après la fin de la guerre froide, bref intervalle de paix, le monde replonge dans une bataille sans contours et sans fin. Niveaux d’alerte toujours au rouge, contrôles toujours renforcés, privacy toujours plus réduite: dans une guerre qu’on ne peut pas gagner, on ne revient jamais en arrière. Epuisante spirale, échec des démocraties plongées dans l’état d’exception permanent. Victoire de la terreur…

Lire la suite de l’article de André Gunthert sur L’Atelier des icônes : culturevisuelle.org/icones/330


14/10/2009

Attention séances fission

Si le nucléaire est négligé par les JT et éludé par les politiques, ses zones d’ombre et ses dangers suscitent des documentaires et des enquêtes souvent remarquables. Dont l’élaboration est la plupart du temps périlleuse. Nous avons décidé de creuser ce sujet tabou. Un premier tableau, puis un retour sur quatre films fort intéressants disponibles en VOD ou en DVD. Prudence, prudence, vous entrez dans un gros dossier…

Est-ce une réaction en chaîne qui touche la télévision ? Depuis un an, enquêtes et documentaires bombardent de questions cruciales un des domaines les plus tabous de notre société : le nucléaire. Tous sont porteurs d’informations capitales, tous excellents dans des styles différents. Mardi 13 octobre, Arte diffuse Déchets, le cauchemar du nucléaire, enquête magistrale – et internationale – sur le talon d’Achille de cette industrie pas comme les autres, menée par le réalisateur Eric Guéret et la journaliste de Libération Laure Noualhat. Il y eut auparavant un portrait sensible de La Hague et de ses habitants : Au pays du nucléaire, d’Esther Hoffenberg (sur France 2) ; une inquiétante plongée dans la maintenance des centrales en compagnie de ses intérimaires : RAS, nucléaire, rien à signaler, du Belge Alain de Halleux (sur Arte) ; les insolubles problèmes que pose le démantèlement d’un petit réacteur : Brennilis, la centrale qui ne voulait pas s’éteindre, de Brigitte Chevet (sur France 3). Il y aura bientôt Alerte nucléaire sur France 3, à propos des risques d’accident. Mais c’est sans doute le numéro de Pièces à conviction, Uranium, le scandale de la France contaminée qui a fait le plus parler de lui en février dernier, provoquant la colère d’Areva…

A lire sur Télérama.fr : television.telerama.fr/television/une-tele-super-reactive,47985.php

Le documentaire Déchets, le cauchemar du nucléaire passé sur Arte hier soir est visible encore une semaine sur Arte+7 : plus7.arte.tv/fr/1697660,CmC=2883866.html


13/10/2009

Silence on vaccine

Un documentaire qui donne la parole à des victimes de la vaccination, ainsi qu’à des chercheurs et des spécialistes des domaines médical et juridique au Québec, en France et aux États-Unis.
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De nos jours, l’enfant nord-américain reçoit environ 48 doses de 14 vaccins différents avant l’âge de six ans, soit le double du nombre prescrit 25 ans auparavant.

Des recherches en cours semblent indiquer que la vaccination serait directement responsable de désordres immunitaires ou neurologiques chez certaines personnes prédisposées génétiquement ou neurologiquement à mal réagir aux composantes des vaccins. Autisme, sclérose en plaque, syndrome de Guillain-Barré, myofasciite à macrophages, encéphalites, paralysies, neuropathies et autres; la liste des maladies répertoriées indique bien la gravité de la situation.

Avec Silence, on vaccine, Lina B. Moreco trace un portrait inquiétant de cette problématique qui touche l’ensemble de la société. Tourné au Québec, en France et aux États-Unis, son documentaire souligne l’ampleur du phénomène. Outre les victimes, les familles et les citoyens, des chercheurs de haut niveau donnent leur avis sur la question et aident à démythifier les processus complexes régissant les effets secondaires de la vaccination.

Loin de rejeter les avantages indéniables et largement documentés de la vaccination pour l’ensemble de la population, Silence, on vaccine met en lumière la nécessité de soutenir des recherches pour mieux comprendre les effets à long terme des vaccins et ainsi mieux protéger la minorité à risque. Ce documentaire profondément humain soulève une question aussi fondamentale que troublante : combien de personnes peut-on accepter de sacrifier dans le silence au nom du bien commun?

sur l’Office national du film du Canada : films.onf.ca/silence-on-vaccine/film-fr.php

Voir le film sur Google vidéos : video.google.com/videoplay?docid=8503852033482537965#

Posté par Sandrine.


Nanotechnologies : le point de vue environnemental

Dans les années 80, la nanotechnologie offrait du rêve à tous ceux qui se sentaient soucieux de l’avenir de la planète. Il devenait évident qu’il faudrait un jour réduire la quantité de matière et d’énergie consommée pour fabriquer toutes nos machines.

La nanotechnologie, alors balbutiante, allait, espérions-nous, libérer l’industrie de l’utilisation massive de matériaux pour la faire entrer dans une ère de développement durable”.

L’an passé, Christian Joaquim, pionnier de la manipulation à l’échelle atomique, rappelait dans un livre intitulé “Nanosciences : la révolution invisible” comment “les” nanotechnologies ont détourné “la” nanotechnologie de son projet durable.

Car depuis les années 80, les industriels se sont emparés du sujet, et plutôt que d’attendre une hypothétique viabilité de “la” nanotechnologie, ils ont misé sur “les” nanotechnologies qui, rappelait Joaquim, “ne concernent plus seulement la manipulation de la matière atome par atome, mais qui font référence à toutes ces techniques permettant de fabriquer de “petits objets”” :

Aujourd’hui, les nanotechnologies ne sont pas associées à l’espoir d’une industrie plus économe des ressources de la planète, mais au contraire à des craintes : ne sont-elles pas toxiques ? Ne risquent-elles pas de nous échapper ?

Alors qu’on répertorie d’ores et déjà plus de 1000 produits de grande consommation en vente dans le commerce incluant des nanomatériaux (cf Nanotechnologies : ce qui se vend), le Bureau européen de l’environnement (EEB, qui se présente comme “la voix environnementale des Européens“, et qui fédère plus de 140 ONG dans 31 pays), et le Réseau international pour l’élimination des Polluants organiques persistants (IPEN, qui réunit plus de 700 ONG, dans plus de 80 pays), ont voulu faire le point sur la question :

Les nanotechnologies nous sont présentées comme susceptibles d’offrir des solutions technologiques inédites à nombre des problèmes environnementaux tels que le réchauffement climatique, la pollution et l’accès à l’eau potable.

Ses partisans affirment qu’elles peuvent contribuer au développement économique et susciter de nouveaux produits et marchés tout en réduisant de façon notable notre empreinte écologique”.

Dans leur rapport intitulé “Nanotechnologie et environnement : un décalage entre les discours et la réalité (.pdf), les deux fédérations d’ONG environnementales estiment, a contrario et sur la base de plusieurs dizaines d’études et rapports académiques et scientifiques, que cette vision quasi angélique masque “de sérieux risques environnementaux, ainsi que des coûts cachés qu’on aurait tort d’ignorer”…

Lire l’article sur InternetActu.net : www.internetactu.net/2009/10/08/nanotechnologies-le-point-de-vue-environnemental/

Consulter aussi la liste des 1015 produits qui, d’ores et déjà, incorporent des nanomatériaux, ou sont fabriqués au moyen de nanotechnologies sur InternetActu.net : www.internetactu.net/2009/10/06/nanotechnologies-ce-qui-se-vend/


28/09/2009

Les pirates du vivant

Décortiquant les différentes étapes de la biopiraterie – depuis la chasse aux gènes jusqu’au verrouillage économique du brevet – le film adopte la forme du reportage d’investigation dans lequel les difficultés de l’enquête font partie du matériaux narratif. Pour gagner du temps et de l’argent, c’est chez les chamans d’Amazonie, du Népal ou de l’Alaska que les  » bio-prospecteurs  » vont aller frapper. Il n’y aurait rien de choquant à cela, si les émissaires des grandes compagnies occidentales opéraient dans la transparence.Et c’est précisément parce que la bio-prospection s’opère systématiquement dans le mensonge et la tromperie que l’on parle de  » bio-piraterie « . Evidemment, les communautés indigènes, et les nations dont elles dépendent, n’ont pas tardé à découvrir le pot aux roses, et la résistance s’organise. C’est ainsi qu’en Bolivie, la puissante Confédération indienne mène un travail de sensibilisation auprès de ses communautés pour qu’elles l’alerte dès qu’un bio-prospecteur camouflé se présente chez elles. Parallèlement, elle réfléchit avec le Gouvernement bolivien à la mise en place d’un registre national de la biodiversité dont la commercialisation pourrait être assurée par un organisme bipartite, associant les communautés indigènes…

Voir le reportage passé sur Arte sur voirDoc.com : www.voirdoc.com/streaming/societe/faits-de-societe/les-pirates-du-vivant

Posté par xmx.


27/09/2009

Hortefeux fustige la vidéosurveillance dont il a fait l’objet

Qui a déclaré, la semaine passée : « Si vous n’avez rien à vous reprocher, vous n’avez pas à avoir peur d’être filmé. » ?

