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10/06/2009

Gâchi-mètre étalon en pain jeté

Le « Gachi-mètre Etalon », une colonne de 4 mètres de hauteur,
en résine et tranches de pain récupérées sur les plateaux du restaurant scolaire

L’Education Socioculturelle ce beau métier que j’exerce, m’a permis de réaliser un projet avec une classe, un artiste, un collectif mobilisé, pour que nous aboutissions au « Gâchi-mètre étalon », déposé devant la Bourse de Paris le 2 juin 2009. Il est constitué du pain jeté chaque jour par les utilisateurs du Service Commun de Restauration (SCR), dont une partie sont des élèves du lycée agricole où je travaille, l’Ecole Nationale d’Industrie Laitière et des Biotechnologies de Poligny (Jura).

Gâchi-mètre étalon

Cette colonne de pain suscite l’engouement chez tous les visiteurs extérieurs qui déjeunent au SCR. L’un d’eux Gilles Fumey, géographe de l’alimentation, a présenté ce projet à ses connaissances, dont JP Géné journaliste gastronomique du MONDE 2. Il est venu jusqu’à Poligny, enthousiasmé par valeurs portées par l’œuvre. Il a rencontré les étudiants et Pierre puis rédigé une de ses chroniques.

Gâchi-mètre étalon

Pierre DUC avait eu l’idée d’installer la colonne au Pavillon de Breteuil où sont étalonnés les poids et mesures. Finalement, Marie-Ange du CCFD (Comité Catholique Contre la Faim et pour le développement) m’ayant rapporté une action de l’ONG devant la Bourse, nous avons opté pour ce lieu, emblématique de la spéculation. La pire, lorsqu’elle touche les produits de première nécessité. La visite de JP Géné nous a re-mobilisé pour concrétiser ce projet.

Gâchi-mètre étalon

Le Directeur de l’Ecole, Serge Abadie, nous a soutenu : le 2 juin à 5h, nous partions vers Paris !! JP GENE m’avait donné les coordonnées d’Alice Le Roy, qui m’a mise en contact avec Annie Lahmer, qui travaille avec Jacques Boutault, maire du 2eme arrondissement de Paris. Cette mairie « verte » s’est engagée à nos côtés… avec leur soutien, leur accueil, leur aide, notre installation place de la Bourse a été un réel plaisir.

Le message induit par « Gâchi-mètre étalon » a été porté par toutes ces personnes, sans qui il serait resté cantonné à notre structure scolaire. Mais ce travail collectif, a pris forme en 2005 avec Bruno Fas le chef et toute l’équipe de cuisine. A chaque rentrée, à leur invitation je fais visiter la « cantine » à tous les nouveaux arrivants. Les trois chefs nous reçoivent, ils expliquent leur travail, comment fonctionne le SCR. Le service de la Vie Scolaire de l’Ecole accompagne la démarche. Nous présentons le personnel, expliquons d’où viennent les produits utilisés et qu’en gaspillant le moins possible les achats gagnent en qualité.

Gâchi-mètre étalon

Nous sommes avant tout une communauté éducative, l’éducation à l’environnement et à la prise en compte du développement d’autres pays (avec coopération internationale menée par l’enseignement agricole) fait partie de nos missions. Derrière cette action, il y a le souhait que l’impact écologique du gaspillage soit réduit et celui de la prise de conscience que la nourriture en abondance dans nos pays est aussi le fruit d’une injuste répartition des ressources, à l’échelle du monde.

Bruno Fas, avait déjà constaté qu’en faisant stoker le pain jeté, la quantité de pain déposée sur les plateaux, puis négligemment jeté, diminuait. Nous avons convenu de marquer les esprits : pendant 2 mois, le pain a été accumulé, au fil des repas soit 1400 repas midi/soir et 400 petits déjeuners… les repas sont très bons et suffisants, ça en fait des croûtons de pain que finalement les jeunes ne mangent pas ! Et puis, quel emblème plus parlant que le pain pour symboliser la nourriture en général ?

Gâchi-mètre étalon

Deux mois de patience pour toute l’équipe de cuisine, au milieu des 2 silos de fortune installés par les cuisiniers : le pain jeté diminue, les restes sur les plateaux également. Que faire de cette accumulation, pour que perdure cet impact ?

Le référentiel de l’enseignant animateur en Education Socioculturelle prévoit la médiation artistique. Quoi de plus simple que d’inviter un artiste et d’imaginer une action avec une classe ? Bruno Bouche, un des chefs, m’a proposé de contacter Pierre DUC, artiste jurassien qui est un excellent pédagogue, pour enrésiner les tartines et conduire l’approche artistique.

fabrication

Pierre a accompagné les BTSA (A pour agricole) Innovation Produits Alimentaire en 1ère année, les a invité à créer cette œuvre d’art. Ils ont cheminé, enrésiné. Pierre a proposé ce concept de « Gâchi- mètre étalon ».

En février 2008 nous avons inauguré la colonne : 4 mètres de hauteur, 80 kilos !! Et toute l’équipe de cuisine s’est mise en quatre comme toujours… Elle a préparé du pain perdu au curry et au chocolat, pour le vernissage auquel ont participé les représentants des 2 Lycées et les personnalités représentant des collectivités, dont le Conseil Régional de Franche-Comté qui a financé l’action par le FRAPIL, Fond Régional d’Aide au Projet Lycéens Innovants.

Gâchi-mètre étalon

Notre aventure parisienne a porté sens, notre action a été connue du grand public. Il reste à ce qu’elle serve plus largement pour faire changer la restauration collective vers l’utilisation de produits locaux, biologiques, serve à diminuer le gaspillage, encourage le compostage des déchets… et qui sait  à soutenir une action de fond pour que les richesses alimentaires soient mieux réparties ? Le 29 septembre prochain, la colonne sera installée à la Banque Alimentaire de Besançon, pour marquer les 25 ans de sa création… un autre emblème.

Gâchi-mètre étalon

Cette action globale devant la Bourse est le fruit d’un travail collectif, d’un engagement, d’une prise de position. J’en remercie chacun, l’équipe de cuisine, les jeunes de la classe BTSA IPA, Pierre, Gilles, JP Géné, Annie… et tous ceux que j’ai cité.

Voir toutes les photos prises par sté de l’évènement sur valafenn : valafenn.free.fr/gachi-metre-paris-09/index.html

Télécharger le dossier du projet et de la fabrication du Gâchi-mètre étalon au format pdf : khepra.free.fr/loup_voyou/wp-images/gachimetre_etalon.pdf

Voir les photos de la fabrication : khepra.free.fr/loup_voyou/index.php/fabrication-du-gachi-metre-etalon/

Télécharger et lire les articles du Monde 2 : khepra.free.fr/loup_voyou/wp-images/monde2edition-du-28-05-09.pdf et du Progrès au format pdf : khepra.free.fr/loup_voyou/wp-images/une-progres-editionjura-du-04-06-2009.pdf

Michèle


03/06/2009

Un « gachimètre étalon » pour sensibiliser au gaspillage du pain

Classé dans : consommation, désintoxicant, nord/sud, écologie @ 08:23

Une délégation d’élèves du lycée agricole Enilbio à Poligny (Jura) a exposé mardi à Paris un « gachimètre étalon », une statue réalisée avec des tranches de pain, enduites de résine, pour sensibiliser au gaspillage.

De quatre mètres de haut, ce « gachimètre étalon » pèse 80 kilos et représente 10 jours de pain jeté à la poubelle après chaque repas dans ce lycée agricole.
gachimètre étalon

La pièce a été co-réalisée par les étudiants de BTS en innovation alimentaire et le sculpteur Pierre Duc.

« La quantité de pain gâchée à la cantine est phénoménale« , reconnaît Claire, élève en BTS, venue accompagnée de Joëlle, Justine, Bastien, Adel, etc, pour présenter la statue aux passants de la place de la Bourse, en plein coeur de Paris.

« Nous avons essayé, en vain, de faire homologuer notre étalon« , a affirmé à l’AFP Michèle Lision, enseignante socio-culturelle au lycée agricole qui regrette que le bureau international des poids et mesures (BIPM) n’ait pas accédé à sa demande.

dépêche de l’AFP : www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jjcRllbACbncNsoVVFmusIl173nQ

Posté par xmx.


