antimondialiste

[ louvoyer : naviguer en zigzag à contre vent ]

14/06/2008

mangez de l’huile de vidange

Classé dans : consommation, désintoxicant, santé @ 11:30

Boycotter Lesieur, Amora, Fruit d’or, Saupiquet,
et tous les empoisonneurs cyniques… !?

Rappelons brièvement les faits :

- La société Saipol, propriétaire de la marque Lesieur, et grossiste en huile, a acheté à vil prix un lot de 40 000 tonnes d’huile de tournesol ukrainienne..
- Exerçant son métier, cette société a revendu avec profit cette huile à d’autres multinationales de l’agroalimentaire.
- Un contrôle a posteriori a mis en évidence la présence frauduleuse dans ce lot d’huile minérale destinée à la lubrification des moteurs.
- Même s’il n’est pas établi que ce mélange peu ragoutant soit méchamment toxique, eussions nous eu affaire à des gens responsables que ce lot eût immédiatement rejoint la seule destination qui lui seyait : la poubelle.
- Que croyez-vous qu’il arriva ? Ces empoisonneurs dont l’avidité autant que la veulerie sont sans limite, ont néanmoins décidé d’utiliser sciemment cette huile
pour composer leurs produits de merde.
- Le pire, c’est qu’ils ont eu l’accord des autorités (françaises et européennes) qui ont décrété que tant que les produits n’en contenaient pas plus de 10%, personne ne devait tomber trop malade.
- Ils ont 40000 tonnes à écouler, un peu plus de 5000 pour la seule France. Cela fait environ 100 grammes de saloperie par habitant à faire ingurgiter !
- La Grèce, dont les autorités semblent moins irresponsables que les nôtres, vient de réagir et d’interdire l’utilisation de tous les lots depuis le 1er janvier.
Mais chez nous, dans nos hypermarchés, il y a donc en ce moment dans des produits contaminés à l’huile de moteur !

C’est le Canard Enchaîné qui a révélé l’affaire il y a 2 semaines, avec des reprises le jour même dans la presse nationale. Puis plus rien, tout le monde s’en fout.
La semaine dernière, le Canard publie une liste de marques et des types de produits concernés. Aucune réaction cette fois.
Enfin hier, le Canard publie des notes internes de l’ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires), qui montrent l’envers du décor, comment les
industriels vivent la crise, en chiant dans leur froc et priant que l’info ne soit pas reprise et que le temps efface rapidement cette histoire.
Il a été décidé hier en réunion de crise à l’ANIA de ne pas répondre au Canard enchainé formellement. Un projet de communiqué de presse, préparé la semaine
dernière, a été réactualisé.
Le communiqué de presse ne sera pas diffusé en proactif. Nous attendons la prochaine parution du Canard Enchaîné et les éventuelles reprises par la presse
pour réagir.
Par rapport à l’article de mercredi dernier,cette nouvelle parution n’apporte pas d’éléments clés supplémentaires et n’est pas à la Une du journal. En revanche, de nombreuses marques sont citées, ainsi qu’une liste à la Prévert de nombreux produits incorporant de l’huile de tournesol, ce qui n’était pas le cas la semaine dernière mais que l’on craignait.
Ces gens là sont capables d’importer n’importe quelle denrée alimentaire de l’autre bout du monde, dans le seul but de gagner de l’argent. Ils n’ont plus la moindre emprise sur la traçabilité des produits qu’ils achètent ainsi, qui peuvent être trafiqués, bourrés de pesticides ou de n’importe quelle autre merde. Et qu’ils ne viennent pas prétendre le contraire, puisque cette sombre affaire en fournit une preuve éclatante.
D’ailleurs un produit importé au prix le plus bas est une quasi certitude de mauvaise qualité doublée d’exploitation des humains qui ont servi à le produire, triplée d’une pression sur l’emploi et le salaire des salariés français.
Ce sont les mêmes qui vendent leurs produits au prix fort en geignant sur la hausse des matières premières, et nous gavent de pubs ineptes avec enfants blonds et mamans épanouies qui éprouvent un plaisir intense à bouffer leurs saloperies suremballées dans d’affriolants plastiques aux couleurs vives.
Comme on l’a vu, leur plus grande trouille est que le nom des marques s’ébruite, ce qui pourrait occasionner une baisse de leurs ventes et de leurs sacro-saints profits, qui les aveuglent à un point tel qu’ils sont capables pour cela d’empoisonner leurs clients sans remords..
Alors dénonçons les, ces sinistres pleutres ! Relayez l’information ! Selon vos moyens, parlez-en autour de vous, dans vos blogs, dans vos journaux, et surtout, CITEZ LES MARQUES, c’est de ça dont ils ont la trouille !

Les marques concernées, à boycotter d’urgence et durablement, sont les suivantes:

Lesieur, bien évidemment, puisque leur avidité est à l’origine du problème et toutes les marques du groupe :
Fruit d’or
Epi d’or
Frial
Isio 4
Oli
Carapelli
Saupiquet

Toutes les marques du groupe Unilever , par exemple:

Amora
Planta Fin
Maille
Knorr
Magnum
Miko

Les produits les plus susceptibles de contenir de l’huile empoisonnée sont les suivants :

Mayonnaise
Tarama
Sauce Béarnaise
Chips
Vinaigrette allégée
Surimi
Cèleri Rémoulade
Soupe de poisson en conserve
Poisson pané
Paupiettes de veau
Thon et sardines à l’huile
Pates à tartiner chocolatées
Gaufrettes à la confiture
Barres céréalières et sucrées pour les enfants
Cookies

Sur bellaciao : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article67519

Lire l’article du canard sur Changer le rêve : http://changerlereve.blogspot.com/2008/05/de-lhuile-de-moteur-dans-la-mayo.html

Posté par Sandrine.


16/05/2008

Parution de « we are under attack » par frédéric dumond

Classé dans : consommation, culture, culture de la peur, désintoxicant @ 17:32

J’ai le plaisir de vous annoncer la parution
de
we are under attack *
sur le site publie.net : http://www.publie.net/ et http://www.publie.net/tnc/spip.php?article118

ainsi que de vous convier à la lecture du bonheur, un feuilleton publié dans TINA
revue numérique des éditions è®e : http://revuetina.blogspot.com/
(où vous pouvez lire des textes de :
Éric Arlix Chloé Delaume Frédéric Dumond Karoline Georges Dominiq Jenvrey Emily King Jean-Charles Massera Émilie Notéris Jean Perrier Guy Tournaye

* « we are under attack » a été écrit et performé dans doggy bag, un spectacle de cirque contemporain de Philippe Ménard, compagnie Non Nova (Nantes), donné au Quai, scène nationale d’Angers, dans le cadre d’Open Arts 2007, et au C.R.A.C Cherbourg en novembre 2007.

amicalement,

frédéric dumond


07/05/2008

Loi OGM : Mobilisation pour le 13 mai!

C’est afin que les députés entendent cette demande que l’ensemble des associations de protection de l’environnement, et des syndicats de paysans refusant l’usage des OGM, appelle à une grande mobilisation le 13 mai, en deux temps : un pique nique sur l’esplanade des invalides à 13h et une chaîne humaine autour de l’Assemblée Nationale afin de « protéger les députés de la contamination génétique » et leur demander de voter une loi qui affirme que sans OGM veut dire sans OGM.

stop ogm

Vous souhaitez nous aider à faire pression sur le gouvernement?
Signez et diffusez la pétition !

Stop OGM- dites non au OGM : http://www.stop-ogm.org/


18/04/2008

Des planètes AMAP


Partout dans le monde,de plus en plus de gens cherchent à se nourrir autrement tout en défendant une agriculture humaine. Fin janvier à Aubagne (13), Amap (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne), Teikei et autres Reciproquos se sont rencontrés pour resserrer les liens entre producteurs et consommateurs.