Brice Hortefeux. Le propos figure même, en toutes lettres, sur le site du ministère de l’Intérieur.

En déplacement à Sartrouville pour présenter son plan de co-financement de la “vidéo-protection” sur 75 sites prioritaires, Mr Hortefeux avait tenu à s’expliquer :

Je suis naturellement attaché à la préservation des libertés individuelles. Je le dis clairement, et chacun peut le voir, la vidéo, c’est de la protection avant d’être de la surveillance. Les caméras ne sont pas intrusives, elles ne sont pas là pour épier, mais pour protéger.

Vous le savez, les caméras de protection font déjà partie de notre quotidien : lorsque vous faites vos courses au supermarché, lorsque vous retirez de l’argent au guichet de votre banque ou que vous utilisez les transports en commun, vous êtes filmés, vous le savez déjà. Qui cela dérange t-il ?

Si vous n’avez rien à vous reprocher, vous n’avez pas à avoir peur d’être filmés ! Instaurer la vidéo-protection, c’est identifier les fauteurs de troubles, c’est décourager les délinquants ; c’est, surtout, veiller sur les honnêtes gens.

Le lendemain, LeMonde.fr publiait la désormais célèbre vidéo du dérapage de Mr Hortefeux, tournée par un journaliste professionnel, mais que Public Sénat n’avait pu ou voulu diffuser.

Depuis, c’est la curée : comme ils peuvent difficilement s’attaquer aux journalistes de la télévision publique, non plus qu’à la rédaction du Monde, les soutiens de Mr Hortefeux tirent depuis à boulet rouge sur… l’internet…

LIre la suite sur BUG BROTHER : http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2009/09/15/hortefeux-fustige-la-videosurveillance-dont-il-a-fait-lobjet/


03/08/2009

Effet boomerang chez Monsanto

Aux États-Unis, cinq mille hectares de culture de soja transgénique ont du être abandonnés par les agriculteurs et cinquante mille autres sont gravement menacés. Cette panique est due à une « mauvaise » herbe qui a décidé de s’opposer au géant Monsanto, connu pour être le plus grand prédateur de la Terre. Insolente, cette plante mutante prolifère et défie le Roundup, l’herbicide total à base de glyphosphate, auquel nulle « mauvaise herbe ne résiste ».

[...] Il est amusant de constater que cette plante, « diabolique » aux yeux de l’agriculture génétique, est une plante sacrée pour les Incas. Elle fait partie des aliments les plus anciens du monde. Chaque plante produit en moyenne 12 000 graines par an, et les feuilles, plus riches en protéines que le soja, contiennent des vitamines A et C et des sels minéraux.

Ainsi ce boomerang, renvoyé par la nature sur Monsanto, non seulement neutralise ce prédateur, mais installe dans des lieux une plante qui pourra nourrir l’humanité en cas de famine. Elle supporte la plupart des climats, aussi bien les régions sèches que les zones de mousson et les hautes terres tropicales et n’a de problèmes ni avec les insectes ni avec les maladies, donc n’aura jamais besoin de produits chimiques.

Ainsi, « la marante » affronte le très puissant Monsanto, comme David s’opposa à Goliath. Et tout le monde sait comment se termina le combat, pourtant bien inégal Si ces phénomènes se reproduisent en quantité suffisante, ce qui semble programmé, Monsanto n’aura bientôt plus qu’à mettre la clé sous la porte. À part ses salariés, qui plaindra vraiment cette entreprise funèbre ?

Lire l’article de Sylvie SIMON sur Altermonde-sans-frontières : altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article10632

Posté par Michel.


Maïs MON 810 : un nouveau rapport pointe les défaillances de l’avis de l’EFSA

Selon un rapport scientifique commandité par Greenpeace et les Amis de la Terre, l’avis positif rendu par l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur le maïs MON810 est complètement biaisé par une multitude d’approximations et d’omissions. L’évaluation des impacts environnementaux comme celle des impacts sur la santé humaine sont défaillantes. La Commission européenne et les Etats membres doivent s’opposer à sa réautorisation.

L’autorisation de culture du MON810, valable 10 ans, ayant expiré, l’Union européenne va devoir se prononcer prochainement sur sa possible réautorisation. C’est dans ce contexte que l’EFSA a publié, à la fin du mois de juin, un avis qui juge le MON810 sans risque.

Pourtant, une analyse scientifique de cet avis, commandée par Greenpeace et les Amis de la Terre, révèle de sérieuses erreurs et omissions de l’EFSA, remettant ainsi en cause ses conclusions…

Lire les révélations du rapport sur Greenpeace France : www.greenpeace.org/france/news/ma-s-mon-810-un-nouveau-rapp


26/07/2009

Des nanoparticules dans l’assiette

Leur nom vient du grec « nanos », qui signifie « nain ». Cinq cent mille fois moins grosse qu’un cheveu, les nanoparticules échappent aux lois de la physique classique. Grâce à elles, les industriels nous promettent des chemises ou des pantalons qui résistent aux taches et aux plis, des vitres qui se nettoient toutes seules, des peintures pour voiture impossibles à rayer… Mais ils ne disent pas qu’ils ont déjà commencé à en saupoudrer notre assiette. On en trouve dans le ketchup, comme épaississant, dans certaines vinaigrettes industrielles, comme agent blanchissant, ou certaines soupes en sachet afin d’empêcher la formation de grumeaux…

Pour éviter que le chocolat ne blanchisse en vieillissant, notamment, on le badigeonne avec des nanoparticules de dioxyde de titane. Un procédé que s’est empressé de breveter il y a six ans, le groupe Mars, leader mondial du chocolat et du chewing-gum. De son coté, Unilever, le roi de la crème glacée, planche sur des nanoémulsions qui rendraient ses glaces moins grasses mais plus onctueuses. Kraftfood, numéro deux de l’agroalimentaire, a créé Nanotech. Un consortium qui mobilise une quinzaine d’universités et d’instituts de recherche sur les nanotechnologies appliquées à la bouffe.

Et que dire des nanocapsules bourrées d’arômes et de colorants synthétiques qui éclatent sous l’effet de la chaleur ou quand on les secoue? Parmi les joyeusetés expérimentées : des sodas qui changent de couleur et de goût. Au fait une fois avalées, ça donne quoi, les nanoparticules? Eh bien on n’en sait rien : comment elles sont absorbées par l’organisme, comment elles se diffusent, ou interagissent avec les aliments, mystère. En mars dernier, dans un rapport sur le sujet, l’Agence française de sécurité sanitaires des aliments tirait la sonnette d’alarme : « Il n’est pas possible, aujourd’hui, d’évaluer l’exposition du consommateur ni les risques sanitaires liés à l’ingestion de nanoparticules. » Et de conclure : « la prudence s’impose. »

Le plus drôle, dans tout ça, c’est que les nano-ingrédients ne sont jamais indiqués sur l’étiquette. Sans doute les effets de la nanotransparence…

Sur Le Canard enchaîné du mercredi 22 juillet 2009.


20/07/2009

Toxicité des nanoparticules sur le riz confirmée aux Etats-Unis

Les Amis de la Terre demandent un moratoire sur la commercialisation des produits contenant des nanoparticules tant que les interactions entre nanoparticules et monde vivant ne seront pas mieux connues.

La toxicité des nanoparticules sur le riz a été confirmée par des chercheurs aux Etats-Unis. Une équipe de l’Université de Clemson (Etats-Unis) vient de publier une étude qui met en évidence que le riz, exposé à des nanoparticules, peut subir des impacts importants.
 
L’équipe de l’Université de Clemson a travaillé sur la toxicité des nanoparticules, en menant une étude sur l’interaction entre certaines nanoparticules et les plantes. Elle a choisi délibérément le riz, la plante alimentaire la plus consommée dans le monde. 
 

Les chercheurs états-uniens ont démontré qu’à partir d’une certaine concentration, les nanoparticules peuvent boucher le système vasculaire des plantes et agir négativement sur la production de graines. Pour les plantes exposées aux fullérènes C70, la floraison est retardée d’au moins un mois, et la production de graines est réduite de 4,6 %. L’absorption des nanoparticules se fait d’abord au niveau des semences et des racines, puis des tiges et des feuilles.
 
[...]
 
Pour Rose Frayssinet, animatrice de la campagne Nanotechnologies des Amis de la Terre, « les résultats de cette étude sont un choc ! La pollution des sols par certaines nanoparticules pourrait avoir des conséquences dramatiques pour l’agriculture et l’environnement. Nous savions déjà que les nanoparticules de dioxyde de titane (utilisées dans les crèmes solaires, cosmétiques, emballages pour produits alimentaires, peintures, vêtements, etc.) ainsi que les nanostructures de carbone (utilisés dans des crèmes anti-âge, les cellules solaires et les supraconducteurs) peuvent être transmises par des souris enceintes à leurs petits, avec toutes les conséquences négatives pour leur santé. Tant que nous ne comprendrons pas mieux les interactions entre ces particules et le monde vivant, nous exigeons l’arrêt de la commercialisation de tout produit contenant des nanoparticules, en particulier dans l’alimentation et l’agriculture. Le laisser-faire actuel ne peut plus durer. »

Sur actualités news environnement : www.actualites-news-environnement.com/20919-Toxicite-nanoparticules-riz-Etats-Unis.html

Le site des Amis de la Terre : www.amisdelaterre.org/

Posté par xmx.