22/05/2009

Grenelle des ondes : une première synthèse

Un document de travail diffusé tard dans la soirée du 18 mai par le ministère de la Santé aux participants du Grenelle des ondes fera l’objet d’ultimes discussions, mercredi 20 mai après-midi.

Ce document tente de restituer les échanges parfois rugueux ayant opposé associations et opérateurs depuis le 23 avril dernier, date du lancement de ce Grenelle des ondes et émet un certain nombre de propositions et pistes de réflexion.

Les associations regrettent que la précipitation avec laquelle a été organisée cette table ronde n’ait pas permis d’auditionner un certain nombre d’experts de renommé internationale. Un débat scientifique contradictoire reste donc à organiser.

Le document de synthèse exprime cependant assez fidèlement les avancées qui se sont manifestées au cours du débat. Les maîtres-mots sont ainsi : « incertitude » (scientifique), « risque émergent », « principe de précaution », « transparence », « concertation ». Il peut, à ce titre, constituer une base de travail, même si il demande encore à être enrichi, précisé, voire amendé…

lire le communiqué de presse sur Agir pour l’Environnement : www.agirpourlenvironnement.org/presse/29tchermobile29.htm


19/05/2009

Les autoréductions, une pratique de lutte en pleine croissance ?

Une autoréduction, c’est quoi ?

Ce mot sert à qualifier, en France, des pratiques diverses, mais qui ont un point commun : satisfaire nos besoins de manière gratuite ou moins chère, dans une démarche collective. S’y rattachent donc les actions, parfois nommées réquisitions, que les collectifs de précaires mènent souvent avant les fêtes de fin d’année pour obtenir de quoi alimenter leur réveillon sans débourser l’argent qu’ils n’ont pas (voir ci-dessous le récit des actions à Rennes et Buenos Aires en décembre 2008), les grèves de loyer utilisées par les locataires de logements sociaux ou les résidents de foyers, les luttes pour obtenir des réductions ou la gratuité pour les transports en commun, l’électricité et le gaz, la culture et les loisirs…

Cette forme de lutte est aussi vieille que le mouvement ouvrier : les « déménagements à la cloche de bois » pratiqués à la fin du 19ème siècle (quitter son logement sans payer son loyer et avant que le propriétaire fasse saisir les meubles) en sont un exemple…

A lire sur le site du Collectif RTO : www.collectif-rto.org/spip.php?article734


18/05/2009

Inscrire les services publics dans la constitution : la Charte des services publics

« Depuis 2004, l’eau est inscrite dans la Constitution de l’Uruguay comme un bien public. Les électeurs en ont décidé ainsi par une écrasante majorité. Conséquence : l’Etat doit aujourd’hui décider du sort des concessions privées qui géraient jusqu’ici le réseau, mais aussi veiller à la qualité de l’eau. » Les Uruguayens ont infligé une lourde défaite à leur gouvernement par la voie d’un référendum sur la propriété de l’eau. Faisons aussi bien qu’eux.
Signons ce désir d’inscrire le service public dans la constitution française.

La Charte des services publics

Proposition pour inscrire les services publics dans la Constitution

         « Le peuple français,
         « Considérant,
         « Que la conception et la mise en œuvre des services publics constituent une réalisation essentielle de la République française ;
         « Que la contribution des services publics aux principes des Droits de l’homme et de la souveraineté nationale est constitutive des valeurs de la République ;
         « Que les services publics sont le moyen de la réalisation de la devise républicaine de liberté, d’égalité et de fraternité ;
         « Que parmi les intérêts fondamentaux de la Nation figure la notion de solidarité nationale, garantie notamment par l’existence des services publics ;
         « Que le fonctionnement efficace des services publics doit donc être assuré fidèlement selon les principes de continuité du service, d’égalité d’accès pour tous les citoyens, de neutralité et de distribution équitable sur l’ensemble du territoire national…

Lire la suite et signer la pétition : www.referendum-servicespublics.com/charte.html

Cette pétition a été initiée par Michel Vauzelle, Président de la Région PACA, Député à l’Assemblée Nationale et ancien Garde des Sceaux. Si la pétition atteint 10 % du corps électoral, le gouvernement sera obligé de procéder à un référendum national (c’est stipulé dans les textes de la Constitution) soit 4, 4 millions de signatures : c’est énorme mais réalisable si tout le monde s’y met !

Posté par Emmanuel.


17/05/2009

La prospérité sans la croissance ? inventer une alternative          

Paradoxe des temps modernes. Les extraordinaires avancées des sciences et des techniques ont permis à l’humanité d’accumuler un savoir faire et une capacité de production à même de satisfaire la plupart de ses besoins, et pourtant cette richesse potentielle, loin de se traduire par l’accomplissement des promesses du progrès, s’accompagne aujourd’hui d’une inégalité toujours accrue, d’une énorme demande sociale non satisfaite, et d’une pression croissante sur les conditions d’existence au nom du sacro saint rendement compétitif. Mais rendement de quoi ? Loin de permettre de libérer l’homme, l’intelligence, les énergies mobilisées, les efforts consentis, englués dans un système devenu inefficace, inadapté et dangereux, conduisent l’humanité à sa perte. Le système économique – dont la structure est un archaïsme hérité des temps obscurs où la rareté dominait – poursuit sa trajectoire aveugle et insoutenable qui nous rapproche inexorablement de l’épuisement des ressources primaires, et de la dévastation de notre planète. « Prosperity Without Growth ? » est un ouvrage (disponible gratuitement en ligne) publié par la Commission du Développement Durable, une agence gouvernementale du Royaume-Uni, qui ose aborder de front cette question brulante. La croissance, telle que nous la pratiquons, est dans l’impasse. Il faut repenser à nouveaux frais nos modèles de développement, et renoncer à la religion du PIB. Cela implique-t-il un retour aux privations ? Nullement. Les études effectuées de par le monde montrent qu’une fois atteint un niveau de revenu situé entre la moitié et les deux-tiers de ce qu’il est aujourd’hui aux USA, le sentiment de bien-être n’augmente plus en relation avec l’accroissement des revenus. Renoncer à la croissance, ce pourrait donc être simplement renoncer au « toujours plus » du consumérisme, à la recherche vaine de la distinction par les colifichets du « je le vaux bien » narcissique. Une telle révolution, non seulement économique mais également culturelle, est possible, nous dit la Commission Britannique, qui indique en s’appuyant sur les travaux de l’économiste canadien Peter Victor que cela permettrait également de travailler moins. Nous publions ci-dessous la note de lecture de cet ouvrage rédigée par Charles Siegel pour Common Dreams, et fournissons le lien de téléchargement.

A lire sur ContreInfo : www.contreinfo.info/article.php3?id_article=2688

Posté par miss XmX.


La grippe A, c’est la grippe de l’agro-industrie !

Attac et la Confédération Paysanne proposent une analyse commune de la crise sanitaire – et très médiatique – provoquée par la grippe H1N1. L’association altermondialiste et le syndicat paysan mettent en cause le modèle agro-industriel et le libre-échange. Grâce à la Zone de libre-échange des Amériques, « les multinationales agroalimentaires des États-Unis ont pu investir et s’implanter massivement au Mexique pour échapper aux réglementations contraignantes imposées dans leur pays. » Et ne pas respecter un minimum de règles sanitaires et environnementales.

La bataille qui s’engage sur le nom de la grippe A-H1N1 permet d’occulter, dans le déferlement médiatique, les réelles causes de l’apparition et de la propagation de ce virus. Pourtant, de plus en plus d’ONG, de chercheurs, de journalistes nord-américains et de témoignages des populations mexicaines mettent en cause le modèle agro-industriel, piloté par les multinationales et engendré par la mondialisation néolibérale.

Il n’existe aucune certitude sur l’origine précise du virus, mêlant des souches humaine, aviaire et porcine. Mais tout laisse à penser que sa transmission est fortement liée à l’agro-industrie. Cela fait des années que de nombreux scientifiques avertissent que l’industrialisation des élevages et la très forte concentration des animaux favorisent la transmission et la recombinaison virales…

A lire sur Basta ! : www.bastamag.net/spip.php?article572

Attac France : www.france.attac.org/spip.php?article9914

Confédération Paysanne : www.confederationpaysanne.fr/


16/05/2009

Les peRFIDes bientôt victimes d’étiquetage forcé

Les «radio-étiquettes», plus communément connues sous l’acronyme RFID, viennent de faire l’objet d’une «recommandation» de la Commission européenne. Il est question bien évidemment des risques que ces micropuces furtives peuvent comporter sur la vie privée des consommateurs et leur liberté de mouvement.