« JE SUIS UN CITADIN et je ne connais rien à l’agriculture », se présente Joseph Richard, membre de l’Amap des Chartreux, à Marseille. Mais depuis qu’il est salarié d’Urgenci, le monde rural lui semble moins opaque. Née à Pamela, au Portugal, lors d’un précédent colloque sur les Amap, l’association Urgenci réunit pour la première fois des Amap du monde entier pour échanger sur leurs pratiques. Aujourd’hui basée à Aubagne, elle est soutenue par des financements de la ville auxquels s’ajoutent ceux de la région et de la communauté d’agglomérations…

sur CQFD, journal de critique sociale : www.cequilfautdetruire.org/spip.php?article1675


La lingette qui nettoie tout. Sauf la nature.

Classé dans : consommation, désintoxicant, santé, écologie @ 22:20

Méfiance, elle est partout. Elle sert à tout et existe sous toutes les formes. Nettoyante, dépoussiérante, démaquillante, déodorante, intime, rafraîchissante, désinfectante, détachante, assouplissante, pour appliquer la crème solaire, pour laver les vitres, les écrans, les lunettes, les fesses de bébé, et même pour débarbouiller Médor. En moins d’une décennie, le marché de la lingette, porté par de multiples innovations, a explosé. Presque inexistante dans les foyers français avant 2000, la serviette nettoyante était adoptée par quatre foyers sur dix en 2005.

Pratique et hygiénique, la lingette n’a même plus besoin d’eau. Un simple coup sur la zone à lustrer et zou, à la poubelle ! Mais depuis quelque temps, la lingette d’entretien de la maison – le tiers du marché de ce produit – a moins la cote. En 2007, la moyenne est ainsi tombée à trois foyers utilisateurs sur dix. Pouvoir d’achat en berne oblige, la coûteuse serviette pèse de plus en plus lourd dans le panier de la ménagère. Les Français, pourtant consommateurs des deux tiers de la production européenne, commencent donc à se détacher de ce produit marketing par excellence. Ce n’est pas forcément une mauvaise nouvelle, car les arguments écologiques contre ce symbole du jetable et de l’usage unique ne manquent pas…

A lire sur Terra Economica : http://www.terra-economica.info/a3762.html


08/04/2008

La montagne victime des sports d’hiver

Classé dans : consommation, écologie @ 10:50

Un meilleur enneigement en début de saison n’effacera pas la crise structurelle des stations de sports d’hiver. Les promoteurs de résidences secondaires et de remontées mécaniques blâment le réchauffement climatique, mais c’est avant tout un modèle de développement touristique qui est en cause. Caractère de plus en plus élitiste du ski, équipements pléthoriques voués à la rouille, impressionnantes quantités d’eau gaspillées pour alimenter des canons à neige : jusqu’où peut aller l’exploitation de la montagne ?

Par Philippe Descamps sur Le Monde diplomatiquehttp://www.monde-diplomatique.fr/2008/02/DESCAMPS/15581


03/04/2008

Kokopelli : biodiversité, la fin des illusions.

Les semences qui ont nourri nos grands-parents et qui servent à nous nourrir aujourd’hui par le jeux des croisements, sont donc devenues illégales et dangereuses. Nous avons eu droit au grenelle de l’environnement : il faut sauver la biodiversité alors pourquoi condamner une association qui sauvegarde avec ses adhérents et ses sympathisants, plus de 2500 variétés en risque de disparition ? Pourquoi condamner ces semences dont la FAO reconnaît qu’elles sont une des solutions pour assurer la souveraineté alimentaire, face aux dérèglements climatiques et à l’augmentation de la population mondiale ? Pourquoi les mêmes variétés, selon qu’elles sont vendues par KOKOPELLI ou d’autres opérateurs entraînent condamnation ou mansuétude ? Pourquoi les grandes surfaces vendent des fruits et légumes issus des variétés interdites à KOKOPELLI, en toute impunité en tout cas à notre connaissance.

Les condamnations infligées à KOKOPELLI ne sont donc pas à chercher dans la nature des semences que protège l’association, mais dans ses actions

A lire sur le site de la WWF : http://www.wwf.fr/actualites/kokopelli_biodiversite_la_fin_des_illusions


19/03/2008

Rêves de pierres

Classé dans : consommation, désintoxicant, précarités @ 09:45

Dans la série on nous pond dans la tête, à quel moment est-il devenu évident qu’il fallait absolument devenir propriétaire de son logement?

[...]

Mais on peut continuer à faire comme si… et là aussi, la fabrique des normalités ordinaires joue plein pot. Encore plus que pour la baguette de pain ou le paquet de pâtes, l’euro brouille l’échelle des valeurs. La normalité, c’est s’endetter sur 30 ans pour une baraque qui sera à refaire dès la fin de la garantie décennale.

J’ai commencé à me poser des questions quand un de mes meilleurs potes m’a répondu, alors que je lui expliquais que le loyer pesait lourdement sur mon budget : ben t’as qu’à acheter !
Logique imparable, non ? Si je suis trop pauvre pour louer, je n’ai qu’à devenir propriétaire ! …

A lire sur Le Monolecte : http://blog.monolecte.fr/post/2008/03/17/Reves-de-pierres


17/03/2008

Une année sans achats

Le mouvement Compact, qui compte 8 000 membres de par le monde, se propose de freiner la course à la surabondance.

… Un groupe d’amis vivant dans la baie de San Francisco se réunit autour d’un dîner à la fortune du pot. Lassés de la course sans fin à la consommation, ils veulent pousser à l’extrême le concept de “buy nothing day” [journée sans achat] en passant une année entière sans rien acheter. S’inspirant du pacte signé par les colons du Mayflower à Plymouth Rock [en 1620], ils nomment leur groupe The Compact et s’engagent à limiter leurs courses aux denrées alimentaires, aux médicaments et aux produits d’hygiène de base, en achetant d’occasion lorsque c’est possible [ils recourent également au don et à l’échange]. Aujourd’hui, avec 8 000 membres et 55 branches dans le monde (dont l’Islande ou Singapour), Compact se retrouve à la pointe d’un mouvement de contestation de la culture de la consommation [la liste des blogs se trouve sur http://sfcompact.blogspot.com].

Les Compacters ne sont ni des extrémistes ni des révolutionnaires : des millions de personnes sur la planète vivent ainsi depuis des générations. Mais ils menacent et remettent en question tout ce que l’on avait fini par croire au sujet de “la belle vie” dans le monde industrialisé. Ce mouvement a entraîné des réactions passionnées, allant des applaudissements à l’indignation. Ses membres ont été traités de “fanfarons complaisants” qui “ruinent l’économie américaine”…

lire l’article sur le courrier international : http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=81121

les autres articles de ce dossier nommé travailler moins pour gagner moins et vivre mieux sont disponibles gratuitement et très intéressants :

Vive la décroissance !
Refus de l’hyperconsommation, mode de vie moins polluant…

La simplicité volontaire, mode d’emploi
Le repos sabbatique, c’est écolo
L’anticonsommation a son prophète
Seule une bonne récession nous sauverait


14/03/2008

Le monde selon Monsanto


Du continent américain à l’Inde en passant par l’Europe, une enquête magistrale et alarmante sur la multinationale américaine qui commercialise 90 % des OGM dans le monde.