Dow Chemical teste du biocarburant à base d’algues

Dow Chemical et la start up Algenol se sont associés pour développer une centrale de démonstration à base d’algues permettant de convertir le dioxyde de carbone en combustibles.
Il serait ainsi possible d’en faire un biocarburant pour les véhicules ou un ingrédient entrant dans la composition des plastiques en remplacement du gaz naturel.

Les entreprises prévoient de faire croître les algues dans des bioréacteurs, qui sont en fait d’énormes tubes remplis d’eau salée et couverts de bâches plastiques. L’eau saturée de dioxyde de carbone contribue en effet à la croissance des algues. Les algues qui poussent dans ces bioréacteurs utilisent la photosynthèse pour transformer le CO2 et l’eau en biocarburant, en oxygène et en eau douce…

A lire sur Enerzine.com : www.enerzine.com/603/7889+dow-chemical-teste-du-biocarburant-a-base-dalgues+.html

Posté par xmx.


Electricité: 20m2 de désert par personne suffisent…

« Les déserts de notre planète reçoivent en 6 heures plus d’énergie solaire que n’en consomme l’humanité en toute une année. » C’est avec ce présupposé que le docteur Gerhard Knies, président du conseil d’administration de la Fondation Désertec défend son pharaonique dessein. En quoi consiste-t-il? A transformer le désert en un vaste récupérateur d’énergie solaire pour alimenter … les pays européens, un chouïa le Maghreb et le Moyen-Orient. Tel est le dernier avatar de la croissance verte.

Le projet semble être né d’un calcul de coin de table. D’après les experts du projet, pour couvrir les besoins mondiaux actuels en électricité (18 000 TWh/an), il suffirait d’équiper trois millièmes seulement des 40 millions de km2 des surfaces désertiques de notre planète (soit 120000 km2, c’est-à-dire une zone de 300 par 400 km) en centrales thermiques solaires. En gros, 20 m2 de désert par personne pour couvrir jour et nuit, sans émissions de CO2 ou presque, ses besoins en électricité.

[...]

Ce projet, si beau sur le papier, pose différentes séries de questions. La première: que savons-nous de ce que pensent les populations nomades habitant le désert depuis des siècles et des siècles ? Leur demandera-t-on leur avis ? A combien négociera-t-on leur changement radical d’environnement ? La seconde: qui va aller installer les paraboles et mettre en réseau toutes ces technologies du Nord ? Ca sent le relent colonialiste avec transfert de technologie inégal à la clef. Troisième et dernière série d’interrogations: si les grandes compagnies cachées derrière ce beau projet sont celles auxquelles nous pensons, alors voici l’avènement d’un énième système énergétique centralisé propice aux pays riches. Qui ne résoudra en rien la question de l’indépendance énergétique européenne. Encore une fois, on cherche comment produire plus alors qu’il serait temps d’éduquer à la sobriété énergétique.

Lire l’article en entier sur Six pieds sur Terre : environnement.blogs.liberation.fr/noualhat/2009/07/electricité-20m2-de-désert-par-personne-suffisent.html

Posté par xmx.


Le stock de déchets radioactifs français va doubler d’ici à 2030

Fin 2007, le volume des déchets nucléaires produits en France s’élevait à 1,1 million de m3, selon le dernier inventaire de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, publié mardi 30 juin. Ce stock doublera d’ici à 2030, pour atteindre 2,2 millions de m3. Produits par l’industrie nucléaire (62 % du total), la défense et la recherche (17 % chacune), ces résidus sont surtout composés de déchets à faible ou très faible activité et à vie courte. Pour ceux de faible activité à vie longue, l’Etat a présélectionné deux communes de l’Aube, Auxon et Pars-lès-Chavanges, où un centre de stockage pourrait ouvrir en 2019. Ceux de haute ou moyenne activité à vie longue (3,8 % du volume et 99,9 % de la radioactivité) devraient être enfouis dans la Meuse dès 2025.

sur Le Monde.fr : www.lemonde.fr/web/recherche_breve/1,13-0,37-1089193,0.html

Posté par xmx.


19/07/2009

Solar Impulse, l’avion solaire de Bertrand Piccard, est construit

En 2012, Bertrand Piccard tentera de réaliser le tour complet de la planète dans un avion dont la seule source d’énergie est le Soleil. Le premier prototype, HB-SIA, servira aux essais préliminaires. Il vient d’être présenté. Le but ? Démontrer que l’énergie solaire peut être utilisée dans de nombreux domaines. « Plus personne ne pourra prétendre qu’on ne peut pas utiliser les énergies renouvelables pour les voitures, les chauffages, la climatisation ou l’industrie » martèle Bertrand Piccard.
HB-SIA

A lire sur Futura sciences : www.futura-sciences.com/fr/news/t/aeronautique-1/d/solar-impulse-lavion-solaire-de-bertrand-piccard-est-construit_19759/

Posté par xmx.


10/07/2009

Système de climatisation et de chauffage de tous véhicules qui ne consomme aucune énergie

Le « Compresseur de suspension » est un système permettant l’utilisation de la force générée par les  mouvements de la/des suspensions par rapport au châssis d’un véhicule.   

Cette force, perdue à l’heure actuelle, est la seule (utilisable) que l’on puisse récupérer.

L’un des points d’ancrage sera fixé au châssis de la voiture, train, camion, ou autre véhicule, l’autre au système de suspension du train avant ou arrière du véhicule, boogie, etc….

Un  vérin muni de clapets anti-retour pourra ainsi servir de compresseur pour climatisation, de compresseur d’air, de fluides hydrauliques, etc….    

Tout autre système de récupération de force pourra être utilisé sur ce principe (piston, membrane).

Système permettant l’utilisation de toutes les amplitudes de la voie.

Ce système permettra, une fois la voiture en mouvement, de prendre le relais du compresseur classique du fluide frigorigène de climatisation ; chaque mouvement du triangle ou pont du véhicule compressant le gaz, ce qui permet d’économiser l’énergie prise sur le moteur du véhicule via le compresseur classique et de générer ainsi de notables économies de carburant.  
Verna Climatisation écologique

La climatisation, inversée (système de pompe à chaleur), peut chauffer sans consommer  d’énergie, tous les véhicules électriques: trains, tramways, voitures électriques, métros, etc……..  

 Ce système peut s’appliquer pour compresser de l’air (assistance des freins), servir de pompe à    vide pour le même usage ; il pourra également servir de compresseur hydraulique.

Pour les voitures à suspension oléopneumatique type Citroën, Rolls-Royce, une fois la voiture    en route, avec cette invention, le compresseur hydraulique classique ne sera plus embrayé, car la    pression sera maintenue haute, puis normalement réembrayé à l’arrêt du véhicule.

Les amortisseurs ou sphères de suspension, reconfigurés, pourront inclure le système de    «Compresseur de suspension» remplissant ainsi deux fonctions en un appareil.  

Il est à noter que si la suspension d’un véhicule a un faible débattement, celui-ci sera compensé     par l’augmentation du diamètre de piston ou membrane du compresseur.         

A voir le site de l’inventeur Christophe Verna : http://inventions.a.verna.free.fr/compresseur.htm      

La vidéo d’une interview diffusée sur RMC dans l’émission votre auto le dimanche 5 avril 2009 est visible à cette adresse : http://www.dailymotion.com/Verna_Bordeaux/video/15181117 .                        


23/06/2009

Appel à soutien en faveur du porte parole du Réseau « Sortir du nucléaire »


Appel pour un classement « sans suites » en faveur de Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau « Sortir du nucléaire », menacé de 5 ans de prison pour avoir révélé la vulnérabilité du réacteur nucléaire EPR en cas de crash d’avion de ligne

La vérité doit aussi être faite concernant les espionnages dont le Réseau « Sortir du nucléaire » et Stéphane Lhomme ont été l’objet de la part d’EDF et de sociétés privées mandatées par EDF.

SIgner l’appel et interpeller la cour d’appel de Paris sur le site du réseau Sortir du nucléaire : www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=actualites&sousmenu=dossiers&soussousmenu=slhomme&page=index

Posté par Hélène.


22/05/2009

Grenelle des ondes : une première synthèse

Un document de travail diffusé tard dans la soirée du 18 mai par le ministère de la Santé aux participants du Grenelle des ondes fera l’objet d’ultimes discussions, mercredi 20 mai après-midi.

Ce document tente de restituer les échanges parfois rugueux ayant opposé associations et opérateurs depuis le 23 avril dernier, date du lancement de ce Grenelle des ondes et émet un certain nombre de propositions et pistes de réflexion.

Les associations regrettent que la précipitation avec laquelle a été organisée cette table ronde n’ait pas permis d’auditionner un certain nombre d’experts de renommé internationale. Un débat scientifique contradictoire reste donc à organiser.