Ne rêvons pas : l’objectif n’est pas tant d’imposer des restrictions afin que ce marché juteux se mette en conformité avec la Charte des droits fondamentaux (pourtant citée par la Commission dans son document). Il s’agit plutôt, dixit la Commission, de «créer des conditions de concurrence équitables pour les entreprises européennes tout en respectant la vie privée». Tout est dans le «tout en…».

En 2006, la Commission avait lancé une «consultation publique» sur la question, qui avait été suivie d’un premier rapport, et le présent travail est le fruit d’une consultation plus large («fournisseurs, entreprises utilisatrices, organismes de normalisation, organisations de consommateurs, groupes de la société civile et syndicats»).

La moins mauvaise nouvelle réside dans le fait, déjà énoncé en 2006, que ces RFID devraient intégrer un dispositif de désactivation. Tout cela restant au conditionnel: «Les consommateurs devraient pouvoir exercer un contrôle sur les produits qu’ils achètent». La version anglaise est plus explicite: «Consumers should be in control whether products they buy in shops use smart chips or not» («devraient pouvoir choisir si les produits qu’ils achètent contiennent des puces ou pas»).

La suite est moins ambigüe: «Lorsqu’un produit contient des puces, celles-ci devraient être désactivées automatiquement, immédiatement et gratuitement dans le point de vente, sauf si le consommateur demande expressément à ce qu’elles restent actives.» Alors bien-sûr, tout cela en respectant la liberté de produire des industriels: «Des dérogations peuvent être accordées pour éviter qu’une charge inutile pèse, par exemple, sur les détaillants, à la condition toutefois que l’incidence de la puce sur la vie privée ait été évaluée»…

A lire sur numéro lambda : numerolambda.wordpress.com/2009/05/15/perfides-etiquetage-force/


23/04/2009

Face à la crise, il faut partager

La hausse des inégalités est l’une des raisons de la crise. Cette dernière impose un effort de solidarité, et donc d’augmenter l’impôt sur le revenu. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait du quotidien Le Monde.

La montée des inégalités est au cœur de la crise économique qui secoue les économies mondiales. L’une des raisons fondamentales de la dépression actuelle est la course en avant des plus riches vers la richesse. Ce « toujours plus » leur a fait perdre conscience, et prendre des risques financiers inconsidérés. Il s’est d’abord traduit par la recherche de rendements insensés pour les capitaux investis dans les entreprises (tirés des profits), très supérieurs à la croissance de l’économie globale, qui atteignait 3 ou 4 % dans le meilleur des cas au sein des pays riches. L’ajustement était fatal : pour partie, la crise actuelle remet à l’heure les pendules du capitalisme fou. Et les mêmes qui hier ne juraient que par la concurrence implorent la collectivité de venir à leur secours…
[...]
Il est impossible de répondre à la crise économique sans un effort de solidarité nationale, sauf à aggraver de façon vertigineuse les déficits publics, qu’il faudra de toute façon payer un jour. Cet effort ne saurait être réalisé sans tenir compte des gains obtenus dans les années récentes par les plus aisés. La déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de indique que la contribution commune doit être « répartie entre les citoyens en fonction de leurs facultés ». C’est l’impôt sur le revenu, dont le taux augmente avec le niveau de vie, qui tient le mieux compte de ces facultés. Peu nombreux sont ceux qui osent le dire compte tenu de la démagogie fiscale régnant en France, mais il faut aujourd’hui augmenter l’impôt sur le revenu.

Pour éviter de pénaliser les catégories moyennes, on peut imaginer deux directions. Il faut d’abord réduire réellement les privilèges fiscaux, des journalistes à l’emploi de personnel domestique (qui ne concerne réellement qu’un dixième des foyers) jusqu’aux investissements immobiliers. Si l’on ne s’en tient pas à quelques exceptions pour les « ultra-riches », la suppression des niches fiscales peuvent apporter plusieurs milliards d’euros à l’Etat. Dans le même temps, on pourrait relever les taux des tranches supérieures du barème, et recréer une nouvelle tranche d’imposition supplémentaire à 50 % pour les revenus les plus élevés. Compte tenu des gains enregistrés, une telle mesure n’aurait pour effet que de faire revenir le niveau de vie des plus aisés quatre ou cinq ans en arrière…

Observatoire des inégalitéswww.inegalites.fr/spip.php?article1067


01/04/2009

Des aliments irradiés ? Non merci

L’irradiation des aliments consiste à exposer des aliments à des rayonnements ionisants afin de réduire le nombre de micro-organismes qu’ils contiennent. Ce procédé est aussi appelé pasteurisation à froid, parce qu’il ne suppose pas de traitement thermique, et vise également à la conservation des aliments et à leur stérilisation. Ce terme est également utilisé car plus positif aux yeux du public qu’irradiation. (sur Wikipedia)

L’irradiation entraîne une perte de vitamines importante dans les aliments notamment vitamines A, B1, C et E, pertes encore accrues du fait de l’allongement de la durée de conservation.
L’équilibre microbiologique de l’aliment étant fragilisé, des agents pathogènes peuvent se développer plus rapidement et proliférer puisque leur « concurrents » ont été éliminés.
L’irradiation peut être utilisée comme substitut à de bonnes méthodes sanitaires. Or elle est inefficace face à des contaminations par toxines, virus ou prions, qui peuvent dès lors se propager dans un environnement propice.
Dès les années 1960, les scientifiques ont montré que les animaux de laboratoires soumis à une diète composée d’aliments irradiés souffraient de nombreux problèmes de santé : réduction de la durée de vie, diminution du taux de globules rouges, accroissement de l’incidence du cancer, lésions intestinales, baisse de la fertilité, dommages génétiques.
L’irradiation entraîne la formation de 2-alkylcyclobutanone dans les aliments contenant des matières grasses. Cette substance est fortement soupçonnée d’avoir des effets nocifs sur la santé des êtres humains génotoxicité, cytotoxicité et cancer du colon notamment. Des scientifiques soulignent le manque de données fiables pour évaluer le risque réel lié à la consommation d’aliments irradiés…

Les produits qui peuvent être légalement irradiés en France :

Liste obligatoire de l’Union Européenne :
• les herbes aromatiques,
• les épices,
• les condiments.

Liste spécifique à la France :
• l’oignon,
• l’ail,
• l’échalote,
• les légumes et fruits secs,
• les flocons et germes de céréales pour produits laitiers,
• la farine de riz,
• la gomme arabique,
• la volaille,
• les cuisses de grenouilles congelées,
• le sang séché et le plasma,
• les crevettes,
• l’ovalbumine (additif alimentaire),
• la caséine et les caséinates (additifs alimentaires).

Source : Journal Officiel des communautés européennes du 20 juillet 2002
Certains pays de l’Union européenne autorisent l’irradiation pour d’autres produits alimentaires. Ainsi, le Royaume-Uni pratique l’irradiation pour les légumes, les fruits, les céréales et les poissons. Ces produits peuvent ensuite circuler librement dans l’UE ou bien être incorporés dans des plats cuisinés et d’autres produits agro-alimentaire de pays n’autorisant pas l’irradiation de ces aliments.

Le cahier des charges de l’agriculture biologique interdit l’irradiation des aliments.
Le nouveau réglement européen 834/2007du 28 juin 2007 (article 10) le confirme : « Interdiction d’utilisation de rayonnement ionisant. Le traitement des denréees alimentaires ou des aliments pour animaux biologiques ou de matières premières utilisées dans les denrées alimentaires ou dans les aliments pour animaux biologiques par rayonnements ionisant est interdit. »

Pour s’informer et se joindre à la campagne d’action, visiter le site du Collectif Français contre l’Irradiation des aliments : http://www.irradiation-aliments.org/


11/03/2009

Une liberté d’esclaves ?

Nous sommes fiers d’appartenir à des sociétés démocratiques où la liberté est affichée au fronton de nos mairies.

Nous nous battons, à juste titre, contre les atteintes de plus en plus nombreuses à cette liberté politique. Mediapart fait partie de ce combat.