La société Monsanto, multinationale américaine née en 1901 à Saint Louis, dans le Missouri, et d’abord spécialisée dans l’industrie chimique, est devenue en un peu plus d’un siècle le leader mondial des biotechnologies, en particulier sur le marché des organismes génétiquement modifiés (OGM). Elle détient les brevets de 90 % du maïs, du soja, du colza ou du coton transgéniques cultivés dans le monde. Par le biais de rachats successifs, elle est en train de devenir le premier semencier de la planète et, à terme, c’est la chaîne alimentaire tout entière qu’elle pourrait contrôler. Mais c’est d’abord avec le Round Up, son herbicide « total » (longtemps estampillé « biodégradable ») qu’elle a commencé, à partir de 1974, à conquérir le monde. On lui doit aussi des produits aussi variés que le terrible agent Orange, massivement déversé sur le Viêt-nam par l’armée américaine, les PCB (pyralène en France, interdit au début des années 80), l’aspartame ou les hormones de croissance (interdites en Europe et au Canada). Monsanto, avertit Marie-Monique Robin, est l’une des entreprises « les plus controversées de l’ère industrielle ».
« Nourriture, santé, espoir » : sur son site, la firme de Saint Louis promet une agriculture durable, aux rendements supérieurs, respectueuse de l’environnement. Journaliste d’investigation chevronnée, couronnée du Prix Albert-Londres en 1995, la réalisatrice a décidé de juger sur pièce, y compris en explorant le passé de l’entreprise…

Cobayes
Implacablement, d’Anniston (Alabama) jusqu’au Paraguay en passant par l’Inde, la Grande-Bretagne ou le Mexique, Marie-Monique Robin collecte des faits aussi alarmants qu’irréfutables et démonte point par point le discours de Monsanto. Elle démontre que, dans le dossier des OGM, les réglementations américaine et européenne ont été influencées, sans validation scientifique valable, par des alliés de la firme placés à des postes clé au sein d’une administration tout sauf indépendante. Elle expose les stupéfiantes méthodes utilisées par la multinationale pour discréditer ses adversaires, mais aussi intimider les agriculteurs à domicile. Elle laisse entrevoir enfin la catastrophe en germe dans les visées hégémoniques de Monsanto sur les semences du monde, dont les paysans indiens ou paraguayens subissent aujourd’hui les conséquences. « On ne devrait pas utiliser les citoyens comme des cobayes », déclara un jour Arpad Pusztaï sur un plateau de la BBC. Pour avoir exprimé à la télévision ses inquiétudes à propos des OGM, le biologiste fut licencié du jour au lendemain en Grande-Bretagne. Quelques années plus tard, Le monde selon Monsanto donne une ampleur planétaire à cet avertissement.

Ce documentaire incontournable a été diffusé sur ARTE le 11 février 2008.
Les rediffusions: Lundi 31.3 à 3h00 (TNT) et Samedi 19.4 à 9h45 (TNT).
Le documentaire est disponible 7 jours sur ARTE+7.
Visiter la page consacrée sur le site d’ARTE pour plus d’infos et notamment l’interview de la réalisatrice :
http://www.arte.tv/fr/connaissance-decouverte/Le-monde-selon-Monsanto/1912794.html


Vivre en troupeau en se pensant libres

Classé dans : consommation, désintoxicant @ 00:06

La télévision forge-t-elle des individus ou des moutons ?

L’individualisme n’est pas la maladie de notre époque, c’est l’égoïsme, ce self love, cher à Adam Smith, chanté par toute la pensée libérale. L’époque est à la promotion de l’égoïsme, la production d’ego d’autant plus aveugles ou aveuglés qu’ils ne s’aperçoivent pas combien ils peuvent être enrôlés dans des ensembles massifiés. Et c’est bien d’ego qu’il s’agit, puisque les gens se croient égaux alors qu’en réalité ils sont passés sous le contrôle de ce qu’il faut bien appeler le « troupeau ». Celui des consommateurs, en l’occurrence…

Lire l’article de Dany-Robert Dufour sur Le Monde diplomatique : http://www.monde-diplomatique.fr/2008/01/DUFOUR/15491
moutons_irlande.jpg


13/03/2008

La grande moisson des données privées

L’incroyable collecte des données privées sur Internet a depuis quelques temps perdu son parfum de scandale. Même si elle interroge encore les pouvoirs (Bruxelles et l’acquisition de DoubleClick par Google) ou fait réagir les utilisateurs quand elle dépasse certaines limites (Facebook et son Beacon). Pourtant, la nouvelle étude sur le sujet menée par ComScore pour le New York Times fait parler d’elle en révélant par exemple que Yahoo récolte 811 informations sur chaque internaute qui visite un de ses sites. Menée en décembre 2007 sur le trafic des sites des quinze géants américains du net (Yahoo !, Google, Microsoft, etc.), l’étude montre à quel point ces sociétés traquent nos usages. Le but : toujours mieux cibler les campagnes publicitaires.

ComScore a donc mesuré le nombre de fois, sur une période d’un mois, où les données d’un internaute (« data transmission events ») sont collectées à son insu, alors qu’il fait une recherche, un achat, regarde une vidéo, etc. A eux seuls, Yahoo, Google, Microsoft, AOL et MySpace ont enregistrés au moins 336 milliards de transmissions de données. Yahoo arrive en tête de liste. Sur un mois, le site a récupéré 2520 données uniques en moyenne par visiteur, soit un total de plus de 110 milliards de transmissions…

lire la suite de l’article sur Ecrans : http://www.ecrans.fr/La-grande-moisson-des-donnees,3580.html


Posté par Cyrille.


Pourquoi l’Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne est-elle importante ?

Classé dans : consommation, désintoxicant, écologie @ 18:34

L’Amap dans son concept de fonctionnement procure une valorisation directe du travail au producteur.

L’Amap permet une indépendance économique locale et contribue à maintenir et établir des sites de productions régionaux.

L’Amap encourage la communication et la coopération entre agriculteurs.

L’Amap garantit aux fermiers l’écoulement de leurs produits, ils peuvent ainsi investir tout leur temps à mieux cultiver plutôt qu’à chercher des acheteurs.
L’Amap soutient la biodiversité d’un terroir donné et la diversité de l’agriculture par la préservation de petites fermes produisant une grande variété de produits.

L’Amap crée l’opportunité d’un dialogue entre paysans et consommateurs.

L’Amap crée un sens social des responsabilités et de la maîtrise du terroir local.
L’Amap met  » le visage du fermier sur la nourriture  » et augmentent la compréhension du comment, ou et par qui nos aliments sont cultivés.
L’Amap maintient un savoir faire, le respect des saisons et de l’environnement, outil éducatif et pédagogique important.

AMAP-IdF, le réseau francilien des AMAP : http://amap-idf.org/

Posté par xmx.


j’accepte…

Classé dans : consommation, désintoxicant, nord/sud, politics, écologie @ 18:17

Le système mis en place dans notre monde libre repose sur l’accord tacite d’une sorte de contrat passé avec chacun d’entre nous dont voici, dans les grandes lignes, le contenu.

Voici le contrat que vous signez par tacite reconduction chaque matin en vous réveillant simplement et ne faisant rien.

sur Dailymotion:
http://www.dailymotion.com/video/x1zg25_lecontrat_politics

Posté par Michel.


04/03/2008

Le steak haché

Classé dans : consommation, désintoxicant, santé @ 15:36

Le bifteck reste en travers de la gorge de la planète. Passé sur le gril, il nous a avoué émettre, dans le monde, plus de gaz à effet de serre que les transports !

Bien que transformation, emballage et transport dégagent du dioxyde de carbone (CO2), le gaz à problème du steak haché serait plutôt le méthane (CH4). Les ruminants en rejettent une grande quantité par flatulence. Et une molécule de méthane provoque un effet de serre 23 fois plus important qu’une molécule de CO2, selon les experts du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Ce n’est pas tout. Le fumier, lui, dégage du gaz hilarant, le NO2. Mais pas de quoi rire, son impact est 296 fois supérieur à celui du gaz carbonique. Selon un rapport de la FAO, l’organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation, paru en 2006, l’élevage dans son ensemble émet, en équivalents CO2, « 18 % des gaz à effet de serre de la planète ». Davantage que les transports !

Les bovins en particulier polluent plus que les poules ou que les porcs. Et pas seulement par une voie que la bienséance interdit de nommer. Car la vache mange aussi. Il faut donc produire de quoi nourrir le milliard de têtes de bétail qui peuple la planète. Un rôle essentiellement tenu par l’agriculture industrielle, celle des rendements, des engrais chimiques – énergivores et émetteurs de gaz à effet de serre – et des pesticides. La solution ? Manger de la viande estampillée bio ? Pas si simple. Une vache, qu’elle soit élévée selon les méthodes de l’agriculture biologique ou selon celles de l’agriculture conventionnelle, émet la même quantité de méthane, et le fumier dégage autant de NO2. Or l’impact sur le climat dépend en grande partie de ces facteurs « biologiques ». Il ne reste qu’une issue : manger moins de steaks. Selon les scientifiques Tony McMichael et John Powles, il faudrait réduire d’au moins 10 % notre consommation de viande rouge pour diminuer de façon significative la contribution de l’élevage au changement climatique…

sur Terra Economica : http://www.terra-economica.info/a3734.html


03/02/2008

biodiversité, la fin des illusions…

Classé dans : consommation, désintoxicant, santé, écologie @ 11:15

Les verdicts sont tombés : l’association Kokopelli est lourdement condamnée :

* 12.000€ pour le grainetier Baumaux
* 23.000€ pour l’état et la fédération des industriels de la semence (FNPSPF).