Le document de synthèse exprime cependant assez fidèlement les avancées qui se sont manifestées au cours du débat. Les maîtres-mots sont ainsi : « incertitude » (scientifique), « risque émergent », « principe de précaution », « transparence », « concertation ». Il peut, à ce titre, constituer une base de travail, même si il demande encore à être enrichi, précisé, voire amendé…

lire le communiqué de presse sur Agir pour l’Environnement : www.agirpourlenvironnement.org/presse/29tchermobile29.htm


16/05/2009

Les peRFIDes bientôt victimes d’étiquetage forcé

Les «radio-étiquettes», plus communément connues sous l’acronyme RFID, viennent de faire l’objet d’une «recommandation» de la Commission européenne. Il est question bien évidemment des risques que ces micropuces furtives peuvent comporter sur la vie privée des consommateurs et leur liberté de mouvement.

Ne rêvons pas : l’objectif n’est pas tant d’imposer des restrictions afin que ce marché juteux se mette en conformité avec la Charte des droits fondamentaux (pourtant citée par la Commission dans son document). Il s’agit plutôt, dixit la Commission, de «créer des conditions de concurrence équitables pour les entreprises européennes tout en respectant la vie privée». Tout est dans le «tout en…».

En 2006, la Commission avait lancé une «consultation publique» sur la question, qui avait été suivie d’un premier rapport, et le présent travail est le fruit d’une consultation plus large («fournisseurs, entreprises utilisatrices, organismes de normalisation, organisations de consommateurs, groupes de la société civile et syndicats»).

La moins mauvaise nouvelle réside dans le fait, déjà énoncé en 2006, que ces RFID devraient intégrer un dispositif de désactivation. Tout cela restant au conditionnel: «Les consommateurs devraient pouvoir exercer un contrôle sur les produits qu’ils achètent». La version anglaise est plus explicite: «Consumers should be in control whether products they buy in shops use smart chips or not» («devraient pouvoir choisir si les produits qu’ils achètent contiennent des puces ou pas»).

La suite est moins ambigüe: «Lorsqu’un produit contient des puces, celles-ci devraient être désactivées automatiquement, immédiatement et gratuitement dans le point de vente, sauf si le consommateur demande expressément à ce qu’elles restent actives.» Alors bien-sûr, tout cela en respectant la liberté de produire des industriels: «Des dérogations peuvent être accordées pour éviter qu’une charge inutile pèse, par exemple, sur les détaillants, à la condition toutefois que l’incidence de la puce sur la vie privée ait été évaluée»…

A lire sur numéro lambda : numerolambda.wordpress.com/2009/05/15/perfides-etiquetage-force/


10 antidotes anti-Hadopi

Alerte rouge :

Alors que le pays sombre dans une très grave crise économique, la priorité de nos gouvernants …. c’est HADOPI :

> Répression massive des internautes.

> Sans intervention de l’institution judiciaire.

> Sans surveillance de la CNIL.

> Sur la base de dénonciations massives d’officines privées, sans preuves.

> 300.000 emails d’accusation par mois sans contestation possible.

> 90.000 lettres recommandées par mois sans contestation possible.

> 30.000 coupures par mois de l’accès à internet, pour une durée de 1 an, avec des possibilités de contestation totalement délirantes.

> La présomption d’innocence ne s’applique pas. La charge de la preuve est renversée : c’est à vous de prouver que vous êtes innocent.

> Quasi obligation de mettre sur son PC un logiciel (payant) espionnant vos communications y compris vos emails. Il est déjà annoncé que ce mouchard sera relié en temps réel à un serveur central.

> Adoption du principe du sur-référencement : l’ordre d’apparition des sites Web, sur les moteurs de recherche, sera décidé par l’Etat.

> Adoption du principe de filtrage du Web : on va décider pour vous ce que vous pourrez consulter ou non.

Toutes les lignes rouges sont franchies.

Afin de vous préparer à la riposte et à la résistance totale face à ce venin totalitaire nommé HADOPI, vous trouverez ci-dessous les 10 premiers antidotes. D’autres suivront.

Antidote n°1 : Ne pas avoir peur

Antidote n°2 : Contester systématiquement

Antidote n°3 : Voter

Antidote n°4 : Le Streaming Vidéo

Antidote n°5 : La Musique en ligne

Antidote n°6 : Le Téléchargement Direct

Antidote n°7 : Le P2P sécurisé

Antidote n°8 : Masquer votre réelle adresse IP

Antidote n°9 : Neutralisation du Logiciel Espion d’HADOPI

Antidote n°10 : Propagez massivement ces antidotes.

A lire sur Linux Manua : linuxmanua.blogspot.com/2009/04/10-antidotes-anti-hadopi.html

Posté par Cyrille.


05/05/2009

Leçons d’émancipation : l’exemple du mouvement des logiciels libres

Un mouvement ne parle que rarement de lui-même. Il agit, propose, théorise parfois sa propre pratique, mais ne se mêle qu’exceptionnellement de la descendance de son action dans les autres domaines, qu’ils soient analogues, tels ici les autres mouvement dans le cadre de la propriété immatérielle, ou qu’ils soient plus globalement anti-systémiques. Les incises sur le rôle politique du mouvement du logiciel libre dans la phase actuelle et sa puissance d’émancipation ne sont donc que mes propres interprétations… même si une large partie du mouvement en partage, si ce n’est l’expression, du moins le substrat. Mais d’autres, pourtant membres du même mouvement, et construisant eux aussi le bien commun du logiciel libre pourraient penser que leur motifs d’adhésion et leur objectifs restent largement différents, considérant l’élaboration de logiciels libres comme une autre approche de l’activité capitalistique et de marché, mais qui leur semble plus adaptée au travail immatériel. Approche « pragmatique » et approche « philosophique » ne sont pas incompatibles, c’est du moins la principale leçon politique que je pense tirer de ce mouvement et de son impact plus global sur toute la société. Car si un mouvement ne parle pas de lui-même, il « fait parler » et exprime autant qu’il ne s’exprime. Le mouvement des logiciels libres, et ses diverses tendances, est plus encore dans ce cas de figure, car son initiateur, Richard M. Stallman n’hésite pour sa part jamais à placer les fondements philosophiques au coeur de l’action du mouvement.
[...]

Le mouvement des logiciels libre a fait la révolution, créé de nouveaux espaces de liberté, assuré un basculement des pouvoirs et libéré plus largement autour de lui ce qui aurait pu devenir un ordre nouveau, balisé par les décisions de quelques entreprises. Comme toute révolution, elle est fragile, comporte des zones d’ombres, des « risques » de dérapages ou de récupération. Mais avant tout, comme les révolutions sociales, elle est un formidable espoir qui va ouvrir à la joie du monde non seulement les acteurs, mais tous les autres courants entraînés dans la dynamique, comme nous le verrons plus loin.

Le mouvement des logiciels libres met en avant la notion de « biens communs » : créés par des communautés, protégés par ces communautés (licence GPL, activité de veille permanente pour éviter les intrusions logicielles [5]) et favorisant l’élargissement des communautés bénéficiaires. La gouvernance des biens communs, surtout quand ils sont dispersés à l’échelle du monde et de milliards d’usagers, est une question centrale pour la redéfinition de l’émancipation. Le mouvement des logiciels libres montre que cela est possible…

A lire sur Attac France : www.france.attac.org/spip.php?article9864


30/04/2009

Hadopi : le pire du pire de l’Assemblée

Pas de surprise en vue, la loi Création et Internet va passer. mais nos députés savent-ils de quoi ils parlent ? On les a questionnés sur le Peer to Peer et les réponses vont du pire au pire…

Peer to peer ou systèmes pair-à-pair permettent à plusieurs ordinateurs de communiquer via un réseau. On peut donc télécharger par exemple des fichiers musicaux ou vidéos d’utilisateur à utilisateur. C’est particulièrement cette technique de téléchargement qui est utilisé par les « pirates » sur les plateformes de E-mule ou Torrent par exemple.

Voir les deux vidéos d’interview des députés où on les voit s’emmêler les pinceaux sur Bakchich : www.bakchich.info/Hadopi-le-pire-du-pire-de-l,07562.html

Posté par Cyrille.


29/04/2009

Ondes électromagnétiques et téléphones portables : l’appel à pétition des médecins

Nous, soignants signataires, lançons un appel aux pouvoirs publics, pour un respect strict du principe de précaution, pour que soit établi un cadre strict législatif et réglementaire et pour une plus grande vigilance dans le suivi des effets sur la santé des ondes électromagnétiques.

L’Académie nationale de Médecine a rendu publique une « mise au point » le 3 mars 2009, qui est une « mise en garde contre une interprétation subjective du principe de précaution » et annonce qu’est « mis en place un groupe de travail pour examiner les questions que pose cette actualité ». La procédure parait inhabituelle, l’Académie s’est auto-saisie et a publié ce communiqué, avant même la constitution d’un groupe de travail, après une seule réunion d’un groupe informel. Le Pr Aurengo en faisait partie : nous apprenons qu’il est également membre du comité scientifique de Bouygues Télécom. Cette situation de conflit d’intérêts rend l’expertise douteuse. Nous demandons l’application stricte du principe de précaution…

Sur Pratiques, les cahiers de la médecine utopiquewww.pratiques.fr/Ondes-electromagnetiques-et.html


Il suffit d’un sécateur pour paralyser une ville de 50 000 habitants

Classé dans : désintoxicant, sciences et technologies @ 09:40

Il y a moins de trois semaines, le 9 Avril 2009, une ville de 50 000 habitants aux Etats-Unis a été la victime d’une cyberattaque d’envergure, qui l’a totalement coupée du reste du “monde-réseau”. Etonamment, la presse tant U.S. qu’internationale n’a pas parlé de cet évènement, qui est pourtant riche en enseignements.