Mais nous en oublions la principale (parce que la première) remise en cause. La liberté que le “progrès” nous avait permis de gagner. La liberté par rapport à la nécessité vitale qui faisait espérer une société du “temps libre” (à ne pas confondre avec le loisir qui n’est que la consommation, autre face du travail).

Quelle est la liberté des employés ou inemployés que nous sommes devenus, citoyens des pays développés et émergeants ?

Une liberté d’esclaves qui ne se rendent même plus compte qu’ils ont aux chevilles des fers certes beaucoup plus doux mais beaucoup plus solides : ceux du tout travail et du tout consommation ! …

sur l’Actualité de Hannah Arendt : tto45.blog.lemonde.fr/2009/03/07/une-liberte-d%e2%80%99esclaves/


Tata Nano: un cauchemar social et environnemental

Classé dans : consommation, désintoxicant, nord/sud, écologie @ 09:53


Le groupe Tata vend “la voiture la moins chère du monde” à 1500 euros!

Depuis le temps qu’on le dit que l’automobile est en train de détruire la planète… le coup de grâce pourrait bien venir d’Inde où le groupe industriel Tata Motors propose la “voiture la moins chère du monde”, la “Nano”, qui a tout de la voiture ultra low-cost.

[...]

La bagnole à 1.500 euros va désormais envahir les pays en voie de développement accéléré, comme l’Inde et la Chine par exemple. A 5.000 euros, elle risque bien aussi de rafler la mise dans les pays occidentaux face à des constructeurs complètement dépassés et proches pour certains de la faillite. Des licenciements sont encore à prévoir dans l’industrie automobile… En effet, si des constructeurs comme Peugeot ou Renault n’arrivent déjà pas à faire de profits sur leurs petits modèles, l’arrivée de la Nano risque bien de les achever.

En bref, la Nano semble préparer un cauchemar social et environnemental. A ce prix-là, la voiture devient accessible au plus grand nombre… un petit pas pour la démocratie et un grand pas pour la destruction de la planète…

A lire sur Carfree France : carfree.free.fr/index.php/2009/03/01/tata-nano-un-cauchemar-social-et-environnemental/


Etre obèse c’est aussi risqué que fumer

Classé dans : consommation, désintoxicant, liberté de fumer, santé @ 09:50

L’obésité en fin d’adolescence engendre le même risque de décès prématuré qu’une consommation régulière de cigarettes, selon une étude suédoise publiée dans le British medical journal.

Des chercheurs de l’Institut Karolinska et de l’université d’Uppsala (Suède) ont analysé des données relatives à 49 321 hommes nés entre 1949 et 51 et qui ont subi des tests médicaux entre 1969 et 1970 dans le cadre de leur service militaire. A cette époque, seuls 2 à 3% des jeunes suédois échappaient à la conscription (en raison d’handicaps sévères ou de désordres congénitaux) si bien que ces informations concernent pratiquement l’ensemble d’une classe d’âge. Les sujets ont été suivis sur une période d’environ 38 ans, au cours de laquelle 2 897 sont décédés.

Les analyses ont révélé que pour les personnes qui étaient en surpoids (IMC entre 25 et 30) lors des examens, le risque de décès prématuré était plus important d’un tiers que chez les sujets présentant un poids normal…

A lire sur le NouvelObs.com : tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/sante/20090227.OBS6631/etre_obese_cest_aussi_risque_que_fumer.html


Menaces sur les produits bio : producteurs et consommateurs réagissent

Classé dans : consommation, désintoxicant, santé, écologie @ 09:49

Des produits bio contenant des OGM ou des pesticides… Ce n’est pas très grave aux yeux de la Commission européenne qui, depuis le 1er janvier 2009, a mis en place un nouveau label « Agriculture biologique » bien plus laxiste que la label français AB. Des paysans et des associations de consommateurs ont décidé de créer, ensemble, leur propre marque garantissant la qualité des aliments bio…

A lire sur Basta ! : www.bastamag.net/spip.php?article473


Areva au bord de la faillite : l’argent public ne doit pas renflouer l’industrie nucléaire

Publication des comptes 2008 d’Areva

Pertes colossales sur le chantier de l’EPR de Finlande, facture de 2 milliards du fait du départ de Siemens, plusieurs investissements insensés aux USA, 60% de baisse en bourse en quelques mois, Areva est au bord de la faillite. L’industrie nucléaire française est sinistrée et ne doit pas être renflouée par l’argent public, lequel doit aller aux énergies renouvelables.

L’entreprise nucléaire Areva publie ce soir ses comptes pour l’année 2008. D’ores et déjà, on peut annoncer que ce supposé « fleuron » de l’industrie française est au bord de la faillite et attend que ce soit l’argent public qui, une nouvelle fois en France, vienne au secours d’une industrie nucléaire défaillante.

[...]

Incapable de reconnaître son échec programmé, Mme Lauvergeon est lancée dans une fuite en avant insensée qui a toutes les chances de se terminer par un désastre industriel et financier. Hélas, Areva étant détenue par l’Etat, ce sont les citoyens de France qui paieront la note le moment venu. Il est encore temps de mettre un coup d’arrêt à cette folie, et d’empêcher M Sarkozy d’utiliser l’argent public pour renflouer Areva. Comme le fait M Obama aux USA, c’est dans les économies d’énergie et dans les énergies renouvelables qu’il faut investir.

Sur le site du Réseau Sortir du nucléaire : www.sortirdunucleaire.org


27/02/2009

Le café au milieu de la vie pourrait protéger de la démence ultérieurement

Classé dans : consommation, désintoxicant, santé @ 10:10

La consommation de café au milieu de la vie entraînerait une diminution du risque de démence/maladie d’Alzheimer (MA) avec l’âge. Ce résultat est établi par une étude conduite par des chercheurs de l’Université de Kuopio (Finlande) en collaboration avec des chercheurs de l’Institut National de Santé Publique (Finlande) et du Karolinska Institutet (Stockholm, Suède), et publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease.
[...]
Les buveurs de café en milieu de vie présentaient un moindre risque de démence et de maladie d’Alzheimer ultérieurement, comparativement à ceux n’en buvant pas ou en buvant peu. Le risque le plus bas (65 % inférieur) concernait ceux qui boivent modérément du café, c’est-à-dire 3 à 5 tasses par jour. La consommation de thé était relativement rare et n’était pas associée à la démence/MA.

A lire sur le site du CIRS : www.cirs.net/breve.php?id=952


Pesticides: raisins et vins très contaminés!

Classé dans : consommation, désintoxicant, santé, écologie @ 10:06

Une grande enquête a été menée par 5 ONG , dont le MDRGF pour la France, dans 5 pays européens ( Italie, France, Pays-Bas, Hongrie et Allemagne) dans des magasins appartenant à 16 enseignes différentes. 124 échantillons de raisins issus de l’agriculture intensive ont été analysés, par un laboratoire allemand spécialisé, afin de rechercher d’éventuels résidus de pesticides. Les résultats sont préoccupants :

Résultats globaux.

  • 99,2% des raisins analysés contenaient des résidus de pesticides! Soit 123 des 124 échantillons testés. Seul un échantillon ne présentait pas de trace de pesticides.
  • 0.65mg/kg de pesticide (matière active) trouvé en moyenne par échantillon.
  • 20% des raisins étaient contaminés par 10 ou plus de 10 pesticides différents.
  • 4,8% des échantillons dépassaient les nouvelles Limites Maximales en Résidus européennes (LMR), des limites légales qu’on ne doit pas dépasser !
  • 3 échantillons contenaient des pesticides interdits dans les pays de production.
  • Un échantillon dépassait la dose de référence pour la toxicité aiguë de l’Organisation mondiale de la santé! Le dépassement de cette dose de référence, même une seule fois, peut endommager la santé humaine, en particulier la santé des enfants.
  • Et parmi tous ces pesticides de nombreuses matières actives présentaient des risques potentiels pour la santé. On a trouvé des pesticides neurotoxiques, suspectés d’être cancérigènes ou encore pouvant perturber le système hormonal.

Et pour la France ?