Il faut être réaliste : les semences que défend l’association Kokopelli, étant maintenues dans l’illégalité par une volonté politique, nous ne pouvions pas gagner ces procès.

Malgré les directives européennes, les avis de l’ONU, du Sénat, de scientifiques, d’agronomes affirmant l’urgence de sauvegarder la biodiversité végétale alimentaire, l’état français refuse de libérer l’accès aux semences anciennes pour tout un chacun.
C’est ce qui permet aujourd’hui aux magistrats d’infliger ces lourdes peines à l’association Kokopelli.

Dans le cas du procès de la SAS Baumaux pour concurrence déloyale, M. Baumaux verra donc son bénéfice de 800.000€ augmenté de 10.000€ et recevra 2.000€ pour ses frais.

L’état français recevra 17.500€ au motif que KOKOPELLI vend des semences illégales, 5.000€ seront consacrés aux frais et à l’information du bon peuple sur les pratiques dangereuses de l’association KOKOPELLI. Les semences qui ont nourri nos grands-parents et qui servent à nous nourrir aujourd’hui par le jeux des croisements, sont donc devenues illégales et dangereuses.

Nous avons eu droit au grenelle de l’environnement : il faut sauver la biodiversité ! alors pourquoi condamner une association qui sauvegarde avec ses adhérents et ses sympathisants, plus de 2500 variétés en risque de disparition ? Pourquoi condamner ces semences dont la FAO reconnaît qu’elles sont une des solutions pour assurer la souveraineté alimentaire, face aux dérèglements climatiques et à l’augmentation de la population mondiale ? Pourquoi les mêmes variétés, selon qu’elles sont vendues par KOKOPELLI ou d’autres opérateurs entraînent condamnation ou mansuétude ? Pourquoi les grandes surfaces vendent des fruits et légumes issus des variétés interdites à KOKOPELLI, en toute impunité (en tout cas à notre connaissance).

A lire sur le site de KOKOPELLI : http://www.kokopelli.asso.fr/proces-kokopelli/gnis-fnpsp6.html


24/01/2008

Je ne volerais pas une voiture… mais je télécharge des films

Classé dans : P2P faut il avoir peur?, consommation, désintoxicant @ 01:16

« Je ne volerais pas une voiture… mais je télécharge des films » lance le groupe des Verts/Alliance libre européenne dans la vidéo de sa campagne pro-partage I Wouldn’t Steal. Le groupe, qui possède 42 sièges au parlement Européen, a en effet décidé de réagir « à la propagande anti-piratage de l’industrie du divertissement » avec un film et un site Internet. Par cette campagne, le groupe s’attaque aux multinationales qui, selon lui, cherchent à diaboliser les consommateurs et le partage pour sauver non pas les artistes mais leurs propres bénéfices.

Sur le site, on peut lire le message suivant :

« Chaque fois que vous louez un film, les multinationales de l’industrie des médias vous oblige à regarder leur propagande. Ils prétendent que télécharger des films est la même chose que d’arracher des sacs, de voler des voitures ou de voler à l’étalage. C’est tout simplement faux — faire une copie est fondamentalement différent de voler…

A lire sur Ecrans : http://www.ecrans.fr/Je-ne-volerais-pas-une-voiture,3050.html

le site de I Wouldn’t Steal : http://www.iwouldntsteal.net/

posté par Cyrille.


12/01/2008

La France active la clause de sauvegarde.

L’Environnement a gagné!!!
Après 9 jours de grève de la faim La France déclenche la procédure de suspension.

La France ne cultivera pas d’OGM en 2008 : elle a décidé vendredi, en application du “principe de précaution” et sur fond de polémiques croissantes autour des organismes génétiquement modifiés, d’engager une procédure suspendant la culture du maïs Mon810.
Les associations de défense de l’environnement se sont immédiatement réjouies de cette décision, tandis que l’altermondialiste José Bové interrompait illico sa grève de la faim entamée le 3 janvier pour réclamer l’activation par Paris de la “clause de sauvegarde” auprès de l’Union européenne.
C’est précisément cette activation qu’a annoncée Matignon vendredi soir. “Le Gouvernement engage la procédure contradictoire afin de déposer une clause de sauvegarde sur la culture du maïs OGM MON810, jusqu’à la réévaluation par les instances européennes de l’autorisation de commercialisation de cet OGM”, déclarent dans un communiqué les services du Premier ministre.
La “clause de sauvegarde”, actuellement utilisée par six pays, est prévue dans une loi européenne de 1990 remplacée par un nouveau texte en 2001. Elle permet d’interdire provisoirement la culture ou la vente d’un organisme génétiquement modifié autorisé dans l’UE, en invoquant un risque pour la santé et l’environnement…
greve de la faim

dépêche de l’AFP à lire sur le site de la Grève de la faim pour un moratoire sur les OGM : http://grevedelafaim-moratoire-ogm.org/


08/01/2008

La haine du travail

Classé dans : consommation, désintoxicant, précarités, santé @ 14:06

Les vies pliées en boîte.

Peut-être que c’est un problème strictement personnel : ma haine du travail. Je n’ai pas dit haine de l’effort, ni de l’activité, j’ai dit la haine du travail. Je n’en sors pas, depuis des semaines je suis bouffée par ça. Si vous voyiez ma tronche, dans ce putain de métro sur cette putain de ligne 13, chiffre de malheur, mes yeux tout mouillés par la colère ou le chagrin ou la fatigue, je ne sais même plus quand j’aperçois ma face tailladée d’ombre dans la vitre du wagon j’y lis tout en même temps ou bien plus rien. Comme dans ces yeux vides autour de moi, plus rien à lire que la hâte d’en sortir, d’en finir, d’une manière ou d’une autre.

Dans ces orbites creuses combien de rêves écrabouillés comme les miens ? Parmi ces corps entassés les uns contre les autres, combien de meurtrissures semblables à celle qui m’étreint l’épaule, et le cou, et le dos – depuis des semaines, à force de porter sur trop de kilomètres mon sac empli de trop de kilos de boulot, un torticolis, vissé dans mes chairs comme une minerve d’acier. Le corps ne veut plus. Comme mon âme il se cabre il gémit et crie révolution quand ma bouche se tait…

A lire sur Big Bang Blog : http://www.bigbangblog.net/article.php3?id_article=705


02/01/2008

Dans le frigo des pauvres

Classé dans : consommation, désintoxicant, précarités @ 16:45

Qu’est-ce qu’on met dans son frigo quand on vit avec 3 euros par jour ? C’est à cette question qu’a répondu la socio-anthropologue Christine César dans une étude réalisée en 2003-2004 pour l’Institut de veille sanitaire (INVS). L’enquête sur les «Comportements alimentaires et situations de pauvreté» est un travail fouillé, un peu fouillis. Comme les paroles recueillies par la chercheuse. Les personnes en situation de grande pauvreté ont du mal à partager leurs difficultés avec un tiers, qui restera toujours étranger à leur misère. Ils cherchent à l’éluder.

En France, le budget alimentaire pour les personnes en dessous du seuil de pauvreté est inférieur à 114 euros par mois. Soit entre 3 et 6 euros, et parfois moins de 3 euros, par jour. Près de 68 % d’entre eux sont dépendants de l’aide alimentaire. Ils s’approvisionnent aussi sur les marchés (20 %) pour les fruits et légumes.