LES FAITS : Dans la nuit du jeudi au vendredi, un groupe non identifié a soulevé quatre couvercles de bouches d’égout dans la ville de Morgan-Hill, dans le Nord de la Californie. Ils sont descendus dans les conduits et – à l’aide d’un sécateur, ont sectionné huit cables en fibre de verre, déclenchant par ce simple geste une cyber-attaque aux conséquences énormes.

Cette attaque a apporté la preuve de l’extrême fragilité des infrastructures modernes de communication, et ce pour une raison très simple : pour des raisons de coûts et de non-coordination des différents acteurs technologiques, cette infrastructure est extrêmement centralisée.

Comme tout le monde utilise les mêmes “tuyaux”, un seul coup de sécateur a privé, en un instant, la ville de Morgan Hill ainsi qu’une partie des contés avoisinants de toute une gamme de services vitaux : les services d’appel d’urgence, le réseau de téléphones portables, le réseau de téléphonie filaire, l’accès Internet DSL ainsi que des réseaux privés, les services d’alerte pompiers et de télésurveillance, les distributeurs de billets, les terminaux de paiement par carte de crédit, les pompes à essence automatiques… ainsi que les systèmes de surveillance d’équipements sensibles. Par ailleurs, certaines ressources qui auraient du ne pas être affectés – comme par exemple le réseau informatique interne du centre hospitalier – se sont avérés avoir besoin d’un accès à des ressources distantes pour pouvoir fonctionner. A l’hôpital il a fallu basculer sur un système papier pendant plusieurs jours et les médecins n’avaient plus accès aux dossiers des malades…

Lire l’article sur Libertes & Internets : libertesinternets.wordpress.com/2009/04/26/il-suffit-dun-secateur-pour-paralyser-une-ville-de-50-000-habitants/


23/04/2009

Au jardin des Plantes il est désormais interdit de penser et de parler: histoire d’un cours interdit

Je suis inquiet, très, très inquiet…

Vendredi dernier, à titre de solidarité avec mes collègues enseignants de l’Université de Paris 8 engagés, en tant que titulaires et chercheurs de l’Education Nationale, dans une opposition difficile à Valérie Pécresse, j’ai décidé de tenir mon cours sur la biodiversité et l’origine de la protection des espèces et des espaces, que je donne habituellement dans les locaux du département de Géographie (où j’enseigne depuis 20 ans), dans l’espace du Jardin des Plantes (Muséum National d’Histoire Naturelle), là où fut inventée la protection de la nature. Une façon, avec ce « cours hors les murs », de faire découvrir ces lieux aux étudiants et d’être solidaire avec la grogne actuelle mais sans les pénaliser avant leurs partiels.
Mardi, arrivé à 14 h 30, avant les étudiants, j’ai eu la surprise de me voir interpeller dés l’entrée franchie par le chef du service de sécurité tout en constatant que les deux portes du 36 rue Geoffroy Saint Hilaire était gardées par des vigiles…
- « Monsieur Vadrot ? ».
- euh…oui
- Je suis chargé de vous signifier que l’accès du Jardin des Plantes vous est interdit
- Pourquoi ?
- Je n’ai pas à vous donner d’explication….
- Pouvez vous me remettre un papier me signifiant cette interdiction ?
- Non, les manifestations sont interdites dans le Muséum
- Il ne s’agit pas d’une manifestation, mais d’un cours en plein air, sans la moindre pancarte…
- C’est non….

A lire sur Blog Environnement ,nature et société: que disent et font les politiques… : horreurecologique.blogspot.com/2009/03/au-jardin-des-plantes-il-est-desormais.html

Posté par xmx.


Face à la crise, il faut partager

La hausse des inégalités est l’une des raisons de la crise. Cette dernière impose un effort de solidarité, et donc d’augmenter l’impôt sur le revenu. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait du quotidien Le Monde.

La montée des inégalités est au cœur de la crise économique qui secoue les économies mondiales. L’une des raisons fondamentales de la dépression actuelle est la course en avant des plus riches vers la richesse. Ce « toujours plus » leur a fait perdre conscience, et prendre des risques financiers inconsidérés. Il s’est d’abord traduit par la recherche de rendements insensés pour les capitaux investis dans les entreprises (tirés des profits), très supérieurs à la croissance de l’économie globale, qui atteignait 3 ou 4 % dans le meilleur des cas au sein des pays riches. L’ajustement était fatal : pour partie, la crise actuelle remet à l’heure les pendules du capitalisme fou. Et les mêmes qui hier ne juraient que par la concurrence implorent la collectivité de venir à leur secours…
[...]
Il est impossible de répondre à la crise économique sans un effort de solidarité nationale, sauf à aggraver de façon vertigineuse les déficits publics, qu’il faudra de toute façon payer un jour. Cet effort ne saurait être réalisé sans tenir compte des gains obtenus dans les années récentes par les plus aisés. La déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de indique que la contribution commune doit être « répartie entre les citoyens en fonction de leurs facultés ». C’est l’impôt sur le revenu, dont le taux augmente avec le niveau de vie, qui tient le mieux compte de ces facultés. Peu nombreux sont ceux qui osent le dire compte tenu de la démagogie fiscale régnant en France, mais il faut aujourd’hui augmenter l’impôt sur le revenu.

Pour éviter de pénaliser les catégories moyennes, on peut imaginer deux directions. Il faut d’abord réduire réellement les privilèges fiscaux, des journalistes à l’emploi de personnel domestique (qui ne concerne réellement qu’un dixième des foyers) jusqu’aux investissements immobiliers. Si l’on ne s’en tient pas à quelques exceptions pour les « ultra-riches », la suppression des niches fiscales peuvent apporter plusieurs milliards d’euros à l’Etat. Dans le même temps, on pourrait relever les taux des tranches supérieures du barème, et recréer une nouvelle tranche d’imposition supplémentaire à 50 % pour les revenus les plus élevés. Compte tenu des gains enregistrés, une telle mesure n’aurait pour effet que de faire revenir le niveau de vie des plus aisés quatre ou cinq ans en arrière…

Observatoire des inégalitéswww.inegalites.fr/spip.php?article1067


Table ronde radiofréquences : organisation « floue » selon les associations


Les associations Agir pour l’environnement et Priartém ont dénoncé mardi le « flou » de l’organisation de la table ronde radiofréquences prévue jeudi au ministère de la santé et s’inquiétent de l’absence de scientifiques.

« Nous nous battrons pour que des scientifiques participent à cette table ronde » sur la téléphonie mobile et les antennes relais, a déclaré mardi devant la presse Janine Le Calvez, présidente de Priartém. « On nous a dit (au ministère de la santé, ndlr) qu’ils n’étaient pas indispensables », a-t-elle ajouté.

Au sein du collège « personnalités qualifiées », seuls un juriste et deux sociologues sont invités à faire part de leur expertise. Jean-François Girard, ancien directeur général de la Santé et directeur de l’Institut de recherche pour le développement, présidera les séances de travail.

Les associations n’ont « aucune intention de jouer les faire-valoir » : « si on a le sentiment que tout est verrouillé, il faudra le dénoncer et se retirer des discussions, a averti Janine Le Calvez.

« Nous espérons que l’incertitude scientifique soit reconnue » concernant les risques des ondes pour la santé, a de son côté indiqué Stephen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’environnement.

Cette table ronde rassemblera une cinquantaine de représentants des opérateurs, des usagers, des collectivités locales et de l’Etat autour de la ministre de la santé Roselyne Bachelot et des secrétaires d’Etat Nathalie Kosciusko-Morizet (Economie numérique) et Chantal Jouanno (Ecologie). Après le 23 avril, plusieurs réunions des groupes de travail sont prévues, « une journée sur les antennes-relais le 6 mai, une demi journée sur les portables le 14 et une journée le 15 sur tout ce qui n’aura pas été traité », selon la présidente de Priartém.

Les associations exigent au nom du principe de précaution, « une véritable loi encadrant le développement de la téléphonie mobile ».

Elles demandent notamment l’abaissement des seuils réglementaires d’exposition aux ondes à 0, 6 volt par mètre (contre 41 V/m actuellement), l’interdiction des téléphones portables pour enfants et le lancement d’une campagne d’information sur les risques potentiels d’une utilisation prolongée du portable.