  • 100% des 25 échantillons testés étaient contaminés.
  • 0,73mg/kg de pesticide (matière active) trouvé en moyenne par échantillon.
  • 44% des raisins étaient contaminés par 10 ou plus de 10 pesticides. 51 pesticides différents ont été détectés au total.
  • 8,5 pesticides par échantillon en moyenne! Le record pour l’enquête : 16 pesticides dans un échantillon de raisin acheté!
  • 16% des échantillons dépassaient les nouvelles Limites Maximales en Résidus européennes (LMR), des limites légales qu’on ne doit pas dépasser !
  • Cerise sur le gâteau, des pesticides interdits d’usage dans toute l’UE ou dans le pays de production ont été retrouvés ! En effet, 2 échantillons de raisins italiens contenaient de l’endosulfan, un pesticide interdit dans toute l’UE. Comme le DDT, l’endosulfan est un polluant organique persistant (POPs) qui provoque des dommages à long terme pour l’environnement. De plus, un autre échantillon de raisin italien contenait l’insecticide bromopropylate qui n’est plus autorisé en Italie depuis fin 2007  !

sur MDRGF, Mouvement pour le droit et le respect des générations futures : www.mdrgf.org/news/news241108_raisin_supermarche_pesticides.html


Résidus de pesticides dans le vin

Les associations du Pesticides Action Network Europe (PAN-Europe), dont le MDRGF, publient les résultats d’une campagne d’analyses réalisée sur des vins d’Europe et du monde entier et dénoncent la contamination généralisée de ces vins par des résidus de pesticides.

  • L’Etude : L’étude a été coordonnée par PAN-Europe, et soutenue par le MDRGF pour la France, Global 2000 pour l’Autriche et Greenpeace Allemagne. 40 bouteilles de vin rouge ont été analysées, en provenance de France, d’Autriche, d’Allemagne, d’Italie, du Portugal, d’Afrique du sud, d’Australie et du Chili. 34 étaient issues de l’agriculture intensive et 6 de l’Agriculture Biologique .
  • Résultats : 100% des vins conventionnels testés contaminés. En effet chaque échantillon testé contient en moyenne plus de 4 résidus de pesticides différents : les plus contaminés d’entre eux contenant jusque 10 pesticides !
  • Niveau de contamination: 5800 fois plus élevée que pour l’eau potable ! Les niveaux de contamination dans cette étude sont variables et ne dépassent pas les limites maximales autorisées (LMR). Cependant, il est à noter qu’il n’existe pas de LMR vin a proprement parler mais qu’on se réfère à celles utilisées pour le raisin qui sont très élevées.

lire la suite de l’article sur MDRGF, Mouvement pour le droit et le respect des générations futures : www.mdrgf.org/news/news260308_pesticides_vin.html


26/02/2009

Le boycott des produits israéliens s’étend en Europe

Classé dans : altermondialistes, consommation, désintoxicant, paix @ 19:19

« Enough. It’s time for a boycott ». L’appel est de l’essayiste canadienne Naomi Klein, dans le quotidien britannique The Guardian. Suite à l’offensive contre Gaza et aux bombardements de sa population, les appels au boycott des produits israéliens se multiplient, de la Scandinavie à l’Irlande. Les multinationales européennes qui comptent des filiales dans les colonies de Cisjordanie sont également visées. Souhaitant ne pas être associées aux violations des droits humains, certaines grandes marques ont déjà plié bagages. En France, ces appels au boycott sont encore embryonnaires.

Jus de fruits Jaffa, légumes Carmel, biscuits apéritifs Beigel, avocats Kedem… Ces produits figurent sur une liste qui circule sur internet. Quel est leur point commun ? Leur code barre débute par 729, celui des produits Made in Israël. Depuis quelques semaines, les appels à boycott de ces produits se succèdent…

A lire sur Basta ! : www.bastamag.net/spip.php?article435


25/02/2009

Ta Rolex dans ta gueule

Classé dans : consommation, désintoxicant, politics @ 16:45

Le talent de Séguéla, c’est de ramasser un univers entier dans une petite phrase qui marque les faibles d’esprit. C’est d’ailleurs grâce à ce sens abrupt de la formule qui tue que Séguéla s’est sans doute payé sa Rolex à lui tout seul, comme un bon winner au pays du mépris des autres.

Parce que si un mec comme Séguéla réussit à la Séguéla, c’est à dire en affichant ostensiblement sa morgue, sa suffisance et sa vacuité à la face de tous ceux qui produisent les richesses qui vont dans sa fouille et celles de ses potes sans jamais ruisseler jusqu’à la France d’en bas, c’est bien la preuve qu’il y a quelque chose de profondément pourri au royaume de la globalisation heureuse…

A lire sur Le Monolecte : blog.monolecte.fr/post/2009/02/18/Ta-Rolex-dans-ta-gueule


Cinéma : record de fréquentation en salles en 2008 !

Selon Médiamétrie, l’année 2008 a été une année record en France pour la fréquentation des salles de cinéma. Dans le même temps, les professionnels du cinéma se disent prêts, grâce au projet de loi Création et Internet, pour un raccourcissement des délais de diffusion des films sur Internet.

Le réalisateur Luc Besson dont les récentes déclarations ont fait polémique sur la Toile, ne pourra que se réjouir que les Français qui à ses yeux sont les plus grands pirates d’oeuvres cinématographiques sur Internet, sont également des assidus des salles de cinéma…

Sur generation-nt : www.generation-nt.com/cinema-frequentation-salles-mediametrie-creation-internet-actualite-238481.html

Posté par Cyrille.


06/02/2009

Le ministère de l’Economie a dépensé plus de 3 milliards d’euros pour moderniser l’outil informatique de l’administration

En cette période de crise économique et de restriction budgétaire, il y a des chiffres publiés dans la presse qui laissent perplexe. Dans son édition du 21 janvier 2009, le Canard Enchaîné raconte comment le ministère de l’Economie a dépensé près de 3 milliards d’euros pour simplement moderniser l’outil informatique de l’administration, c’est-à-dire remplacer uniquement les logiciels. Des erreurs de gestion, des projets mal préparés expliquent ce gouffre financier. Publiée il y a deux semaines, l’information n’a été reprise par aucun média. Décryptage

Sur Politique.net : www.politique.net/2009020404-outil-informatique-3-milliards-d-euros.htm


Le chauffage électrique – Au cœur des débats

Classé dans : consommation, désintoxicant, écologie, énergies @ 14:51

Le secteur résidentiel – tertiaire en France est responsable de 42% des consommations d’énergie finale et 30% de ménages se chauffent à l’électricité. Or il ne s’agit pas d’une énergie peu émettrice en gaz à effet de serre et encore moins d’une énergie bon marché, comme cela est expliqué dans cet article. IDEMU est une association francilienne participant à la sensibilisation du grand public sur les économies d’énergie et l’écologie en milieu urbain.

Le secteur résidentiel – tertiaire en France est responsable de 42% des consommations d’énergie finale et de 25% des émissions de gaz à effet de serre. De plus, la consommation électrique domestique a augmenté de 3% en 2008 par rapport à 2007.

C’est un signe alarmant qui montre la nécessité d’agir maintenant au niveau politique et individuel pour réduire les consommations d’énergie et ainsi les émissions de gaz à effet de serre. Il faudra réduire nos émissions de gaz à effet de serre entre 25% et 40% en 2020 par rapport à 1990 pour pouvoir atteindre le but de rester en dessous de la barre de 2°C afin d’atténuer les conséquences du changement climatique sur les écosystèmes et l’humanité. Cependant la situation est complexe…

Sur le site des Amis de la terre : www.amisdelaterre.org/Le-chauffage-electrique-Au-coeur.html


Le cauchemar publicitaire dans la quatrième dimension

L’installation dans le métro parisien d’écrans de publicité « intelligents » équipés d’un capteur de visage et d’un système de transmission de données sans fil à destination des usagers inquiètent les associations.

Ca ressemble à un téléphone portable géant du type « iPhone » collé au mur. Dans les couloirs de la station de métro Charles de Gaulle-Etoile, à Paris, le long écran crache d’incessants spots publicitaires à un rythme endiablé. Voiture, montre de luxe, agence de voyage ou promo de films, tout y passe, sous le regard navré d’une trentaine de militants antipub allongés au pied de l’engin. Quatre de ces panneaux à « affichage à cristaux liquide » (ACL) ornent la station, préfigurant les 400 écrans qui doivent bientôt équiper le réseau de métros de la capitale.