Christine César a rencontré une dizaine de ces familles : sans-papiers, RMistes, en Ile-de-France et en milieu rural (Dordogne et Haute-Vienne). Elle décrit leur débrouillardise. Comment ils stockent, conservent, gardent. De quelle manière ils rusent. Mme E. dit que les «choses toutes faites», comme les plats préparés, reviennent très cher. «Le premier réflexe, quand on n’a pas de sous, c’est de réduire les fruits et légumes. C’est un mauvais réflexe, alors il faut ruser, connaître les lieux où c’est moins cher. S’organiser, c’est une gymnastique

A lire sur sur liberation.fr : http://www.liberation.fr/actualite/societe/300467.FR.php?rss=true


17/12/2007

Un DVD enDRMerdant

Il y a quelques jours, on m’a offert un DVD de courts-métrages de Pixar pour mon anniversaire. J’avais bien aimé leurs réalisations sur grand écran comme Toy Story1 ou Monstres & Cie, je n’en dirais pas autant du DVD (en tant que support) qui regroupe 13 de leurs courts-métrages. Déjà en regardant la jaquette, je notais quelques points négatifs :

* évidemment c’est un produit Disney, et je n’aime pas trop les entreprises qui pompent allègrement des idées dans le domaine public tout en combattant farouchement pour repousser l’entrée des leurs dans ce pot de biens communs2
* la mention « Ce DVD est protégé par un système anti-copie » et le logo associé veulent en clair dire « Disney s’est arrogé le droit de décider qui, quand et comment quelqu’un pourra lire (et pas seulement copier) ce DVD, inventant le droit de lire. » Le petit 2 entouré vient ajouter que ce DVD est « zoné », donc qu’en plus Disney s’est arrogé le droit de décider où quelqu’un pourra le lire.
* les mentions légales laissent songeur : « Ce DVD ne peut être exporté, revendu ou distribué sans licence accordée par Buena Vista Home Entertainment » (ne l’emmenez pas en voyage, ne le vendez pas aux puces…)
* « Disney. Movies, Magic. More. »… faut voir la tête de more

Donc je mets ma galette de polycarbonate recouvert d’une fine couche d’aluminium dans mon lecteur de DVD (modèle LG GSA-H30N, détail sans importance ici). Et là le lecteur multimédia Videolan se lance et… rien…

A lire sur oumph : http://oumph.free.fr/textes/dvd_enDRMerdant.html

posté par Cyrille.


13/12/2007

THE MEATRIX II

meatrixii1.png
meatrixii2.png

le retour sur http://www.themeatrix2.com/french/dub/

posté par miss xmx.


19/11/2007

ce samedi 24 novembre… cessons d’acheter.

Classé dans : consommation, désintoxicant, libertés @ 12:24

casseurs de pub
La société de consommation est aveugle, il n’y a pas de croissance et de développement économique infinis possibles sur une planète dont les ressources sont limitées.
Nous extrayons aujourd’hui deux fois trop de ressources fossiles, et nous émettons dans l’atmosphère plus de deux fois plus de gaz carbonique que la planète ne peut en absorber.
La biodiversité s’effondre.
C’est aujourd’hui que l’extraction du pétrole entre en déclin.
La société de consommation engendre un pillage et l’injustice : 20 % de la population de la planète, les pays riches, consomment plus de 80 % des ressources planétaires.
Notre niveau de consommation a un coût : l’esclavage économique de populations entières.
La société de consommation est mortifère, elle réduit l’humain à n’être qu’un agent économique :
producteur-consommateur. Elle nie nos dimensions politique, culturelle, philosophique, poétique ou spirituelle qui sont l’essence même de notre humanité.
Nous devons nous libérer de cet obscurantisme qui consiste à croire en la toute-puissance de la technoscience et à nous défausser sur elle de nos reponsabilités.
La science repose sur le doute et non sur la foi.
L’espoir est de réanimer notre conscience et de traduire nos idées au quotidien dans nos actions.
Renouons avec notre capacité d’autolimitation, individuellement, avec la simplicité volontaire, et collectivement, grâce à la décroissance.
Dès aujourd’hui, faisons un geste symbolique : pour une journée, ce samedi 24 novembre… cessons d’acheter.
Annoncez-le autour de vous. Dites-le à vos amis.
Impliquez votre famille. Simplifiez votre vie.
Copiez l’affiche de la Journée sans achat.
Placardez-la à votre travail, chez vos voisins, partout autour de vous.
Fêtons la Journée sans achat.

sur le site de casseurs de pub : http://www.casseursdepub.org/


15/11/2007

Lettre ouverte aux artistes : les vrais pirates ne sont pas toujours ceux quon croit.

Mettez un type qui n’a jamais fait de voile dans un petit dériveur, sur un étang, quand souffle une Tramontane ou un Mistral de force 10, et je vous garantie qu’il va ramer. A contre courant ? Pas nécessairement. Mais contre le vent, c’est certain. C’est un peu le sentiment que me donne l’industrie du disque aujourd’hui. Sa grand voile claque sous le vent et sur le pont, les mecs rament.

Il y a longtemps qu’ils rament, depuis qu’ils ont raté une occasion unique, celle d’embarquer sur le radeau de Napster, qui n’était certes pas très sécurisant, mais le destin du Titanic sur lequel ils paradaient depuis une quinzaine d’années était déjà scellé. Le beau navire était promis au naufrage. Et c’est ce qui s’est produit, entre 2001 et 2003, entre le sabordage judiciaire de Napster et le lancement d’iTunes Music Store.

[...]

Dès lors, je comprends que vous, artistes, vous interrogiez, et que vous vous soyiez enfermés dans un certain mutisme, le temps d’une minute de silence symbolique, à l’occasion de la Fête de la musique.

Pourtant, nous n’avons jamais autant vécu en musique. Nous n’avons jamais autant écouté votre musique. Nous ne l’avons jamais autant aimée. Nous ne vous avons jamais autant aimés. D’où vient donc ce sentiment que le public et les artistes sont presque en instance de divorce aujourd’hui ?

En réalité, tout nous rapproche. Parce qu’en tant qu’ouvriers de la création, dont le quotidien est fait de précarité et de prise de risque, ce qui est somme toute le propre de tous les métiers de la création, vous nous ressemblez de plus en plus…

A lire sur le blog Digital Jukebox de Philippe Astor : http://www.zdnet.fr/blogs/category/telecom-medias/digital-jukebox/


26/10/2007

Système d’échange local

Un système d’échange local (ou « SEL ») est un système d’échange alternatif, construit à côté du système d’échange économique dominant. Les SEL prennent la forme de réseaux à but non lucratif, implantés localement, et qui permettent à leurs membres de procéder à des échanges de biens ou de services sans avoir recours à la monnaie traditionnelle.

Le SEL est un groupe de personnes qui mettent des services, des savoirs et des biens à la disposition les unes des autres, au moyen d’une unité d’échange choisie par les membres.

J’offre à mon voisin la mobylette qui ne me sert plus, il garde les enfants d’un autre qui donne quelques cours d’informatique à mon fils…

En ville, par ces temps de chômage structurel, de nombreuses personnes manquent d’argent pour acheter ce dont elles ont besoin.

A la campagne, néo-ruraux et retraités sont à la recherche de savoir-faire et de convivialité. Ils aiment échanger avec les anciens et ceux qui veulent conserver ou faire revivre des traditions.

Toutes ces personnes disposent de temps, de compétences et de produits qu’elles ne peuvent pas mettre sur le marché. Entre elles, elles échangent grâce à une unité de mesure qu’on peut considérer comme une monnaie virtuelle et locale ou comme des reconnaissances réciproques de dettes, compensables entre adhérents du SEL.

Ce système local, dont il existe de nombreux exemples en France et à l’étranger, est ouvert à tous, riches ou pauvres en euros ; il favorise la prise de conscience des problèmes locaux et mon­diaux, la revitalisation de l’économie locale sans apport de capitaux, une économie de transport et de gaspillage de produits, le resserrement des liens de proximité, la lutte contre la précarité et l’exclusion…

lire l’article de wikipedia dans le portail de l’économie : http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_d%27%C3%A9change_local

Consulter aussi le Site Collaboratif SEL’idaire, Association d’information et de promotion des systèmes d’échanges locaux : http://www.selidaire.org/spip/sommaire.php3


ATTENTION DANGER TRAVAIL, le film.

PAR PIERRE CARLES, CHRISTOPHE COELLO, STÉPHANE GOXE.