Sur PRIARTEM : www.priartem.fr/Table-ronde-radiofrequences.html


21/04/2009

OGM : rendements médiocres, impact sanitaire catastrophique, le mirage s’estompe…

Rendements médiocres aux Etats-Unis, impact sanitaire catastrophique en Argentine, interdiction du MON810 en Allemagne… Tout cela en 24 heures : un mardi noir pour les OGM. D’autant que ces révélations font suite à une longue série de mauvaises nouvelles. Quand la citrouille redevient fléau…

Des maïs OGM victimes d’un bug en Afrique du Sud, et dont la récolte est anéantie. Des gènes de maïs génétiquement modifié qui contaminent des variétés sauvages à grande échelle, au Mexique. Des OGM (dont certains interdits en Europe) qui se retrouvent dans l’assiette du gentil consommateur belge, y compris dans l’alimentation biologique. Des scientifiques qui s’insurgent contre l’obstruction des firmes semencières, aux Etats-Unis. 2009 commence mal pour les OGM. Et le flot des mauvaises nouvelles ne se tarit pas : hier, mardi, pas moins de quatre informations de première importance ont filtré.

A lire sur les mots ont un sens : www.lesmotsontunsens.com/ogm-rendements-mediocres-impact-sanitaire-catastrophique-mirage-s-estompe-4104


04/04/2009

La beu contre le cancer

La nouvelle est tombée le 1er avril, la plupart des gens croyaient à un poisson d’avril. Guillermo Velasco et ses collègues de l’université Complutense à Madrid ont publiés la semaine dernière dans la prestigieuse revue médicale « Journal of Clinical Investigation » les résultats de leurs expériences. En effet , ils administrerent du THC (tetrahydrocannibinol), la substance psychotrope active du chanvre, à des souris atteintes de cancers. Leur conclusions sont assez surprenantes : le THC aurait pour effet de diminuer la croissance des tumeurs. Cette excellente nouvelle dans la lutte contre cette douloureuse et mortelle maladie l’est peut-être moins pour nos puissants, qui fustigent depuis un siècle les dangers du cannabis, en l’accusant d’être la cause de non seulement tous les maux qui surviennent dans le corps humain avec l’âge, mais aussi de la dechéance de la jeunesse. Cette cabale rappelle singulièrement la lutte de l’Église contre la masturbation, qui rend sourd et aveugle, provoque l’hydrocéphalie, le dessèchement du gland et encore bien d’autres sympathiques métamorphoses…

Lire l’article sur AgoraVox : www.agoravox.fr/article.php3?id_article=54113


Déclaration du 23 mars 2009 : champs électromagnétiques et santé

Lors du colloque « Technologie sans fil, un nouvel enjeu sanitaire » organisé le 23 mars 2009 au Sénat, quatre professeurs les plus en pointe en Europe en matière de recherche sur les liens entre champs électromagnétiques et santé, ont lancé un appel solennel afin de mettre en garde les pouvoirs publics contre l’utilisation sans limitation des technologies sans fil.

[...] Nous, médecins, agissant en vertu du serment d’Hippocrate, nous, chercheurs, agissant au nom de la vérité scientifique, nous tous, médecins óu chercheurs de différents Etats membres de l’Union européenne, affirmons en toute indépendance de jugement, qu’existe un nombre croissant de malades devenus intolérants aux champs électromagnétiques, que cette intolérance leur créé un préjudice grave au plan de leur santé et de leur vie professionnelle et familiale, qu’on ne peut exclure chez eux l’évolution vers une maladie dégénérative du système nerveux, voire certains cancers, et par conséquent, que ce préjudice nécessite d’être reconnu et réparé par les systèmes de protection sociale des différents Etats membres de la communauté européenne.

Nous prévenons les pouvoirs publics qu’en l’état actuel de nos connaissances, on ne peut exclure qu’après une période d’exposition suffisante, cette intolérance puisse concerner aussi les enfants et donc être à l’origine d’un problème de santé publique majeur dans les années à venir dans tous les pays utilisant sans restriction les technologies modernes faisant appel aux champs électromagnétiques…

Sur le site de PRIARTEM : www.priartem.fr/Qeclaration-du-23-mars-2009-champs.html


03/04/2009

Les hackers contre Hadopi : chronique d’une guerilla à venir


Hackers et Pirates, il ne faut pas tout confondre. Un hacker est quelqu’un de doué avec l’informatique qui cherche à détourner l’usage d’une technologie pour en faire autre chose. Le but recherché n’est pas nécessairement illégal, il s’agit de maîtriser une technologie, d’en faire un usage ludique, étonnant, ou pourquoi pas artistique.

Dans ce petit clan, il y a – c’est caricatural – les bons (qui ne pensent qu’à s’amuser) et les méchants (qui pénètrent un système eCommerce pour récupérer des cordonnées bancaires), mais le propos de ce billet n’est pas là, et les frontières ne sont pas aussi manichéennes qu’on aimerai le faire croire.

Les Hackers sont contre Hadopi (à ma connaissance), mais leur lutte est plus… rigolote, créative… appelez cela comme vous voulez. Toujours est-il que notre position privilégiée chez RWW nous a permi d’avoir vent de plusieurs contres attaques en préparation qui risquent de faire de l’après Hadopi un joyeux bordel…

A lire sur ReadWriteWeb France : fr.readwriteweb.com/2009/03/31/prospective/hackers-contre-hadopi-chronique-guerilla/


01/04/2009

Des aliments irradiés ? Non merci

L’irradiation des aliments consiste à exposer des aliments à des rayonnements ionisants afin de réduire le nombre de micro-organismes qu’ils contiennent. Ce procédé est aussi appelé pasteurisation à froid, parce qu’il ne suppose pas de traitement thermique, et vise également à la conservation des aliments et à leur stérilisation. Ce terme est également utilisé car plus positif aux yeux du public qu’irradiation. (sur Wikipedia)

L’irradiation entraîne une perte de vitamines importante dans les aliments notamment vitamines A, B1, C et E, pertes encore accrues du fait de l’allongement de la durée de conservation.
L’équilibre microbiologique de l’aliment étant fragilisé, des agents pathogènes peuvent se développer plus rapidement et proliférer puisque leur « concurrents » ont été éliminés.
L’irradiation peut être utilisée comme substitut à de bonnes méthodes sanitaires. Or elle est inefficace face à des contaminations par toxines, virus ou prions, qui peuvent dès lors se propager dans un environnement propice.
Dès les années 1960, les scientifiques ont montré que les animaux de laboratoires soumis à une diète composée d’aliments irradiés souffraient de nombreux problèmes de santé : réduction de la durée de vie, diminution du taux de globules rouges, accroissement de l’incidence du cancer, lésions intestinales, baisse de la fertilité, dommages génétiques.
L’irradiation entraîne la formation de 2-alkylcyclobutanone dans les aliments contenant des matières grasses. Cette substance est fortement soupçonnée d’avoir des effets nocifs sur la santé des êtres humains génotoxicité, cytotoxicité et cancer du colon notamment. Des scientifiques soulignent le manque de données fiables pour évaluer le risque réel lié à la consommation d’aliments irradiés…

Les produits qui peuvent être légalement irradiés en France :

Liste obligatoire de l’Union Européenne :
• les herbes aromatiques,
• les épices,
• les condiments.

Liste spécifique à la France :
• l’oignon,
• l’ail,
• l’échalote,
• les légumes et fruits secs,
• les flocons et germes de céréales pour produits laitiers,
• la farine de riz,
• la gomme arabique,
• la volaille,
• les cuisses de grenouilles congelées,
• le sang séché et le plasma,
• les crevettes,
• l’ovalbumine (additif alimentaire),
• la caséine et les caséinates (additifs alimentaires).

Source : Journal Officiel des communautés européennes du 20 juillet 2002
Certains pays de l’Union européenne autorisent l’irradiation pour d’autres produits alimentaires. Ainsi, le Royaume-Uni pratique l’irradiation pour les légumes, les fruits, les céréales et les poissons. Ces produits peuvent ensuite circuler librement dans l’UE ou bien être incorporés dans des plats cuisinés et d’autres produits agro-alimentaire de pays n’autorisant pas l’irradiation de ces aliments.

Le cahier des charges de l’agriculture biologique interdit l’irradiation des aliments.
Le nouveau réglement européen 834/2007du 28 juin 2007 (article 10) le confirme : « Interdiction d’utilisation de rayonnement ionisant. Le traitement des denréees alimentaires ou des aliments pour animaux biologiques ou de matières premières utilisées dans les denrées alimentaires ou dans les aliments pour animaux biologiques par rayonnements ionisant est interdit. »

Pour s’informer et se joindre à la campagne d’action, visiter le site du Collectif Français contre l’Irradiation des aliments : http://www.irradiation-aliments.org/


25/03/2009

Hacker Space Festival #2 du 26 au 30 juin 2009

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           Le /tmp/lab annonce le second Hacker Space Festival
                         (Paris, 26-30 Juin 2009)
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Hacker Space Festival 2009 | Appel à contribution

En 2008, nous avons organisé HSF[1] au pied levé, comme une rencontre
ad-hoc de réseaux liés aux hackerspaces, à la recherche technique et
aux créations artistiques qui en émergent et aux questionnements
sociaux qui en découlent. Cette expérience soudaine s'avéra un immense
succès, tant sur les plans de l'organisation auto-gestionnaire que de
la qualité des intervenants, des rencontres et de l'ambiance chargée
d'une émotion palpable, de celle dont on dessine les plus beaux
souvenirs.