Problème, l’innovation technologique dont Metrobus, la régie publicitaire de la RATP, est si fière, constitue une nouvelle « horreur publicitaire nocive pour la santé et la liberté », selon Résistance à l’agression publicitaire (RAP), Souriez vous êtes filmés, Big brothers awards et Robin des toits. Les associations mobilisées contre les ACL dénoncent en priorité l’atteinte aux libertés publiques et les risques liés à la santé…

A lire sur Politis : www.politis.fr/Le-cauchemar-publicitaire-dans-la,5494.html


31/01/2009

Zeitgeist Addendum

Zeitgeist : The Movie est un film documentaire américain réalisé en 2007 par Peter Joseph, libre de droit. Le but central du documentaire est de dénoncer la création des mythes et leur exploitation par une minorité dominante pour contrôler les peuples. Il met en garde contre tous ceux qui pratiquent la pensée unique, contre les mensonges, les débats non contradictoires, les visions manichéennes, ceux qui utilisent les émotions, la peur, la haine, le repli sur soi défensif, contre les simplifications, contre ceux qui veulent imposer une vérité plutôt que laisser les gens la construire…

Depuis début décembre 2008, la suite du documentaire, titrée Zeitgeist Addendum, est disponible sur Internet et propose un système alternatif à la société actuelle.

Le site officiel du film : www.zeitgeistmovie.com

L’article sur Wikipedia : fr.wikipedia.org/wiki/Zeitgeist,_the_Movie

Et le premier documentaire, Zeitgeist : The Movie, sous-titrée en français à voir sur google video : video.google.com/

posté par Mano.


28/01/2009

Un rapport commandé par le gouvernement Hollandais conclu à un impact « très positif » du peer to peer sur l’économie

La Hollande, l’autre pays du “piratage”, voit aujourd’hui 30% de sa population utiliser les réseaux peer to peer pour échanger de la musique, des films, ou des jeux vidéo (près de 90% de sa population est connectée, contre un peu plus de 50% en France).
En rendant public ce rapport, à quelques semaines de l’adoption en France de la loi “Création et internet”, et un mois seulement après que la loi se soit vu infligé un sévère camouflet à Bruxelles, le gouvernement Hollandais semble désormais considérer que le “piratage” soit une bonne chose, car son impact sur l’économie et la culture se révèle… positif.
[...]
Bien qu’il reconnaisse que l’industrie de la Culture connaisse une chute de son chiffre d’affaire, les effets positifs semblent plus que compenser ces pertes. Le rapport conclue en effet que les “pirates” donnent, de par leurs activités, accès à un très large catalogue de biens culturels, souvent utilisés pour voir ou écouter un contenu qui sera acheté par la suite. La plupart des “pirates” n’auraient jamais acheté les contenus qu’ils téléchargent mais le simple fait d’avoir accès à un tel catalogue augmente considérablement le bien-être (welfare) des citoyens Hollandais, notent les chercheurs. Patrick Waelbroeck (qui n’a pas participé à cette étude, et qui se limite strictement à l’étude de l’impact économique) arrive a des conclusions similaires…

A lire sur ReadWriteWeb France : fr.readwriteweb.com/2009/01/20/a-la-une/rapport-gouvernement-hollandais-conclu-impact-positif-p2p-economie/


14/01/2009

Une recherche Google a un coût… énergétique

Les internautes en sont rarement conscients, mais leurs pérégrinations dans le monde virtuel ont un coût énergétique bien réel. Selon Alex Wissner-Gross, physicien à l’Université de Harvard, deux requêtes sur Google consommeraient autant de carbone qu’une tasse de thé bien chaud. Selon les travaux de ce scientifique, deux requêtes sur Google généreraient 14 grammes d’émission de carbone, soit quasiment l’empreinte d’une bouilloire électrique (15 g).
[...]
Plus surprenant : maintenir en vie un avatar dans le jeu de réalité virtuelle Second Life pendant un an consommerait autant d’énergie qu’un Brésilien moyen, soit 1 752 kilowatts-heure. C’est en tout cas ce qu’affirme Nicholas Carr, auteur de The Big Switch, Rewiring the World. « Cette comparaison n’est pas déraisonnable, explique au Times Liam Newcombe, expert en centre de calcul à la British Computer Society. Cela nous montre combien les Occidentaux utilisent d’énergie pour se distraire au regard de la pauvreté énergétique de certains pays. »

Ces études sont cependant loin de faire l’unanimité. Le blog fluctuat.net s’interroge ainsi sur le profil de leurs auteurs, et rappelle qu’Alex Wissner-Gross est l’initiateur du projet CO2stats, « dont le business est justement d’auditer et de limiter l’empreinte écologique des firmes informatiques et des sites Web ». Prenant la défense du Réseau, Fluctuat.net suggère également de comparer les services rendus par Internet et son coût énergétique avec « les autres médias et services auxquels il se substitue en partie, comme le courrier postal, presse et produits imprimés, VPC… »

Sur Le Monde.fr : www.lemonde.fr/

Posté par Cyrille.

Photo des des hangars de Google dans l’Oregon postée par Juanpablo.


08/12/2008

Manger moins de viande, l’argument environnemental

Classé dans : consommation, désintoxicant, nord/sud, santé @ 15:59

Il y a quelques temps, j’incarnais un personnage à Kraland, un jeu de rôle politique en ligne massivement multi-joueur, et gratuit. J’étais un lion végétarien. Une sorte de personnage de La Fontaine, militant pour les droits des animaux dans le seul but de devenir leur roi. Bien entendu, mon lion n’était pas vraiment végétarien…

Une chose étrange s’est passée: à force de parodier les défenseurs des animaux, je me suis mis à apprécier certains de leurs arguments. Peu à peu, je finissais pas croire à la rhétorique hypocrite de Morbo Gold Mozer, le lion végétarien.

Il y a en gros trois types de raisons pour réduire ou supprimer sa consommation de viande. Certains le font par soucis de santé ou de bien-être. D’autres pensent surtout aux droits des animaux, aux conditions d’élevage et d’abattage. Et il y a l’argument environnemental, qui a fini par me convaincre…

A lire sur ContreBande : damienbabet.com/contrebande/?p=205


Les Biffins de la Porte Montmartre (puces de Saint-Ouen)

Classé dans : consommation, désintoxicant, libertés, précarités @ 15:50

Qui sont les « Biffins » ?
Ce sont des personnes, femmes et hommes, sans ou à faibles ressources, parfois sans abri, et n’ayant pour seul moyen de survie que celui de vendre des objets recherchés la nuit dans les rues, les poubelles, ou provenant de leurs biens personnels. À chaque fin de semaine, elles viennent s’installer sous le pont du périphérique, à la Pte Montmartre et sur St-Ouen, à l’orée du Marché aux Puces afin d’essayer d’y vendre ces objets. Des biffins exercent la même activité à Montreuil, dans d’autres villes. En l’absence d’autre perspective, elle est absolument nécessaire à leur survie. Or, les Biffins subissent deux choses : une répression policière et, pour certains, un manque de logement.
Pour se défendre, ils ont constitué l’association Sauve-qui-peut ; un comité de soutien s’est formé autour d’habitants du quartier. Leurs demandes sont les suivantes :
en premier lieu, l’arrêt immédiat de la benne et des descentes de police,
un droit de vendre, sur un territoire qui leur soit réservé,
un logement pour les sans abri,
la reconnaissance et l’octroi des droits sociaux pour tous.

Le blog des Biffins de la Porte Montmartre : http://biffins.canalblog.com/

Posté par Fred.


30/11/2008

Les maisons passives arrivent en France.

Classé dans : consommation, désintoxicant, écologie, énergies @ 14:25

Deux maisons individuelles jumelles situées dans l’Oise ont reçu le label « Passivhaus ». Délivré pour la première fois en France avec l’aval du Passivhaus Institut de Darmstadt en Allemagne, il certifie qu’elles atteignent les objectifs énergétiques du standard passif.