Une dizaine de chômeurs et chômeuses racontent pourquoi et comment ils ont décidé de ne plus aller travailler. Après avoir fréquenté plus ou moins longtemps le monde du travail, ces hommes et femmes ont fui l’usine, l’entrepôt ou le bureau, bien décidés à ne plus accepter les règles de la guerre économique contemporaine. Loin de l’image du chômeur accablé ou déprimé, ces « sans-emploi qui n’en demandent pas pour autant » expliquent ouvertement pourquoi ils cherchent à s’épanouir en dehors du monde du travail, avec peu de ressources mais en disposant de temps à profusion.

attention danger travail

voir le site ATTENTION DANGER TRAVAIL, le film : ttp://www.homme-moderne.org/rienfoutre/attention/index.html

A regarder sur Dailymotion :
Partie 1 : http://www.dailymotion.com/fanstes/video/xhuhm_danger-travail-pierre-carles-part1
Partie 2 : http://www.dailymotion.com/fanstes/video/xhunq_danger-travail-pierre-carles-part-2


10/10/2007

Max Havelaar ou les ambiguïtés du commerce équitable

Leader mondial du commerce équitable, Max Havelaar prétend répondre à une demande de consommation « différente » placée sous le signe de la solidarité entre consommateurs du Nord et petits producteurs du Sud. Toutefois, l’entreprise semble effectuer un tournant « pragmatique » en se liant à de grands groupes très éloignés de ses préoccupations d’origine. Il n’est pas certain que les producteurs et les citoyens s’y retrouvent.

Par Christian Jacquiau.
sur Le Monde diplomatique : http://www.monde-diplomatique.fr/2007/09/JACQUIAU/15101


08/10/2007

Tomber dans le panneau de pub

Classé dans : consommation, désintoxicant, écologie @ 18:24

Peu à peu, ils arrivent . Sans tambour ni trompette : la phase 2 de l’opération Vélib’ est aussi discrète que le première phase avait été tonitruante. Voici en effet que de nouveau panneaux publicitaires débarquent en masse : à terme , il y en aura 348, immenses, de 8 m2 et des centaines de 2 m2. En tout cela fait 1628.
C’est la contrepartie obtenue par Decaux : en échange des Vélib’, plein de pub en plus. Et attention sous la forme de panneaux « déroulants ». Quatre pubs s’y succéderont toutes les 6 secondes. Et ils seront éclairés la nuit. Ils consomment chacun, ont calculé les écolos, autant d’électricité qu’un ménage moyen de 2,6 personnes… Mieux, estime Pierre-Jean Delahousse, de l’association paysages de France, ces panneaux « multiplient l’impact des pubs. Comme ils bougent, ils attirent plus le regard. Et comme ils sont éclairés la nuit, ils captent 40% d’audience en plus ! C’est le triomphe du système Decaux basé sur le harcèlement publicitaire« . Et de pointer cette contradiction : c’est au moment où on nous matraque à coup d’alertes citoyennes, d’appels aux économie d’énergie, de sermons sur le réchauffement climatique, que Paris va multiplier par trois le nombre des messages publicitaires. Consommez toujours plus !
Bien sûr, les Verts, qui ont voté l’arrangement Vélib’, sont gênés aux entournures : pour faire avancer la cause sacrée du vélocipède, ils ont cédé sur la pub. L’ancien publicitaire Delanoë les a joliment coincés. En vrai pro de la com’, il prépare d’ailleurs le lancement en fanfare d’un RLP, « Règlement local de la publicité », qui devrait être bientôt adopté (ce 27 septembre). Censé civiliser la pub, il ne fait guère que supprimer ses débordements les plus voyants (par exemple interdire les réclames près des écoles, supprimer quelques enseignes lumineuses, etc). Les Verts ont déjà dégainé une dizaine d’amendements essayant de le durcir : ils demandent notamment que les panneaux « déroulants », dont ils ont voté le principe, ne soient pas éclairés la nuit… L’adjointe Verte Charlotte Nenner se veut optimiste : « Il n’y aura plus de pub près des écoles et des funérariums, plus de bus pelliculés, plus de Smart bariolées de réclames, 20% de panneaux en moins, etc« . Certes, mais ce sera pour mieux en farcir des quartiers entiers !
Pour Delahousse, tout cela relève de l’entourloupe. Il rappelle que les associations ont été habilement écartées de la préparation de ce document pendant que la Ville de Paris signait avec Decaux (le groupe de travail a été mis en sommeil pendant dix-huit mois), et qu’elles ont été mises devant le fait accompli. Pis : « Suivant l’exemple de Paris, les déroulants vont débarquer dans toutes les villes françaises. Et Paris va servir de vitrine publicitaire aux afficheurs du monde entier : voyez ce qu’accepte un maire socialiste avec le soutien de ses élus Verts ! Accueillez partout nos déroulants à bras ouverts ! » Gag ultime : cela se fera au nom de la défense de l’environnement…

Jean-Luc Porquet, le canard enchaîné du 19 septembre 2007.


27/09/2007

Plus de publicité dans les rues de São Paulo

Classé dans : consommation, désintoxicant, libertés, politics @ 16:42

PUBLICITÉ São Paulo tombe le masque.
La capitale économique du Brésil a interdit l’affichage publicitaire en extérieur. Depuis, la ville a redécouvert ses façades… et ses favelas. Un reportage de l’hebdomadaire suisse L’Hebdo.

Voilà une excellente nouvelle ! Contre les esprits chagrins qui prétendent qu’on n’y peut rien, que c’est comme ça, une belle démonstration de la puissance politique face au marché.

Lire l’article de l’Hebdo sur le site du Courrier International : http://lnk.in/58fh


15/05/2007

Volem rien foutre al païs

volem rien foutre al pais

Il y a travailler et travailler.

Déjà, le titre est épastrouillant : « Volem rien foutre al païs », ça nous change, ce joli bras d’honneur à tous ceux qui en ce moment ne cessent de nous sermonner sur la « valeur-travail », comme si au pays du chômage de masse tout le monde devait s’agenouiller devant le travail, et n’avoir comme seul but dans la vie que de « travailler pour gagner plus ». Dans ce film foutraque et dissident, Pierre Carles et ses complices Christophe Coello et Stéphane Goxe vont à la rencontre de (plus ou moins) joyeux déserteurs. Des gens qui ont eu des « boulots de merde », des boulots abrutissants, humiliants, absurdes. La récente série de suicides chez Renault est venue nous le rappeler : on peut vraiment perdre sa vie à la gagner. Eux ont quitté le système plutôt que de se laisser écraser. Et ici et là, collectivement, ils essaient autre chose, gambergent, discutent, bricolent, inventent.

Il y a celui qui ne jure que par les ballots de paille : il nous les montre entassés dans son hangar, explique qu’il va fabriquer sa maison avec, savez-vous qu’une maison aux murs de paille coûte 100 fois moins cher qu’un pavillon standard ? Il y a celui qui chante la vertus des toilettes sèches : on chie, on jette une poignée de sciure, plus besoin d’eau, coupé le lien de dépendance avec Vivendi et autre Suez, c’est pas révolutionnaire, ça ? Il y a le collectif barcelonais qui prône le vol dans les supermarchés ; les squatters ; le fana du moteur à eau ; les réfractaires de la communauté Longo Maï ; celui qui touche le RMI et se revendique comme un « travailleur social » puisqu’il expérimente de nouveaux modes de vie, etc.
Des anti-bobos post-baba ? Oui, si l’on veut. Des zozos ? Pourquoi pas… Peut-être d’ailleurs est-ce inévitable : ceux qui cherchent à sortir de la grande machine à fabriquer des conduites normalisées passent toujours pour des farfelus – et le sont parfois. D’où cette impression que leurs expériences ne peuvent qu’être marginales, isolées, forcément rurales, impossible à généraliser. Dans d’autres domaines, l’humanitaire, par exemple, une génération a suffi qu’à partir d’un rêve et d’une indignation mêlés s’élaborent des modes de fonctionnement et d’organisation, des procédures, une efficacité collective réelle (voir MSF). Pourquoi l’antiproductivisme peine-t-il autant à trouver ses propres formes d’action ? Pourquoi cette impression de surplace ? Pourquoi l’économie sociale et solidaire est-elle absente de ce film ? Parce qu’elle n’est pas assez spectaculaire ? On y croise Gébé, qui lança la joyeuse utopie de « L’an 01 » C’était en 1973. Et ça semble loin derrière, et très loin devant…

par Jean-Luc Porquet
Le Canard Enchainé du 7 mars 2007

le site officiel du film où vous pourrez voir la bande annonce et les revues de presses : http://www.rienfoutre.cabrule-lefilm.com/