L'édition 2008 a généré une émulation forte en France, du fait de son
rôle historique de première rencontre officiellement consacrée au hack,
mais aussi en Europe avec la création du Hacker Space Bruxelles[2] dans
la foulée et le rapprochement avec The Fiber à Amsterdam et le réseau
hackerspaces.org[3]. Les initiatives d'ouverture d'espaces à Grenoble
ou Lille, ou l'annonce de la conférence FrHack[4] témoignent d'un
engouement réel dans une communauté des hackers Français vouée encore à
"l'underground" il y a peu. Nous saluons ces initiatives et leur
diversité !

Bien vite nous avons voulu réitérer l'expérience HSF : toutefois, il
était hors de question d'institutionaliser cette zone autonome
temporaire, ni d'en faire un ersatz de la précédente édition, ni encore
de la parer d'une aura "élite" ou "underground". Au contraire, nous
désirons ardemment; et notamment prolonger les explorations en tous
sens de domaines encore peu connus (voir plus bas) et privilégier la
rencontre et le partage autour d'expériences aux confluences de l'art,
de la technologie et de la politique.

La crise financière mondiale, la déliquescence de la démocratie en
Europe, l'obscurantisme, la paranoïa, l'inculture qui président à la
législation (Loi Internet et Réaction, euh, Création[5][6]) semblent un
terrain fertile à l'élaboration sensible de nouvelles formes de vies
(sociale...). Hâtons-nous de nous reposer quelques jours dans la liesse
et l'extase pour respirer un grand bol de liberté sous les parfums
indélicats de l'usine de médicaments voisine !

Car si l'espace public se réduit telle une peau de chagrin, où chaque
pas de côté devient un pas suspect, et ce, dès le plus jeune âge
(détection des comportements déviants en école maternelle), où se
déplacer sans téléphone portable devient suspect (salut à toi Julien
Coupat[7], prisonnier politique Français, en France !), il est bien un
domaine que le Léviathan a bien du mal à circonscrire et pour cause :
celui du sensible. Même les tentatives désespérées de l'Etat pour
empêcher l'expression libre et prémonitoire du sens (salut à toi la
Demeure du Chaos[8] !) ne peuvent rien contre un rire aux éclats ou un
regard complice, un baiser sensuel ou une explosion de couleurs.

La sensibilité, pourrait-on dire, est ce qui reste à l'homme lorsqu'il
n'a plus rien et le différencie de la personne morale ou de
l'institution qui en sont par essence dénuées. Ainsi, l'art reste
définitivement l'espace public à partager entre humains, et seulement
entre nous. Et s'il reste le dernier espace public à partager, nous
vous proposons de l'explorer et de l'investir lors de la prochaine
édition du Hacker Space Festival, du 26 au 30 juin à Vitry sur
Seine[9].

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  Discours d'ouverture : Sergey Grim et Larry Fake avec Eric Schmoudt
                Groogle Summer of Crode, Koh Lanta Style
       "VLC, je vote pour toi car tu as vraiment merdé quand..."

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== W A N T E D =========================================================

Focaliser sur les solutions plutôt que sur les problèmes.

 * La frontière finale (du hardware) : FPGA ouverts, reverse engineering
 * Designer Religions et les systèmes créatifs de croyance
 * WiFiDoors, conception, piratage et infection des systèmes WiFi intégrés
 * Reverse engineering d'équipements de réseaux télécoms : MSC, STP,
   commutateurs...
 * Attaques algébriques et autres attaques cryptographiques modernes
 * Drones autonomes, parasitaires et viraux
 * Essaims pour la réalité augmentée ou infectée
 * Auto-réplicateurs / auto-fabrication
 * Pénétration de systèmes embarqués : histoires et recettes
 * Réalisations plutôt qu'idées
 * Hacking et capture de FPGA & ASIC
 * Nuage+Vie privée+Logiciel Libre = le meilleur des mondes possibles ?
 * Vêtements anti-explosifs
 * Apps et hacks radio : réseaux maillés en fréquences radios couches I-III
 * Bases de données et vie privée
 * Licences et contenus ouverts : problématiques et éthiques
 * Relations institutionnelles: Lobbying ou Lèche ?
 * Protection contre les armes non-léthales (vestes anti-tasers)
 * Survivre à l'époque du Ministère de l'Immigration et de l'Identité
   Nationale
 * Visite impromptue d'un asile psychiatrique
 * Solutions libres pour la production médiatique historique(TM) (TV,
   radio, presse, DRM)
 * Capteurs de gaz et repères environnementaux
 * Construire un hackerpspace sans argent
 * Piratage de réseaux satellitaires à usage militaire : des oiseaux
   tirés en plein vol
 * Autres sujets de recherche sur la sécurité ou l'insécurité
 * Université et hackers
 * Chimie organique et fermentation
 * Une nourriture saine dans un environnement pollué
 * Production d'énergie à faible conséquence et recyclage
 * Le sandwich médiatique : des couches de merde font-elles de la bonne bouffe ?
 * Déconstruire Carla Sarkozy
 * La fabrique des tricots à faire soi-même
 * Des signes de vie dans le dépôtoir industriel
 * Hallucinogènes et informatique : peut-on programmer sous acide ?
 * Réseaux maillés (Wireless BattleMesh Royal !)
 * Sabotage légal : lorsque la démocratie nous réclame

Et tout ce qui n'entre pas dans les cases.

========================================================================
== P R O P O S E R =====================================================

Envoyez vos propositions à HSF2009-CFP@lists.tmplab.org

+ Type de la proposition :

 1. conférence (45min. de présentation + 10min. pour les questions)
 2. atelier / workshop / demo (30min. à 2 heures)
 3. installation / performance (musique, plastique, son, vidéo)

Des lightning talks pourront être proposés et organisés jusqu'au
dernier moment, selon la place disponible, sur le modele BarCamp ou
Blitz Conference.

+ Information requise :

 * Titre de la proposition
 * Type (cf. ci-dessus)
 * Langage : Français ou Anglais
 * Nom du présentateur
 * Affiliation (organisation / compagnie)
 * Courte biographie
 * Résumé (5 à 10 lignes)
 * Sujets / mots-clés
 * Inclus une démo ? OUI | NON
 * Release durant le festival ? OUI | NON
 * Connexion nécessaire à l'Internet ? OUI | NON

+ Format acceptables

 * Open Document
 * PDF
 * Plain Text
 * RTF

+ Agenda

 * début des propositions    : maintenant
 * fin des propositions      : 01 mai 2009
 * notification de sélection : 07 mai 2009
 * publication du programme  : 15 mai 2009

+ Critères d'évaluation des propositions :

 1. Sujet innovant
 2. Technologie ouverte
 3. Démonstration / Live
 4. Reproductibilité DIY
 5. Potentiel jouissif

Le comité de programmation ressemble plus ou moins à celui de HSF2008
Voir : http://hackerspace.net/committee

========================================================================
== L I E U  ============================================================

/tmp/lab
6 Bis rue Leon Geffroy
94400 Vitry sur Seine
France

http://hackerspace.net/directions

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== P A R T I C I P E R =================================================

Email  : http://lists.tmplab.org/listinfo.cgi/hsf2009-talk-tmplab.org
CFPmail: HSF2009-CFP@lists.tmplab.org
IRC    : irc://irc.freenode.net/frlab
Jabber : xmpp:hsf2009@space.cepheide.org?join
Wiki   : http://hackerspace.net/hsf2009

========================================================================
== L I E N S ===========================================================

Le CFP est disponible en ligne à http://hackerspace.net/cfp

[1]  http://hackerspace.net/hsf2008
[2]  http://hsb.wikidot.com/
[3]  http://hackerspaces.org/
[4]  http://www.frhack.org/
[5]  http://jaimelesautistes.fr/
[6]  http://laquadrature.net/
[7]  http://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Coupat
[8]  http://www.demeureduchaos.org/
[9]  http://hackerspace.net/

Posté par hellekin.


14/03/2009

Qualité de l’eau : les résidus de médicaments, risque émergent pour la santé

La présence de médicaments à l’état de traces dans l’eau a été mise en évidence par de nombreuses études. Si leur impact écologique est avéré, les conséquences sanitaires pour l’homme suscitent de nombreux débats puisqu’il apparaît malaisé de les distinguer de ceux liés à l’exposition à de nombreux autres polluants. Reste que les mesures réglementaires aujourd’hui en vigueur apparaissent très insuffisantes en la matière.

Un rapport de l’Académie de pharmacie publié en septembre 2008, puis le colloque organisé par le ministère chargé de la santé en octobre de la même année, ont actualisé le débat récurrent sur l’impact sanitaire des résidus médicamenteux présents dans l’eau…

A lire sur Les eaux glacées du calcul égoïste : www.eauxglacees.com/Qualite-de-l-eau-10-les-residus-de/a>


11/03/2009

La vitamine C, un anticancéreux méconnu ?

Classé dans : désintoxicant, santé, sciences et technologies @ 09:54

L’idée que l’acide ascorbique puisse avoir des vertus anticancéreuses n’est pas nouvelle. En son temps, Linus Pauling (le « papa » de la vitamine C, prix Nobel de Chimie 1945) avait suggéré un tel rôle pour des doses élevées supérieures à 2 grammes par jour. Pourtant les études menées depuis aussi bien chez l’animal que chez l’homme ont donné des résultats contradictoires.