Son arrivée avait été annoncée depuis plusieurs mois comme « imminente ». Cette fois, c’est officiel : le label allemand Passivhaus est désormais appliqué en France. La Maison Passive France, association œuvrant pour le développement de l’habitat passif, vient de recevoir l’agrément du Passivhaus Institut pour le délivrer. Déjà attribué à 1.500 constructions en Allemagne, il atteste que les habitations remplissent bien les critères du standard passif européen. A savoir : des besoins en chauffage inférieurs à 15 kWh/m2/an, une consommation en énergie primaire inférieure à 120 kWh/m2/an et une excellente étanchéité à l’air (n50 ≤ 0,6 h-1). « Le label est un moyen fiable pour les maîtres d’ouvrages de savoir si la construction réalisée est bien, comme annoncé, une construction à très basse consommation », commente Etienne Vekemans, président de l’association La Maison Passive France. Richard Lefèvre, le constructeur à qui vient d’être décerné le premier label, peut donc être rassuré : ses maisons individuelles construites à Formerie dans l’Oise méritent bien l’appellation « passives ».

sur maison à part : www.maisonapart.com/edito/travaux-maison-passive—premieres-labellisations-2343.php

Les maisons passives, également appelées maisons sans chauffage ou maisons à énergie nulle, suscitent un engouement naissant en France. Mais, que sait-on vraiment de type d’habitation ? Quelles différences avec les maisons basse énergie ? Le point avec Etienne Vekemans, président de l’association La Maison Passive France :
www.maisonapart.com/dossier/travaux-passif-vous-avez-dit-passif–83.php

Posté par Fred.

Sur ce sujet des maisons écologiques, le loup voyou vous conseille de consulter le dossier La maison écologique sur Futura sciences : www.futura-sciences.com/fr/comprendre/dossiers/doc/t/developpement-durable/d/la-maison-ecologique_759/c3/221/p1/


26/11/2008

idées de cadeaux tendance ruineux pour les fêtes

Classé dans : consommation, désintoxicant, précarités @ 11:47

Plus fort que la bague de Rachida Dati, la montre à 45 680 euros de Sarkozy
Voici notre shopping list pour se faire plaisir en se ruinant!

sur LePost.fr : www.lepost.fr/portfolio/2008/11/21/1333175_plus-fort-que-la-bague-de-rachida-dati-la-montre-a-45-000-euros-de-sarkozy.html#xtor=ADC-218

Posté par Cyrille.


19/11/2008

Pour l’amour de l’eau

Partout, la raréfaction de l’ »or bleu » aiguise les appétits des multinationales dont les sociétés Vivendi et Suez pour s’emparer de l’eau au mépris de l’intérêt collectif. Un constat implacable, fruit d’une enquête planétaire de trois ans.

Qu’en est-il de la préservation, des réserves naturelles et de la distribution de l’eau dans les années à venir ? Durant trois ans, des États-Unis à l’Afrique du Sud en passant par le Rajasthan et la Bolivie, Irena Salina a interrogé scientifiques, militants écologistes, porte-parole d’entreprises ou simples citoyens pour dresser un constat alarmant. L’eau représente désormais la troisième industrie mondiale après le pétrole et l’électricité, mais son caractère vital et sa raréfaction accélérée vont en faire, à court terme, la première ressource potentielle de profits à la surface du globe. Partout, y compris aux États-Unis, l’accès à l’eau potable est devenu problématique, et trente mille personnes meurent par jour dans le monde faute d’en bénéficier. Dans les bidonvilles des pays pauvres, la privatisation des réseaux, encouragée par la Banque mondiale – au profit notamment de deux multinationales françaises, Vivendi et Suez, et d’une britannique, Thames Water, les trois plus offensives en la matière – exclut un nombre croissant d’habitants, incapables de payer des factures qui ont augmenté brutalement. Et alors que l’ »or bleu » excite de plus en plus ouvertement les convoitises, on découvre que le Conseil mondial de l’eau, créé officiellement pour arbitrer entre les intérêts contradictoires des États, des entreprises et des citoyens, est dirigé ouvertement par les représentants de Vivendi, Suez ou Veolia. Aux États-Unis, autre exemple, l’administration républicaine a refusé d’interdire le composant chimique nocif désormais proscrit en Europe, l’atrazine, que l’on retrouve, entre autres, dans l’eau du robinet. Quant à Nestlé et autres vendeurs d’eau en bouteille, ils se livrent à une compétition effrénée pour capter ce marché de plus en plus lucratif, quitte à saccager sources et rivières.

flow

Voir le documentaire passé hier soir sur ARTE+7 : plus7.arte.tv/fr/detailPage/1697660,CmC=2306614,scheduleId=2277786.html

La documentariste appelle notamment les téléspectateurs à signer une pétition pour « inscrire le droit à l’eau dans la déclaration universelle des Droits de l’homme« , l’article 31 (voir flowthefilm.com)

Enfin lire l’entretien avec Irena Salina, réalisatrice française du documentaire sur France-Amerique : www.france-amerique.com/articles/2008/10/09/flow-un-documentaire-sur-l-eau-fait-couler-de-l-encre-aux-etats-unis.html

Signer la pétition pour l’article 31 : article31.org/


Enregistrer via un magnétoscope en ligne n’est pas de la copie privée

L’avenir des magnétoscopes virtuels est bien sombre, du moins en l’état des solutions techniques utilisées.

Le Tribunal de grande instance de Paris, statuant en référé vient une nouvelle fois de plomber le modèle économique de Wizzgo, à la demande de France 2, France 3, France 5 et France 4 (une décision similaire interdira l’enregistrement des chaînes TF1 et NT1).

Wizzgo ? Il s’agit d’un service en ligne gratuit qui propose aux internautes de sélectionner à l’aide d’un logiciel (iWizz) les programmes de la T.N.T. qu’ils désirent faire enregistrer, lors de leur diffusion, par Wizzgo. Une fois la copie réalisée par l’éditeur, l’internaute peut procéder au rapatriement du fichier au format .Mov. Pour France télévision, pas de doute : ce modèle n’est pas compatible avec les droits exclusifs de reproduction et de communication au public qu’elle détient. Par ailleurs, les chaînes publiques, titulaire des marques France 2, France 3, etc. exigent l’interdiction d’utiliser, sous quelque forme que ce soit, les marques en question.

A lire sur PC INpact : www.pcinpact.com/actu/news/47306-wizzgo-copie-privee-magnetoscope-virtuel.htm

Posté par Cyrille.


05/11/2008

ce que le numérique va changer

Ce mois-ci, les tout premiers passeports « biométriques », contenant les empreintes digitales du détenteur, doivent être délivrés en France. Un signe des temps : dans les aéroports ou même dans les cantines scolaires, la biométrie, qui permet d’identifier quelqu’un à partir d’un élément de son corps, est en plein essor comme le démontrent deux évènements internationaux . Cette technologie vient s’ajouter à toutes les autres (téléphones portables, cartes de paiement, puces RFID, Internet, etc.) qui envahissent notre quotidien et drainent tout un flot de données personnelles.

Dans les deux articles suivants, repris du Journal du CNRS, Philippe Testard-Vaillant aborde les problèmes d’atteinte à la vie privée et de surveillance engendrés par le développement de ces technologies.

A lire sur LDH-Toulon : www.ldh-toulon.net/spip.php?article2934


03/11/2008

« Séduits par le bio »

Classé dans : consommation, désintoxicant, précarités @ 12:13

On est le 7 septembre 2008, je suis mal réveillé, d’humeur chagrine, par conséquent, et je lis, dans le supplément « Paris – Île-de-France » du Journal du dimanche, propriété, comme tu sais, d’Arnaud Lagardère, qui aime à se présenter comme le « frère » du chef de l’État français ; je lis, te disais-je, que « les Parisiens [sont gravement] séduits par le bio » – au point que désormais ils se ruent chez Naturalia ou vers La Vie claire comme, en gros, tu bois un verre d’eau.

C’est pour moi une révélation, parce que c’est pas exactement l’impression que je retire de mon expérience quotidienne : au contraire, j’ai cru noter que les files d’attente s’allongeaient aux caisses de chez Lidl – mais il est vrai aussi que cette observation porte sur des quartiers populeux, hors d’où l’audace légendaire du manager Delanoë dont le seul nom m’irrite assez n’a pas encore complètement bouté la canaille à boubous…

A lire sur CQFD, journal de critique sociale :::: cequilfautdetruire.org/spip.php?article1818


13/10/2008

L’indécent déjeuner à 150 000 euros de Fortis

Classé dans : consommation, désintoxicant, précarités @ 11:03

Réfugiés dans les salons feutrés – dans les tons or et pastel – de l’Hôtel de Paris, le palace le plus cher de Monaco, les cadres de la branche assurances de Fortis ont refusé de dévoiler le menu. Dommage.