écouter l’entretien autour du film de Pierre Carles, Christophe Coello et Stéphane Goxe dans le là-bas si j’y suis du 8 mars 2007 : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1126

photo du jour


14/05/2007

Quand les lobbies (dé)font les lois

Classé dans : consommation, désintoxicant, politics, santé @ 18:58

Des groupes de pression puissants combinent à présent leurs forces pour faire obstacle au législateur sitôt que ce dernier ne résume pas l’intérêt général à la somme des (gros) intérêts particuliers. Il s’agit tantôt pour le lobby de l’agroalimentaire d’édulcorer les avertissements sanitaires destinés à lutter contre l’obésité, tantôt pour le groupe Suez d’offrir aux parlementaires des petits cadeaux qu’on espère lucratifs, tantôt pour les médias de récolter davantage de recettes publicitaires, grâce cette fois au Parlement européen.

[...]

En décembre 2005, la loi sur les droits d’auteur dans l’économie numérique avait mis au jour des pratiques que l’on croyait réservées aux républiques bananières. Le président de l’Assemblée nationale, M. Jean-Louis Debré, avait dû chasser des émissaires de Virgin et de la Fnac qui, dans l’enceinte même de la représentation nationale, proposaient d’offrir des cartes prépayées de téléchargement musical aux députés…

Les journalistes Hélène Constanty et Vincent Nouzille ont recensé dans leur livre Députés sous influences (6) les multiples expressions de tels groupes, qui usent de moyens de pression de plus en plus élaborés pour imposer leurs vues : voyage payé par Suez lors de la Coupe du monde de football de 2006 (au moment où l’Assemblée nationale débattait de la privatisation d’EDF et de sa fusion avec Suez), inflation de clubs parlementaires et de colloques en tout genre financés par des intérêts privés. Sans oublier le recrutement d’assistants parlementaires (relativement) mal payés…

par Marie Bénilde sur Le Monde diplomatique : http://www.monde-diplomatique.fr/2007/03/BENILDE/14557


21/04/2007

Affichage publicitaire et liberté d’expression : éléments de réflexion

Classé dans : consommation, désintoxicant, liberté d'expression @ 14:45

deboulonneurs

Les entreprises d’affichage publicitaire revendiquent très couramment la liberté d’expression, voire la liberté artistique, à l’appui de leurs activités. Même si ceci a été partiellement admis, il convient d’insister sur la fragilité de ce fondement ainsi que sur la portée de cette fragilité quant aux personnes qui contestent la légitimité de cet affichage.
[...]
Si les publicitaires disposent d’une liberté, celle de l’émetteur, elle, ne doit en aucune sorte porter atteinte à la liberté des destinataires. Tel est le cas, au moins en théorie, de la plupart des publicités. On peut ne pas les regarder dans les journaux, à la télévision, ne pas les écouter à la radio. En revanche, cette liberté fondamentale de refus n’existe plus lorsqu’on se trouve en présence de l’affichage publicitaire extérieur de grande dimension. On ne peut, sans danger pour soi-même et les autres, conduire, marcher… en fermant les yeux ! On notera d’ailleurs qu’il est paradoxal que les pouvoirs publics qui ont, à juste titre, prohibé le fait de téléphoner en conduisant…laissent les regards des automobilistes sollicités par des publicités, y compris lumineuses, qui, en certains lieux, limitent considérablement leur capacité à voir la signalisation au détriment manifeste de la sécurité routière !

Dès lors que l’affichage publicitaire extérieur de par ses dimensions, ses couleurs, sa conception, s’impose aux passants, la liberté la plus élémentaire de ces derniers n’est plus respectée. C’est d’ailleurs ce que les juridictions ont fort remarquablement relevé lorsqu’elles ont été saisies par des personnes se disant atteintes dans leurs sentiments par certains types de publicités…

lire l’article de Jean Morange sur Soutien aux déboulonneurs : http://www.deboulonneurs.org/article146.html


10/03/2007

L’empire de la consommation

par Eduardo Galeano. Visions Alternatives, février 2007

La bamboche étourdit et trouble la vue ; cette immense ivresse universelle semble sans limites dans le temps et dans l’espace. Mais la culture de la consommation fait beaucoup de bruit, comme le tambour, parce qu’elle est creuse et quand vient l’heure de vérité, quand cesse le charivari et que s’achève la fête, l’ivrogne se réveille, seul, en compagnie de son ombre et des pots cassés qu’il lui faut payer. L’expansion de la demande butte contre les frontières que lui impose ce même système qui la génère. Le système a besoin de marchés de plus en plus ouverts et de plus en plus vastes comme les poumons ont besoin d’air et, en même temps, le système a besoin de voir se traîner à ras de terre, comme ils se traînent effectivement, les prix des matières premières et de la force de travail humain. Le système parle au nom de tous, c’est à tous qu’il s’adresse, c’est à tous qu’il donne l’ordre impératif de consommer, qu’il communique la fièvre acheteuse, mais pas moyen : presque pour tout le monde, cette aventure commence et se termine sur l’écran du téléviseur. La majorité des gens, qui s’endettent pour avoir des choses, finissent par n’avoir rien d’autre que des dettes qui génèrent de nouvelles dettes et ils finissent par consommer des rêves que parfois ils matérialisent en sombrant dans la délinquance…

lire la suite de la traduction de cet article très interessant sur Le Grand Soir : http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=4800


05/03/2007

L’automédication : une source de profit pour les lobbies pharmaceutiques

Classé dans : consommation, désintoxicant, santé @ 10:05

Les Français consacrent 26,84 euros par an à l’achat sans ordonnance de médicaments en pharmacie, tandis que les Allemands dépensent 60 euros, les Italiens 47 euros et les Anglais 43 euros.

Durant les décennies précédentes, les gouvernements de gauche et de droite ont pris différentes mesures pour combler le » trou de la Sécu  » dont nous étions coupables. Ils se sont succédé pour nous imposer, entre autre chose, les réductions du taux de remboursement, voire le déremboursement total d’un nombre toujours croissant de médicaments. Pour justifier ces mesures, ils ont invoqué le  » service médical rendu par le médicament insuffisant « .
Début janvier a été remis au ministre de la Santé, Xavier Bertrand, un rapport dont les auteurs sont A. Coulomb (ancien directeur de la haute autorité de la santé) et A. Baumelou (membre de la commission d’autorisation de la mise sur le marché de médicaments).
[...]
Chacun l’aura compris, l’automédication ne masque que de futurs déremboursements. Cela se traduira par une charge financière supplémentaire pour les patients, et par plus de bénéfices pour les laboratoires pharmaceutiques, qui se gardent bien d’évoquer ce que cela leur rapportera. On a pu constater, lors des précédents déremboursements totaux de médicaments, que leurs prix s’envolaient. Déremboursés, les collyres à la vitamine B12 ont flambé de plus de 400 %.
[...]
L’objet de ce rapport alibi pour le ministre de la Santé est de  » mieux encadrer l’automédication, qui est aujourd’hui une réalité, puisque environ 10 % des médicaments sont vendus sans ordonnance « . Les industriels pharmaceutiques s’engageraient, quant à eux,  » à un meilleur encadrement de cette pratique « , et les pharmaciens prodigueraient conseils et informations. Les Français sont les plus gros consommateurs de médicaments, la prise de produits incompatibles provoque plus de 10 000 accidents par an. L’automédication désirée par les labos risque d’augmenter ces chiffres…

à lire sur OCL | Courant alternatif : http://oclibertaire.free.fr/ca166.html#AnchorD


25/02/2007

Ikea, ou qui paie le prix fort pour notre ameublement à bon marché?