« Nous apportons aujourd’hui la preuve des propriétés anti-prolifératives et donc anticancéreuses de l’acide ascorbique » explique Michel Fontès directeur du laboratoire Thérapie des Maladies Génétiques de l’Université de la Méditerranée à Marseille. Son équipe a en effet pu démontrer que l’acide ascorbique avait une action inhibitrice sur les gènes impliqués dans la prolifération cellulaire…

Sur le NouvelObs.com : tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/fondamental/20090219.OBS5415/la_vitamine_c_un_anticancereux_meconnu_.html


Areva au bord de la faillite : l’argent public ne doit pas renflouer l’industrie nucléaire

Publication des comptes 2008 d’Areva

Pertes colossales sur le chantier de l’EPR de Finlande, facture de 2 milliards du fait du départ de Siemens, plusieurs investissements insensés aux USA, 60% de baisse en bourse en quelques mois, Areva est au bord de la faillite. L’industrie nucléaire française est sinistrée et ne doit pas être renflouée par l’argent public, lequel doit aller aux énergies renouvelables.

L’entreprise nucléaire Areva publie ce soir ses comptes pour l’année 2008. D’ores et déjà, on peut annoncer que ce supposé « fleuron » de l’industrie française est au bord de la faillite et attend que ce soit l’argent public qui, une nouvelle fois en France, vienne au secours d’une industrie nucléaire défaillante.

[...]

Incapable de reconnaître son échec programmé, Mme Lauvergeon est lancée dans une fuite en avant insensée qui a toutes les chances de se terminer par un désastre industriel et financier. Hélas, Areva étant détenue par l’Etat, ce sont les citoyens de France qui paieront la note le moment venu. Il est encore temps de mettre un coup d’arrêt à cette folie, et d’empêcher M Sarkozy d’utiliser l’argent public pour renflouer Areva. Comme le fait M Obama aux USA, c’est dans les économies d’énergie et dans les énergies renouvelables qu’il faut investir.

Sur le site du Réseau Sortir du nucléaire : www.sortirdunucleaire.org


05/03/2009

Déchets nucléaires partout et pour une éternité…

Mines d’uranium : le scandale de la France contaminée

En toute discrétion, dans nos campagnes, à proximité immédiate des villages ou des villes, des déchets radioactifs extrêmement dangereux ont été disséminés, ou ensevelis méthodiquement, depuis des dizaines années.
Pire encore, ils ont parfois servi à construire des routes, des parkings, et même des logements, des écoles ou des aires de jeu pour les enfants… Sans aucune mise en garde sur les risques encourus!
Car entre 1945 et 2001, la France a exploité 210 mines d’uranium sur son territoire. Elles ont produit 300 millions de tonnes de déchets radioactifs qui ont été abandonnés sans mesure de protection ou de surveillance particulière.
Qui sont les responsables? Pourquoi ceux qui ont tenté de donner l’alerte n’ont-ils jamais été écoutés ? Pourquoi l’Etat n’a-t-il pas alerté les riverains? Les populations sont-elles en danger?
Elise Lucet et l’équipe de Pièces à conviction ont mené l’enquête sur ce scandale, au coeur des campagnes et des villes françaises…

Sur le site du Réseau Sortir du nucléaire : www.sortirdunucleaire.org/
Visionnez la vidéo sur le site de France 3 :
programmes.france3.fr/pieces-a-conviction/51415247-fr.php


Peut-on recycler les déchets nucléaires?
Coûts, risques et enjeux de l’industrie du plutonium

Le Réseau « Sortir du nucléaire » publie en janvier 2009 un journal d’information grand public pour dénoncer le mythe du cycle nucléaire, les risques du plutonium et l’imposture du retraitement.

12 pages pour comprendre, de l’uranium au plutonium, que l’industrie nucléaire créée toujours plus de déchets radioactifs alors qu’elle prétend les recycler. Le dossier pointe les risques liés au plutonium et au site français de La Hague. Il donne un aperçu de l’absurdité de la stratégie mondiale de l’industrie du plutonium. Il démonte le mythe de l’énergie nucléaire illimitée véhiculé par la communication des groupes industriels français.

Sur le site du Réseau Sortir du nucléaire : www.sortirdunucleaire.org/


stratégies pour une informatique post-apocalyptique

Classé dans : culture, sciences et technologies @ 10:55

Truce : Experiments in Mosquito / Machine Communication (2009)
Installation Interactive de Robin Meier et Ali Momeni
Spark Festival 2009, Minneapolis, USA

Dans leur publication originale « Flying in Tune: Sexual recognition in mosquitoes » ( voler à l’unisson : la reconnaissance sexuelle chez les moustiques ), Gabrielle Gibson et Ian Russel de l’Université de Greenwich ont découvert un phénomène qui est une vraie source d’inspiration: les moustiques mâles modifient la fréquence de leur bourdonnement pour correspondre à celui de la femelle moustique. Leurs battements d’ailes se synchronisent à moins d’un millième de seconde. Les auteurs suggèrent que ce phénomène facilite la capacité des moustiques à copuler en vol. Nous en profitons pour inviter des moustiques à participer à une chanson, inspirée du Dhrupad, une tradition vocale classique du Nord de l’Inde.

Notre installation explore les interactions musicales entre le moustique et la machine. L’ordinateur produit un son auquel des moustiques vivants se synchronisent. Ensuite, l’ordinateur chante une troisième voix qui répond aux inflexions musicales du bourdonnement des moustiques. Ces trois voix sont plus ou moins en harmonie selon la capacité du moustique à maintenir sa synchronisation avec le signal de stimulation.

L’installation consiste en un dispositif où chaque moustique est équipé d’un haut-parleur qui lui fournit le signal de stimulation acoustique, un micro sensible pour amplifier et enregistrer son bourdonnement, une caméra pour voir de plus près les insectes, un élément cinétique qui permet au moustique de se reposer quelques minutes, et une ampoule qui éclaire l’activité.

La notice de l’installation invitait le public à interagir doucement avec le dispositif moustique/machine de deux façons : en approchant le bout de son doigt à un demi-centimètre du moustique afin de le voir étendre ses pattes comme pour atterrir ou en soufflant dessus car le dioxide de carbone excite le moustique.

Des photos et des sons sur le site de Robin Meier : robin.meier.free.fr/site/?p=38
et sur celui d’Ali Momeni : alimomeni.net/truce

Traduit par sté.


28/02/2009

tout ce que vous avez toujours voulu pirater sans jamais savoir comment procéder

Ce billet se veut pour une fois à caractère pédagogique pour les non initiés à la sécurité des systèmes d’information. Que les puristes me pardonnent certains raccourcis et simplifications pour la bonne cause…

Je ne citerai pas toutes les présentations (sur quatre jours, il y a eu de quoi raconter beaucoup de choses), mais celles qui (d’après les échos que j’en ai eus par quelques chanceux qui ont pu y participer, et en allant lire les présentations et annonces mentionnées sur le site de l’évènement) m’ont parues les plus intéressantes.

J’ai pris la liberté de redécouper ainsi les thèmes :

PREMIERE PARTIE : Tout se pirate… même grand-mère, si si !
SECONDE PARTIE : Les questions de fond et existentielles que tout le monde se pose
TROISIEME PARTIE : Maman, y’a un monsieur qui me regarde… Big Brother is watching
En gros, je remarque que les attaques électroniques se développent à grande vitesse, j’en suis content car c’est quelque chose que je trouve intéressant, et l’on parle de plus en plus de l’onmiprésence de la surveillance qui nous entoure et de la perte progressive des libertés de chacun. Bonne lecture, ne tremblez pas trop !

A lire sur Bug Brother : bugbrother.blog.lemonde.fr/2009/02/26/tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-pirater-sans-jamais-savoir-comment-proceder/


23/02/2009

La durée de vie d’un ordinateur non protégé est de… 4 minutes

Puisqu’il est question d’identité numérique, et du contrôle de ses données personnelles, j’ai voulu faire le point sur l’état de l’art en matière de sécurité informatique.

J’ai donc été sur le site du SANS Institute, l’institut de référence qui est à la sécurité informatique ce que l’ONU est à la paix mondiale. Et là, j’ai découvert une page sur le durée de survie d’un ordinateur sous Windows, le système d’exploitation utilisé par près de 90% des internautes.

En 2003, un ordinateur neuf, acheté dans le commerce et connecté d’emblée à l’internet, pouvait résister 40 minutes avant d’être infecté par un virus. En 2004, 20 minutes. En 2009, un ordinateur non sécurisé est infecté, en moyenne, au bout de 4 minutes.

Alors comment en est-on arrivé là ?

Au commencement, les virus étaient créés par des passionnés, étudiants, universitaires, chercheurs, bidouilleurs, qui voulaient tester les limites, ou potentialités, de l’internet. Aujourd’hui, c’est un vrai business…

Lire l’article en entier sur BUG BROTHER : bugbrother.blog.lemonde.fr/2009/02/20/la-duree-de-vie-dun-ordinateur-non-protege-est-de-4-minutes/

Posté par Cyrille.


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