A 3 000 euros le couvert, le chef du prestigieux restaurant Louis-XV, Frank Cerruti, a déployé tout son art pour ce déjeuner dont la facture se montait à 150 000 euros. C’est le prix de l’ »événement culinaire » auquel le groupe Fortis avait convié, vendredi 10 octobre, une cinquantaine de courtiers indépendants, partenaires de la société d’assurance belgo-néerlandaise, rachetée lundi par BNP-Paribas. La dégustation fut royale, le plaisir impérial et la gêne à peine perceptible.

Sur le Rocher, on n’apprécie guère cette publicité. Les riches résidents n’aiment pas que les projecteurs soient braqués sur eux et que le prestige de la principauté devienne objet de sarcasmes. Fortis, qui a frôlé la faillite, « prouve que le ridicule ne tue plus, en organisant un repas de luxe indécent en pleine tempête financière », s’agace un banquier monégasque, requérant l’anonymat. Des vigiles protégeaient des regards indiscrets la splendide salle Empire de l’Hôtel de Paris.

La carte donne une idée de l’exceptionnelle qualité gastronomique – et des tarifs – de l’établissement, qui abrite la plus grande cave à vins du monde, avec quelque 250 000 bouteilles, « pour la plupart impayables », selon le guide Lonely Planet. Le fumet de homard lié à une purée de châtaigne (106 euros) résiste à la chute des Bourses. Le caviar osciètre royal d’Iran (480 euros les 50 grammes) n’a rien à redouter de la crise. Sur le pont du Titanic, les convives n’ont pas perdu le goût des belles choses.

« UNE INSULTE »

Tandis que les courtiers savouraient ces mets et ces nectars, le Parti socialiste, en Belgique, a dénoncé ces agapes. « Le monde de la finance a perdu toute décence et en vient ainsi à jouer avec des sommes dépassant tout entendement, tandis que d’autres triment pour boucler les fins de mois », s’est insurgé le PS, condamnant « une insulte à l’égard de milliers d’épargnants, d’investisseurs et de l’Etat ». « L’événement est prévu depuis des mois et s’inscrit dans le cadre d’actions commerciales habituelles », précise Fortis dans un communiqué.

Par Paul Barelli sur Le Monde.fr : www.lemonde.fr/economie/article/2008/10/11/l-indecent-dejeuner-a-150-000-euros-de-fortis_1105757_3234.html

Posté par Cyrille.


19/09/2008

Le “made in China” en crise, même en Chine

La colère provoquée par l’affaire du lait en poudre toxique continue chaque jour à gronder. Outre Sanlu , l’Administration Générale du Contrôle de la Qualité, de l’Inspection et de la Quarantaine de la République Populaire de Chine  a fait savoir le 16 septembre qu’un cinquième des fabricants de lait en poudre pour bébés du pays sont impliqués dans le scandale du lait à la mélamine. 22 entreprise laitières, y compris des marques nationales comme Yili et Meng Niu, sont impliquées dans la fabrication du lait en poudre frelaté. Jusqu’à présent, au moins 6 244 bébés ont été atteints de calculs rénaux.

[...]

William Iong est indigné par la la censure de l’Internet pratiquée dans cette crise et il a demandé instamment de ne pas acheter «made in China» si on aime vraiment ce pays…

A lire sur Global Voices : fr.globalvoicesonline.org/2008/09/18/837/

Et sur le scandale du lait en poudre contaminé en Chine lire l’article de Bob Chen sur le même site : fr.globalvoicesonline.org/2008/09/16/833/


11/09/2008

La gratuité totale des transports collectifs urbains : effets sur la fréquentation et intérêts

Classé dans : consommation, désintoxicant, écologie @ 10:39

La gratuité totale dope la fréquentation d’un réseau. A Châteauroux, celle-ci a été doublée. Cette hausse résulte pour plus de la moitié de reports modaux depuis l’automobile.

La gratuité constitue cependant un facteur d’attractivité des transports urbains parmi d’autres, auxquels elle ne peut se substituer (amélioration des fréquences, etc.).

En outre, comme toutes les autres mesures en faveur des transports urbains, elle ne peut à elle seule tenir lieu de politique des déplacements et doit, pour toucher significativement les non captifs, s’accompagner de contraintes sur l’automobile (circulation et stationnement) et d’un urbanisme cohérent.

On peut préférer à la gratuité totale la mise en place d’une grille tarifaire très attractive pouvant inclure la gratuité pour certains publics, notamment les personnes à bas revenus. Cette solution a, entre autres, l’avantage de laisser une marge de manoeuvre financière pour améliorer l’offre.

On peut se poser la question de la légitimité de faire payer l’usage des transports collectifs, alors que les coûts des autres modes de déplacement sont, pour l’essentiel, pris en charge par la collectivité (et donc par l’impôt) et peu ou pas par les usagers de ces modes.

Enfin, rendre les transports publics financièrement plus attractifs passe également par une information sur les coûts réels de la voiture et par une hausse de ces coûts (carburant, stationnement, péage urbain…).

Consultez l’étude sur le site de Carfree France : carfree.free.fr/index.php/2008/09/04/la-gratuite-totale-des-transports-collectifs-urbains-effets-sur-la-frequentation-et-interets/


09/09/2008

Œufs de batterie : le marché et les industriels leur tournent le dos

Classé dans : consommation, désintoxicant, santé, écologie @ 09:40

Est-ce dû à l’obligation de mention du mode d’élevage et à des consommateurs qui privilégient les œufs de poules élevées en plein air, toujours est-il que la tendance semble de plus en plus favorable à ces derniers. Ainsi, alors qu’il n’y a pas si longtemps, en France, 80 % des œufs provenaient d’élevage en batterie, aujourd’hui leur part serait tombée à 60 % dans le secteur de la grande distribution.
Mieux encore, souvent sous la pression d’associations de protection des animaux (GAIA, PMAF, etc.), de plus en plus d’enseignes tournent le dos aux œufs de batterie…

sur Univers Nature : www.universnature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3340


05/09/2008

Du polonium 210 dans les cigarettes: les industriels savaient.

Les feuilles de tabac, les cigarettes et la fumée contiendraient un élément radioactif dangereux et cancérigène, le polonium 210 (210 Po), une contamination dont les « majors » de l’industrie du tabac étaient au courant et qu’elles auraient volontairement dissimulée pendant 40 ans, selon les révélations de la revue American Journal of Public Health, citée par Le Figaro du jeudi 28 août.
« C’est ce composé, un des radioéléments les plus toxiques, avec une activité spécifique qualifiée de ‘colossale’ par le radiothérapeuthe parisien Jean-Marc Cosset, qui avait servi à assassiner l’ex-agent du KGB alexander Litvinenko à Londres en 2006″, rapporte Le Figaro.

[...]

Le polonium 210 est un émetteur de radiations alpha, qui n’a jamais été utilisé en médecine, car jugé trop dangereux. Il provoque des cancers du poumon par inhalation.
Il est présent dans les engrais, utilisés pour la culture du tabac, et c’est par ce biais qu’il contamine les feuilles. Ces engrais, riches en phosphates, sont extraits de mines d’apathites, une roche qui contient du radium et du polonium. Ce sont ces engrais, qui, en diminuant la teneur en azote de la plante, donnent son arôme spécial au tabac.

sur le NouvelObs.com : tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20080828.OBS9173/du_polonium_210_dans_les_cigarettes__les_industriels_sa.html


19/06/2008

Une éolienne sexy et pas chère par Philippe Starck

Classé dans : consommation, désintoxicant, écologie, énergies @ 11:44

Le designer français Philippe Starck a dévoilé à Milan le prototype d’une éolienne individuelle, qui, au même titre que les panneaux solaires, pourrait satisfaire une partie de la consommation électrique des ménages. Légère, épurée et simple d’usage, l’éolienne Starck se veut également « démocratique » : elle sera commercialisée entre 300 et 400 euros selon son concepteur.

starck

sur le journal du développement durable : http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article2530

Lire aussi l’interview de Philippe Starck sur le figaro : Philippe Starck démocratise l’écologie


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