La campagne de l’ONG Oxfam-Magasins du monde sur les pratiques sociales et environnementales douteuses du chouchou de la middle-class mondialisée bat son plein. Malgré le gigantesque capital sympathie dont dispose la multinationale jaune et bleue, le livre-enquête Ikea, un modèle à démonter s’est déjà écoulé à plus de 4500 exemplaires en Belgique et en France. Un vrai succès quand on connaît les chiffres de vente moyens de l’édition pour ce genre d’ouvrage.
[...]
un reportage télé de 26 minutes a été réalisé par une journaliste de Canal C (télé régionale namuroise) pour appuyer la campagne d’Oxfam. Adaptation partielle du livre, il pose de front la question franchement taboue que tout le monde ou presque évacue une fois à l’intérieur du temple aseptisé de l’ameublement: Qui paie le prix fort pour notre ameublement à bon marché?.

le film est à voir sur Médiattitudes : http://david-leloup.blogspot.com/2007/02/ikea-le-film.html


Des cerveaux disponibles.

Classé dans : consommation, désintoxicant @ 21:56

Le Syndicat national de la publicité télévisée (SNPTV, dont la présidente n’est autre que Claude Cohen, par ailleurs présidente de TF1 Publicité), s’intéresse depuis peu à ce qu’il nomme les « mécanismes mémoriels non conscients ». À même d’influencer les choix, les préférences et les prises de décision du consommateur, cette mémoire « implicite » des spots de publicité serait de nature à prouver la supériorité du média audiovisuel auprès des annonceurs. C’est le pari de l’institut Impact Mémoire, qui, en association avec le SNPTV, s’ingénie à tirer parti des enseignements fournis par les « techniques d’imagerie cérébrale fonctionnelle »
[...]
Au cours d’une conférence donnée à l’occasion d’une « Semaine de la publicité », en novembre 2003, Bruno Poyet, cofondateur d’Impact Mémoire, qui a pour client SFR, Nestlé, la Société générale, Lacoste, Seb ou Le Monde, en a résumé le propos : « On a montré que pour constituer des souvenirs durables, il était important d’accrocher les nouvelles informations à des informations déjà existantes. Plus l’information est riche, plus elle s’accrochera à des réseaux déjà présents dans le cerveau et plus la trace mnésique sera importante. L’attention est aussi nécessaire à une bonne rétention mnésique. Or une forte connotation émotionnelle accentue l’attention. Une importante charge émotionnelle génère la sécrétion de certaines substances par l’amygdale, lesquelles favorisent la mémorisation. Si un message publicitaire est suffisamment riche du point de vue émotionnel et attractif du point de vue attentionnel, il a de bonnes chances d’être retenu. » Générer de l’attention, même non intentionnelle, par la fabrication d’émotions, tel est le terrain sur lequel les chaînes, à l’écoute de leurs régies publicitaires, vont s’engouffrer.

C’est donc ce « contexte émotionnel » propice à la publicité que TF1 cherche à élaborer à travers ses programmes…

lire des extraits de On achète bien les cerveaux — La publicité et les médias de Marie Bénilde sur Le magazine de l’Homme Moderne :
http://www.homme-moderne.org/societe/media/benilde/cerveaux/extraits1.html


13/02/2007

La sale odeur du chocolat

Classé dans : consommation, désintoxicant, nord/sud, précarités @ 19:08

Tout commence en 2002, lorsque le journaliste néerlandais Teun van de Keuken découvre dans son quotidien favori un petit articulet, parlant d’enfants vendus dans des marchés aux esclaves pour récolter les fèves de cacao, essentiellement en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial avec 40% du total (1,4 millions de tonnes). C’est en effet cette année-là qu’est publié un rapport réalisé par The International Institute of Tropical Agriculture, qui dénombre 284 000 enfants, la majorité ayant moins de 14 ans, travaillant dans les fermes de cacao de l’Afrique de l’ouest. Seuls 34% d’entre eux vont à l’école. Leur quotidien consiste en des tâches difficiles telles que la cueillette des cabosses, l’extraction des graines à l’aide de la machette, le déplacement de charges très lourdes et l’application de pesticides…

sur Le Monde Citoyen : http://lemondecitoyen.com/2007/02/11/la-sale-odeur-du-chocolat/

voir la video de tony chocolonely


05/02/2007

Publicité et Environnement

Classé dans : consommation, désintoxicant, écologie @ 08:59

Notre constat : de plus en plus de publicités font une utilisation abusive et mensongère de l’argument écologique en vantant les qualités écologiques d’activités et de produits en réalité polluants. Cet usage abusif trompe le consommateur sur la réalité du produit et vient à l’encontre des efforts des associations pour l’inciter à consommer de manière plus responsable.

Cela s’appelle faire du blanchiment écologique.

Ces comportements sont possibles à cause de l’insuffisance du contrôle de la publicité effectué par le BVP.

Nos objectifs :

* Mettre fin à l’usage infondé de l’argument écologique dans les publicités.
* Obtenir une limitation et un encadrement des publicités pour les produits les plus polluants ou les plus énergivores.
* Obtenir une réforme en profondeur du système de contrôle des publicités.
* Obtenir à cet effet la mise en place d’un organisme public indépendant doté de l’autorité et des moyens nécessaires pour sanctionner les dérives de la publicité, notamment en matière d’environnement.
* Obtenir un changement de comportement des annonceurs et des publicitaires.
* Faire prendre conscience de l’impact général de la publicité sur l’environnement : surconsommation, pollution, incitation à des comportements non écologiques.

Les publicités commentées

sur le site de L’ALLIANCE pour la planète : http://www.lalliance.fr/xmedia/atelier_BVP/

posté par xmx.


19/01/2007

Un anticancéreux révolutionnaire et bon marché

Classé dans : consommation, santé @ 17:38

Un médicament utilisé depuis longtemps pour traiter des maladies du métabolisme s’est révélé capable de liquider plusieurs types de cellules cancéreuses humaines sans endommager les cellules normales. Cette découverte d’une équipe de chercheurs canadiens suscite beaucoup d’espoir, car cette molécule est facile à produire et n’est pas sous brevet.
(…)
Bonne nouvelle : n’étant pas protégé par un brevet, il pourrait être d’emblée produit, distribué et vendu comme un générique.
Mauvaise nouvelle collatérale, il est peu probable qu’une firme pharmaceutique veuille financer des essais cliniques sur une molécule dont elle n’aura pas le monopole de production. Ce sera donc aux universités publiques et aux ONG de financer les prochaines étapes de développement de ce candidat médicament très prometteur mais financièrement peu rentable…

de Yaroslav Pigenet sur 20minutes.fr


10/01/2007

OGM : notre gouvernement a fait passer le souhait d’une multinationale américaine devant la transparence dûe aux citoyens

Classé dans : consommation, désintoxicant, santé, écologie @ 17:49

Les experts l’affirment : manger des OGM est sans danger pour la santé. Et tous les ans de nouveaux OGM arrivent dans notre assiette.
Pourtant, aujourd’hui deux nouvelles études scientifiques révèlent un risque toxique.

Pour 90 MINUTES, Michel Despratx raconte l’histoire d’une étude secrète sur un maïs OGM. Sous couvert du secret industriel, le ministère de l’Agriculture français n’a pas voulu rendre public les résultats, alors qu’ils sont inquiétants. Cette étude montre que le maïs OGM a provoqué des lésions sur les organes des rats de laboratoire qui en ont mangé. Comment une agence gouvernementale française, chargée de veiller à la santé des citoyens, ainsi que les instances européennes, ont-elles pu donner leur feu vert à cet OGM en connaissant cette étude ?

90 MINUTES a mené l’enquête en France, en Allemagne, au Luxembourg et à la Commission européenne à Bruxelles.

L’enquête révèle qu’une autre étude sur un soja OGM faite par des chercheurs italiens indépendants a mis en évidence que des souris ont subi des altérations de cellules de leur pancréas.

à voir sur : http://ogm.loribel.com

posté par xmx.


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